. Après avoir souligné l’importance de la mission du Groupe mixte de travail orthodoxe-catholique Saint-Irénée, le Pape François a souhaité que le dialogue œcuménique soit aussi inclus dans le futur processus synodal, en particulier concernant le thème de la primauté. Il a aussi annoncé le doctorat de saint Irénée, père de l’Église, 2e évêque de Lyon, mort martyr en 202.
Irénée de Lyon, «un grand pont spirituel et théologique entre les chrétiens d’Orient et d’Occident», et dont le nom «porte l’empreinte du mot paix». Cette paix est celle de Jésus, «qui réconcilie, qui rétablit l’unité».
«Chers amis, avec l’aide de Dieu, travaillez vous aussi à abattre les murs de séparation et à construire des ponts de communion», a encouragé le Souverain Pontife, après avoir annoncé qu’il déclarerait «volontiers prochainement Docteur de l’Église avec le titre de doctor unitatis», docteur de l’unité de l’Église, saint Irénée de Lyon. Irénée fut le deuxième évêque de Lyon, entre 177 et 202.
Il est l’un des Pères de l’Église et le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Défenseur de la gnose, il s’est illustré par sa dénonciation du gnosticisme. Il est mort martyr, victime d’un édit de Septime Sévère.
Pèlerinage marial d’espérance à Loango au Congo-Brazzaville
Pèlerinage marial à Loango
En vue de la bonne préparation spirituelle à la célébration du jubilé ordinaire de 2025, l’archidiocèse de Pointe-Noire a organisé samedi 28 septembre 2024 la première édition du pèlerinage Marial à Loango, porte d’entrée de l’évangélisation au Congo, avec pour thème «Marie, Témoin de l’Espérance».
La première édition du pèlerinage marial à Loango a été inaugurée par Mgr Abel Liluala, archevêque métropolitain de Pointe-Noire. Elle a aussi marqué le 69ème anniversaire de l’érection du diocèse de Pointe-Noire, fondé en 1955 et élevé au rang d’archidiocèse le 30 mai 2020.
Environ cinq mille personnes venues des paroisses de cette circonscription ecclésiastique ont fait la procession en prière avec la statue de la vierge Marie, la veille de la nouvelle année pastorale 2024-2025. A cette occasion, Mgr Liluala a invité ses diocésains à une véritable conversion, et à être les hommes et femmes de l’espérance, à la suite de Marie.
Des pèlerins d’espérance
Pour cette première édition, la procession Mariale a débuté à la chapelle Saint-Jean Paul II de Loubou avec à sa tête la statue de la Vierge Marie. Durant deux heures et demie, les «pèlerins de l’espérance», selon le thème choisi par le Saint Père François pour le jubilé de 2025, ont parcouru près de 10 kilomètres, une marche ponctuée par les prières, les chants mariaux et les moments de recueillement.
Les fidèles, dans un esprit de prière et de méditation, ont été placés par «carrés» des paroisses selon le nombre des doyennés. A la tête de ces carrés se trouvaient les curés, suivant leurs paroisses respectives, sous la supervision de l’abbé Alphonse Taty Boumba, chargé de la pastorale diocésaine.
Ce cortège religieux solennel a connu son couronnement à la place du Premier Centenaire de l’évangélisation à Loango où une foule immense s’est réunie pour la messe animée par la chorale diocésaine de l’archiconfrérie Saint-Michel Archange.
Aux sources de l’évangélisation en terre Congo-brazzavilloise
Dans son homélie, l’archevêque de Pointe-Noire a souligné que ce pèlerinage diocésain revêtait une importance cruciale. Les pèlerins «sont venus se ressourcer en ce lieu de leur engagement collectif dans la foi», car à Loango a été semée pour la première fois la graine de l’Évangile par l’entremise des vaillants missionnaires venus des terres lointaines, a expliqué Mgr Liluala.
Dans cette localité, a poursuivi le prélat, ont été célébrés pour la première les sacrements et a été érigée la première église d’Afrique Centrale.
L’espérance grandit dans la prière
A la suite de Marie, inscrivons-nous à l’école de l’espérance pour apprendre l’alphabet de la volonté de Dieu. Oui, c’est dans la prière que l’on apprend à discuter la volonté de Dieu et qu’on grandit dans l’espérance, a déclaré l’archevêque.
«Si personne ne m’écoute plus encore. Si je ne peux plus parler à personne, je peux toujours parler à Dieu. S’il n’y a plus personne qui peut m’aider là où il s’agit d’une nécessité ou d’une attente qui dépasse la capacité humaine d’espérer, lui peut m’aider. Si je suis relégué dans une extrême solitude, il est toujours présent. Celui qui prie n’est jamais seul. La prière est donc le lieu idéal pour exercer et apprendre l’espérance», a souligné le prélat.
La dévotion mariale va de pair avec la conversion
Pour conclure, admirant la pratique de la dévotion mariale par plusieurs communautés, groupements, mouvements et services ainsi que dans les familles de l’archidiocèse, Mgr Liluala a recommandé aux curés, aux aumôniers et à tous les responsables des mouvements d’apostolat à vocation mariale de pratiquer les dévotions selon l’esprit de la lettre apostolique Marialis cultus du Pape Paul VI dont nous célébrons le cinquantenaire cette année.
Pour cette nouvelle année pastorale 2024-2025, l’archevêque de Pointe-Noire invite ses diocésains à une véritable conversion, et à être les hommes et femmes de l’espérance. La deuxième édition de ce pèlerinage marial aura lieu en septembre 2025, toujours à Loango, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de l’érection du diocèse de Pointe-Noire.
1. — La fête célébrée aujourd’hui est une manifestation de reconnaissance pour les succès remportées par le peuple chrétien grâce au Rosaire de Marie ; c’est surtout le témoignage le plus beau et le plus autorisé de la valeur de cette prière.
