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Notre-Dame de Lorette

Notre-Dame de Lorette

Depuis 2019, la mémoire liturgique de la Vierge de Lorette est célébrée chaque année par des milliers de pèlerins. Un décret de la Congrégation du Culte divin l’a établie au 10 décembre.

 

Lorette - Statue de la Madone dans la Sainte Maison
Lorette – Statue de la Madone dans la Sainte Maison

C’est désormais le 10 décembre, jour où Notre-Dame de Lorette est fêtée dans son sanctuaire italien des Marches, que cette mémoire liturgique sera célébrée.

Situé non loin de la côte adriatique, le sanctuaire marial de Lorette est célèbre dans le monde entier pour abriter la «Maison sainte», celle où la Vierge Marie reçut l’Annonciation de l’Archange Gabriel.

DÉCRET d’inscription de la célébration de la bienheureuse Vierge Marie de Lorette dans le Calendrier Romain Général

La vénération de la Sainte Maison de Lorette a été, depuis le Moyen Âge, à l’origine de ce sanctuaire particulier, fréquenté, encore aujourd’hui, par de nombreux pèlerins pour nourrir leur foi en la Parole de Dieu faite chair pour nous.

Ce sanctuaire rappelle le mystère de l’Incarnation et pousse tous ceux qui le visitent à considérer la plénitude du temps, quand Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et à méditer à la fois sur les paroles de l’Ange qui annonce l’Évangile et sur les paroles de Vierge qui a répondu à l’appel divin. Par le Saint-Esprit, l’humble servante du Seigneur est devenue la maison de Dieu, l’image la plus pure de la sainte Église.

Le sanctuaire, étroitement lié au Siège apostolique, loué par les Souverains Pontifes et connu dans le monde entier, a su illustrer de manière excellente au fil du temps, autant que Nazareth en Terre Sainte, les vertus évangéliques de la Sainte Famille.

Dans la Sainte Maison, devant l’effigie de la Mère du Rédempteur et de l’Église, les Saints et les Bienheureux ont répondu à leur vocation, les malades ont demandé la consolation dans la souffrance, le peuple de Dieu a commencé à louer et à supplier Sainte Marie avec les Litanies de Lorette, connues dans le monde entier. Particulièrement ceux qui voyagent en avion ont trouvé en elle leur patronne céleste.

En raison de tout cela, le Souverain Pontife François a décrété avec son autorité que la mémoire facultative de la Bienheureuse Vierge Marie de Lorette soit inscrite dans le calendrier romain le 10 décembre, jour de la fête à Lorette, et célébrée chaque année.

Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle.

La nouvelle mémoire doit donc apparaître dans tous les calendriers et livres liturgiques pour la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures; les textes liturgiques relatifs à cette célébration sont joints à ce décret et leurs traductions, approuvées par les Conférences épiscopales, seront publiées après la confirmation de ce Dicastère. Nonobstant toute disposition contraire.

De la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 7 octobre 2019, mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie du Rosaire.

Robert Cardinal Sarah, Préfet
Arthur Roche, Archevêque, Secrétaire

JUAN DIEGO ET LA VIERGE DE GUADALUPE

JUAN DIEGO ET LA VIERGE DE GUADALUPE

Comme la liturgie nous invite à célébrer aujourd’hui Saint Juan Diego, méditons l’homélie du saint Pape Jean-Paul II en la Basilique Notre-Dame de Guadalupe, le mercredi 31 juillet 2002, lors de sa messe de canonisation.

Saint Juan Diego et Notre Dame de Guadalupe
Saint Juan Diego et Notre Dame de Guadalupe

C’est avec une grande joie que je viens  en  pèlerinage dans cette basilique de Guadalupe, cœur marial du Mexique et de l’Amérique, pour proclamer la sainteté de Juan Diego Cuauhtlatoatzin, simple et humble indien qui contempla le visage doux et serein de la Vierge de Tepeyac, si cher aux populations du Mexique.

Comment était Juan Diego? Pourquoi Dieu fixa-t-il son regard sur lui? Le Livre de l’Ecclésiastique nous enseigne que « grande est la puissance du Seigneur, mais il est honoré par les humbles » (3, 20).

De même, les paroles de saint Paul éclairent cette façon divine de réaliser le salut: « ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l’on méprise, voilà ce que Dieu a choisi; ce qui n’est pas, pour réduire à rien ce qui est, afin qu’aucune chair n’aille se glorifier devant Dieu » (1 Co 1, 28.29).

Il est émouvant de lire les récits de Guadalupe écrits avec délicatesse et empreints de tendresse. En eux, la Vierge Marie, la servante « qui exalte le Seigneur » (Lc 1, 46), se manifeste à Juan Diego  comme  la Mère du vrai Dieu. Elle lui donne, comme signe, des roses précieuses et, lorsqu’il les montre à l’Évêque, il découvre représentée sur son manteau l’image bénie de Notre-Dame.

L’événement de Guadalupe signifia le début de l’évangélisation avec une vitalité qui dépassa toutes les attentes. Le message du Christ, à travers sa Mère, reprit les éléments centraux de la culture autochtone, les purifia et leur donna leur signification définitive de salut. C’est pourquoi Guadalupe et Juan Diego revêtent une signification ecclésiale et missionnaire profonde et sont un modèle d’évangélisation parfaitement inculturée.

