Archives de catégorie : Informations

sur l’Association, la Chapelle, la vie de l’Église

Sainte Bernadette Soubirous à la Chapelle, rue du Bac à Paris

Sainte Bernadette Soubirous à la Chapelle, rue du Bac à Paris

Les reliques de sainte Bernadette|DR
Les reliques de sainte Bernadette|DR

Lors de la venue du Reliquaire de Sainte Bernadette Soubirous dans différentes églises de Paris,
sont organisées des célébrations et des moments de prière à Marie et à Bernadette.

« Jésus seul pour maître, Jésus seul pour richesse, Jésus seul pour ami »

« Dieu parle au cœur sans aucun bruit de parole. »

« O Jésus, donnez-moi, je vous prie le pain de l’humilité… le pain de Charité… »

Sainte Bernadette Soubirous

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Nous accueillons la relique de Sainte Bernadette.
À son passage sur le Diocèse de Paris, elle fait une halte de deux jours dans notre Chapelle.

Rendons gloire à Dieu pour la sainteté de ces deux femmes, Bernadette et Catherine,
qui a 28 ans de différence ont eu la grâce de la visitation de la Vierge Marie.

Pour vivre ces temps forts, nous sommes invités :

Mercredi 21 avril :
Messes : 8h ; 10h30 (Solennisée) et 12h30
Fermeture habituelle de la Chapelle
Chapelet solennel : 15h30 (Intentions de prière pour les malades)

Jeudi 22 avril :
Messes : 8h ; 10h30 et 12h30 (Solennisée)
Fermeture habituelle de la Chapelle
Adoration Eucharistique de 15h à 16h45
Chapelet solennel : 15h30 (Intentions de prière pour les malades)

Vendredi 23 avril :
Prière d’au revoir : 9h30
Départ de la Relique : 10h

Note :
Aux messes, oraisons de Sainte Bernadette
et après l’homélie, prière pour les malades, suivie de l’aspersion d’eau bénite.
En dehors des célébrations, vous êtes invités à déposer les roses à l’endroit destiné à cet effet.

Association de la Médaille Miraculeuse

Enlèvement de religieuses et de prêtres à Haïti

L’enlèvement de religieuses et de prêtres remplit de tristesse et d’effroi les catholiques de France

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     Reims, le 12 avril 2021

À sa Béatitude Bechara Raï,

À S. Exc. Mgr Saturné Launay
Président de la Conférence des évêques d’Haïti

 

Excellence, cher Frère,

L’annonce de l’enlèvement de religieuses et de prêtres remplit de tristesse et d’effroi les catholiques de France et tous les amis d’Haïti.

En ce douloureux moment, l’Église de France s’unit à votre prière de supplication. Que l’Esprit de force vous soit donné pour trouver la ligne juste dans cette situation affreuse.

Puisse la fraternité des Églises et l’énergie du peuple haïtien vous aider à surmonter cette crise.

Acceptez, Excellence, cher Frère, l’expression de la communion des évêques de France avec l’Église en Haïti et celle de mes sentiments de fraternelle compassion,

+ Éric de Moulins-Beaufort
Archevêque de Reims
Président de la Conférence des évêques de France

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La Conférence des évêques de France et la Conférence des Religieux et Religieuses de France expriment leur très vive inquiétude suite à l’enlèvement de sept personnes en Haïti dont une religieuse et un prêtre religieux français. La grande pauvreté de ce pays alliée aux contestations politiques accroit l’insécurité déjà très prégnante depuis de nombreuses années.

L’Église de France et la vie religieuse connaissent une proximité particulière avec l’Église d’Haïti et l’ensemble de ce pays.

Dans ce temps d’angoisse pour nos frères et sœurs kidnappés, elles veulent assurer les catholiques d’Haïti et tous ses habitants de leur soutien et de leur prière.

Les deux conférences enjoignent les ravisseurs de libérer les hommes et les femmes de paix qu’ils ont enlevés et de ne pas ajouter encore de la haine là où se trouvent déjà la pauvreté et l’insécurité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

San Marcello al Corso, l’église du Crucifix miraculeux

San Marcello al Corso, l’église du Crucifix miraculeux

Dans cette église, station de Carême, nous retrouvons l’image du Christ en croix, objet d’une profonde dévotion de la part des Romains. Les fidèles viennent y prier pour obtenir des grâces, mais au fil des siècles, il a surtout été invoqué pour conjurer les épidémies.

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Il y a tout juste un an, le 27 mars, le Pape François a prié sur la place Saint-Pierre pour la fin de la pandémie, devant deux objets profondément vénérés par les Romains et les fidèles du monde entier: l’icône de la Salus populi romani et le Crucifix de San Marcello, situé dans l’église du même nom sur la Via del Corso.