Notre-Dame du Rosaire icône russe
La liturgie du jour est un commentaire et une amplification du Rosaire. La fête nous apprend qu’honorer le Rosaire, c’est honorer Marie, puisqu’il consiste à méditer la vie de la Vierge, en répétant pieusement l’Ave Maria, « Je vous salue, Marie ».
C’est justement sous cet aspect que l’Église loue le Rosaire et le recommande avec tant d’insistance aux fidèles : « Oui, Seigneur, fais qu’en méditant ces mystères par le Rosaire de la Vierge Marie, nous imitions les exemples qu’ils proposent et obtenions ce qu’ils promettent ».
Le Rosaire bien récité est, tout à la fois, prière et enseignement. Ses mystères nous révèlent que, dans la vie de la Vierge, tout est apprécié en fonction de Dieu : ses joies et ses allégresses sont de celles qui font plaisir à Dieu, tandis que ses douleurs coïncident, pour ainsi dire, aux douleurs mêmes de Dieu qui, s’étant fait Homme, a voulu souffrir pour les péchés de l’humanité.
La joie de Marie, c’est Jésus : être sa Mère, l’étreindre dans ses bras, l’offrir à l’adoration du monde, le contempler dans la gloire de la Résurrection, s’unir à lui au ciel. La douleur de Marie, c’est la Passion de Jésus : Le voir trahi, flagellé, couronné d’épines, crucifié à cause de nos péchés.
Tel est le premier fruit qu’il nous faut retirer de la récitation du Rosaire : juger les événements de notre vie par rapport à Dieu ; nous réjouir de ce qui lui plaît, de ce qui nous unit à lui, souffrir à cause de ce qui nous éloigne de lui et est cause de la Passion et de la mort de Jésus.
2. — Le second fruit de la récitation quotidienne du Rosaire, c’est la pénétration des mystères du Christ, par et avec Marie, qui nous en entrouvre la porte. Le Rosaire nous aide à pénétrer les ineffables grandeurs de l’Incarnation, de la Passion et de la gloire de Jésus. Qui, mieux que Marie, a compris et vécu ces mystères ? Qui mieux qu’elle peut nous en donner l’intelligence ?
Mettons-nous en contact avec Marie, pendant la récitation du Rosaire, pour l’accompagner dans les diverses étapes de sa vie, et nous pourrons recueillir quelque chose des sentiments de son cœur dans le déroulement des mystères dont elle fut le témoin, et notre âme en sera merveilleusement nourrie.
De cette manière, le Rosaire se transformera en une méditation, en une contemplation même, sous la conduite de Marie. Tel est justement ce que veut la Sainte Vierge. Les Ave répétés sans cesse, doivent exprimer l’attitude de l’âme qui s’efforce de s’élever vers Marie, de s’élancer vers elle pour être prise par elle et introduite à comprendre les mystères divins. « Ave Maria ! » « Je vous salue, Marie ! » disent les lèvres, et le cœur murmure : « Enseignez-moi, ô Marie, à connaître et aimer Jésus, comme Vous l’avez connu et aimé. »
Réciter le Rosaire de cette façon demande le recueillement. Avant de commencer, l’âme se demande à qui elle va parler et qui elle est, pour mieux savoir comment se comporter. Récité dans un véritable esprit de dévotion, le Rosaire devient un moyen très efficace pour cultiver la piété mariale, pour pénétrer dans l’intimité de Notre-Dame et celle de son divin Fils.
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LE ROSAIRE, ENCORE ET TOUJOURS PRIÈRE POUR LA PAIX UNIVERSELLE (JEAN XXIII)
« O saint Rosaire de Marie, quelle douceur que de te voir égrainé dans les mains des innocents, des saints prêtres, des âmes pures, des jeunes et des vieillards, de tous ceux qui apprécient la valeur et l’efficacité de la prière, brandi par des foules innombrables et pieuses comme un emblème et un étendard prometteur de paix dans les cœurs et de paix pour toutes les nations ! »
« La paix, au sens humain et chrétien, cela veut dire la pénétration dans les âmes du sens de la vérité, de la justice, de la parfaite fraternité entre les peuples, qui dissipe tout danger de discorde et de confusion, qui oriente les volontés de tous et de chacun vers la doctrine évangélique, vers la contemplation des mystères et des exemples de Jésus et de Marie, devenus familiers à la dévotion universelle, vers l’effort de chaque âme, de toutes les âmes, pour pratiquer parfaitement la loi sainte, cette loi qui, en réglant l’intimité des cœurs, rectifie les actions de chacun, les fait tendre à l’accomplissement de la paix chrétienne, délice de la vie humaine, avant-goût des joies sans ombre et éternelles. »
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PRIÈRE DE SAINT ALPHONSE DE LIGUORI
« O Marie, puisque vous m’aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous détenez le pouvoir de changer les cœurs, prenez donc mon cœur et transformez-le… Faites de moi votre digne fils, fille.
Que les autres vous demandent ce qu’ils veulent, santé, richesses, avantages terrestres ; pour moi, je vous demande, ô ma Mère, ce que vous-même désirez de moi et qui vous tient le plus au cœur.
Vous, si humble, obtenez-moi l’humilité…
Vous si patiente dans les douleurs de cette vie, obtenez-moi la patience dans les contrariétés.
Vous toute pleine d’amour pour Dieu, obtenez-moi le don du saint et pur amour.
Vous, toute charité envers le prochain, demandez pour moi la charité envers tous, surtout envers ceux qui me sont opposés…
Seule ma négligence à recourir à vous, seul mon manque de confiance dans votre secours, peuvent m’empêcher de recourir à vous. »