« Du haut des cieux Yahvé regarde, il voit tous les fils d’Adam » (Ps 32, 13), avons-nous proclamé avec le Psalmiste, confessant une fois de plus notre foi en Dieu, qui ne fait pas de distinction de race ou de culture. Juan Diego, en accueillant le message chrétien sans renoncer à son identité autochtone, découvrit la profonde vérité de la nouvelle humanité, dans laquelle tous sont appelés à être fils de Dieu.

De cette façon, il facilita la rencontre fructueuse de deux mondes et se transforma en protagoniste  de  la nouvelle identité mexicaine, intimement unie à la Vierge de Guadalupe, dont le visage métis exprime sa maternité spirituelle qui embrasse tous les Mexicains.

A travers lui, le témoignage de sa vie doit continuer à donner vigueur à la construction de la nation mexicaine, à promouvoir la fraternité entre tous ses fils et à favoriser toujours plus la réconciliation du Mexique avec ses origines, ses valeurs et ses traditions.

Bien-aimés frères et sœurs de toutes les ethnies du Mexique et d’Amérique, en exaltant aujourd’hui la figure de l’indio Juan Diego, je désire vous exprimer à tous la proximité de l’Église et du Pape, en vous embrassant avec affection et en vous exhortant à surmonter avec espérance les situations difficiles que vous traversez.

En ce moment décisif de l’histoire du Mexique, alors que le seuil du nouveau millénaire a déjà été franchi, je confie à la puissante intercession de saint Juan Diego les joies et les espérances, les craintes et les problèmes du bien-aimé peuple mexicain, que je porte dans mon cœur.

Béni soit Juan Diego, indien bon et chrétien, que le peuple simple a toujours considéré comme un vrai saint! Nous te demandons d’accompagner l’Église en pèlerinage au Mexique, afin qu’elle soit chaque jour et toujours plus, évangélisatrice et missionnaire.

Encourage les Évêques, soutiens les prêtres, suscite de nouvelles et saintes vocations, aide tous ceux qui offrent leur vie pour la cause du Christ et pour la diffusion de son Royaume.

Heureux Juan Diego, homme fidèle et authentique! Nous te confions nos frères et sœurs laïcs, afin que, se sentant appelés à la sainteté, ils diffusent l’esprit évangélique dans tous les domaines de la vie sociale. Bénis les familles, soutiens les époux dans leur mariage, encourage les efforts des parents en vue d’éduquer leurs enfants de façon chrétienne.

Regarde avec bienveillance la douleur de tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans l’esprit, de tous ceux qui souffrent de la pauvreté, de la solitude, de la marginalisation ou de l’ignorance. Que tous, gouvernants et gouvernés, agissent toujours selon les exigences de la justice et le respect de la dignité de tout homme, afin que se consolide la véritable paix.

Bien-aimé Juan Diego, « l’aigle qui parle »! Enseigne-nous le chemin qui conduit à la Vierge brune de Tepeyac, afin qu’Elle nous accueille dans l’intimité de son cœur, car Elle est la Mère amoureuse et pleine de compassion qui conduit jusqu’au vrai Dieu. Amen.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Soeur Catherine Labouré

Fête de Sainte Catherine Labouré

Soeur Catherine Labouré dans les derniers temps de sa vie
Photo de Sœur Catherine Labouré dans les derniers temps de sa vie

Le 28 novembre, l’Église célèbre la fête de Sainte Catherine Labouré, au lendemain de la fête de Notre-Dame de la  Médaille Miraculeuse.

C’est le 2 mai 1806 dans un village de Bourgogne, Fain-les-Moutiers, qu’est née Catherine Labouré, huitième de dix enfants. Pierre et Madeleine Labouré, propriétaires fermiers, sont ses parents. La maman meurt à quarante six ans. La petite Catherine, huit ans, en larmes, monte sur une chaise pour embrasser la statue de la Sainte Vierge « Maintenant, dit-elle, tu seras ma maman ».

Après bien des obstacles, Catherine, à vingt-quatre ans, entre comme novice à la Maison-Mère des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris. C’est là, dans la chapelle, que la Sainte Vierge lui apparaît quelques mois plus tard, la première fois, le 19 juillet 1830, pour une mission, la deuxième fois, le 27 novembre qui suit, pour lui révéler la médaille qui doit être frappée.

L’année suivante, son séminaire achevé, Sœur Catherine est placée à Reuilly, faubourg déshérité du sud-est de Paris. Elle va assurer jusqu’à la fin de sa vie le service des vieillards, dans un total incognito tandis que la médaille se répand merveilleusement dans le monde entier.

Sœur Catherine Labouré meurt le 31 décembre 1876. En 1933, on ouvre sa tombe à Reuilly pour sa béatification. Le corps de Catherine est retrouvé intact. Il sera transféré dans la chapelle de la rue du Bac et placé sous l’autel de la Vierge au Globe. La Sœur est reconnue sainte en 1947.

Voir aussi les pages du site sur Sainte Catherine :
Sœur Catherine
L’appel de Saint Vincent
Première apparition de la Vierge Marie
L’apparition du 27 novembre
Après les apparitions
Vers le ciel