Déjà, dans l’après-midi du dimanche 15 mars, le Pape, après un arrêt à Sainte-Marie-Majeure, était allé prier devant le Crucifix de San Marcello, à l’époque où l’épidémie s’était transformée en pandémie. Le monde était terrifié, les nouvelles dramatiques. Parmi les images qui accompagneront à jamais notre mémoire, figure celle du Pape François marchant sur le trottoir et vers l’église, comme en pèlerinage.

En ce jour pluvieux d’il y a un an, le crucifix s’est détaché dans l’obscurité devant le Pape, qui a voulu assumer la douleur et la peur de l’humanité et invoquer l’aide du Très-Haut, suivant une ancienne tradition: dans les moments les plus critiques de l’histoire et en particulier pendant le mal obscur des épidémies, l’on se tournait vers l’icône de la Vierge et vers cette image en bois du Christ en croix pour prier.

Les miracles du Crucifix

En mai 1519, l’église, qui était à l’époque orientée dans la direction opposée, avec la façade tournée vers la place Santi Apostoli, fut détruite par un incendie. Seul le Crucifix qui ornait le maître-autel est resté intact.

Cette circonstance a conduit à la croyance selon laquelle l’événement était miraculeux. Quelques années plus tard, pendant la peste de 1522, le cardinal alors titulaire de l’église, Raimondo Vich, organisa une procession pénitentielle qui dura dix-huit jours, avec le Saint Crucifix porté sur ses épaules à travers tous les quartiers de Rome, jusqu’à la basilique Saint-Pierre.

Tout le peuple de Rome y participa, de tous les âges et de toutes les conditions, ainsi que des nobles et des religieux, qui, pieds nus et la tête saupoudrée de cendres, implorèrent la miséricorde de Dieu. Partout où ils passaient, la peste cessait.

La Confrérie du Saint Crucifix

Plus tard, la Compagnie des Disciples ayant droit au Très Saint Crucifix fut fondée, qui devint une Confrérie et dont les statuts furent approuvés par le Pape Clément VII en 1526. Le crucifix a été placé dans la quatrième chapelle à gauche, où il se trouve toujours aujourd’hui.

Depuis lors, l’image sacrée est portée en procession à l’occasion de jubilés et d’événements importants tels que la Journée du pardon, durant l’Année sainte de l’an 2000, avec le Pape Saint Jean-Paul II.

Inspiré du Crucifix cher à Sainte Brigitte de Suède

Il s’agit d’une statue en bois de peuplier, colorée et dorée, œuvre de l’école romaine et datée d’environ 1370, soit plusieurs décennies plus tard que le Crucifix de San Lorenzo in Damaso, auquel Sainte Brigitte de Suède était dévouée, et qui semble clairement avoir inspiré l’ébéniste inconnu de San Marcello.

Le Crucifix de San Marcello porte en lui de manière visible les signes d’affection et de souffrance de ceux qui s’en approchent dans la prière, avec dévotion et espérance.  Et comme cela arrive souvent dans les œuvres d’art dites «mineures», les imperfections nous poussent à les aimer davantage, précisément parce qu’elles reflètent notre humanité, notre faiblesse.

L’œuvre est placée sur un fond de velours rouge et de décorations dorées. À l’époque, entre 1525 et 1527, l’artiste le plus en vogue, Perino del Vaga, fut appelé à orner la chapelle de fresques qui ne furent jamais terminées et dont certaines ont été perdues. Pourtant, ceux qui s’arrêtent pour prier ne remarquent pas les décorations: c’est la figure brune et douloureuse du Christ qui retient toute l’attention.

L’église reconstruite immédiatement après l’incendie de 1519

L’église comporte une seule nef avec cinq chapelles de chaque côté, sur lesquelles de nombreux artistes ont travaillé, comme Sansovino, qui fut le premier à être appelé par Léon X pour la reconstruction.

La façade, œuvre de l’architecte Carlo Fontana entre 1692 et 1697, coincée entre la rue et les bâtiments voisins, annonce déjà la beauté de l’intérieur avec sa légère courbure traversée de colonnes, de niches et de statues. L’ordre supérieur est décoré sur les côtés du signe des martyrs: des feuilles de palmier.

Les origines de l’église

La première mention de l’église apparaît en 418 dans une lettre de Symmaque, ce grand aristocrate romain, préfet de Rome, puis consul, concernant l’élection du nouveau Pape Boniface I, qui eut lieu à San Marcello. Au XIIe siècle, il y eut une première reconstruction, avec l’entrée à l’est précédée d’un portique. En 1368, l’église fut confiée à l’Ordre des Servites de Marie, qui y officient encore aujourd’hui.


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Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse