Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Neuvaine à sainte Bernadette – Deuxième jour

Deuxième jour de la neuvaine – Sainte Bernadette, choisie car la plus pauvre

Bernadette Lourdes 1858
Bernadette Lourdes 1858

Lors de la troisième apparition, le 18 février, Bernadette promet de venir à la grotte pendant quinze jours, s’ensuivra ce qu’il est convenu d’appeler « la quinzaine des apparitions », du 19 février au 4 mars 1858, au cours desquelles Bernadette ira tous les jours à la grotte.

L’apparition ne se produit cependant que douze fois au cours de cette quinzaine. Ce temps est aussi celui du début d’une affluence grandissante de pèlerins et de curieux vers la grotte, ce qui provoque quelques articles dans la presse locale, l’ouverture d’enquêtes par le commissaire puis par le procureur impérial de Lourdes, ainsi que l’embarras du conseil municipal et du curé.

A la suite de cette quinzaine, Bernadette reste un long temps sans revenir à la grotte. Elle y retournera ponctuellement les 25 mars, 7 avril et 16 juillet pour les trois dernières apparitions. Pendant cette période, de mars à juillet 1858, la police, le procureur et le préfet tentent de mettre fin à l’affluence des pèlerins vers la grotte tandis que le conseil municipal se demande quelle attitude adopter et que le clergé reste sur la réserve.

Prière de Bernadette – mai 1866

« Que mon âme était heureuse, ô bonne Mère, quand j’avais le bonheur de vous contempler!

Que j’aime à me rappeler ces doux moments passés sous vos yeux pleins de bonté et de miséricorde pour nous.
Oui, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu’à terre pour apparaître à une faible enfant et lui communiquer certaines choses, malgré sa grande indignité.
Aussi, quel sujet d’humilité n’a-t-elle pas. Vous, la Reine du Ciel et de la terre, avez bien voulu vous servir de ce qu’il y avait de plus faible selon le monde.
O Marie, donnez à celle qui ose se dire votre enfant cette précieuse vertu d’humilité.
Faites, ô tendre Mère, que votre enfant vous imite en tout et pour tout, en un mot que je sois une enfant selon votre Cœur et Celui de votre cher Fils.

Prières quotidiennes

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Le Pape demande aux forces armées de toujours protéger la vie humaine

Le Pape demande aux forces armées de toujours protéger la vie humaine

Lors de son homélie au cours de la messe ce dimanche 9 février, le Pape François a invité les forces armées à toujours travailler pour un monde plus fraternel et plus humainAu terme de la Messe célébrée sur la Place Saint-Pierre à l’occasion du Jubilé des Forces Armées, de la Police et de la Sécurité, il a appelé les militaires, les policiers et les agents de sécurité rassemblés à Rome pour leur jubilé, à toujours être vigilants contre la tentation de cultiver un esprit de guerre. Puis il a dirigé la récitation de l’Angélus avec les quelque 30 000 participants à l’événement jubilaire.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 9 février 2025

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Chers frères et sœurs,

Avant de conclure la célébration, je voudrais saluer tous ceux qui ont donné vie à ce pèlerinage jubilaire des Forces Armées, de la Police et de la Sécurité. Je remercie les éminentes autorités civiles pour leur présence et, pour leur service pastoral, les Ordinaires militaires et les Chapelains.

J’étends mon salut à tous les militaires du monde, et je voudrais rappeler l’enseignement de l’Église à ce sujet. Le Concile Vatican II dit : « Ceux qui, au service de leur patrie, exercent leur profession dans les rangs de l’armée, doivent aussi se considérer comme serviteurs de la sécurité et de la liberté de leurs peuples » (Constitution pastorale Gaudium et spes, 79).

Ce service armé doit être exercé uniquement en cas de légitime défense, jamais pour imposer sa domination sur d’autres nations, toujours dans le respect des conventions internationales concernant les conflits (voir ibid.) et, surtout, dans le respect sacré de la vie et de la création.

Frères et sœurs, prions pour la paix, dans l’Ukraine tourmentée, en Palestine, en Israël et dans tout le Moyen-Orient, au Myanmar, au Kivu, au Soudan. Que les armes se taisent partout et que soit entendu le cri du peuple qui demande la paix !

Nous confions nos prières à l’intercession de la Vierge Marie, Reine de la Paix.

Angelus  Domini


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Neuvaine à sainte Bernadette – Premier jour

Neuvaine à sainte Bernadette

Introduction

Bernadette Lourdes 1858
Bernadette Lourdes 1858

Fille aînée d’une famille de meunier que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes, dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.

En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.

En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.

Elle meurt le 16 avril 1879. Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps, retrouvé intact, repose depuis 1925 dans une châsse en verre dans la Chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.

Associés de la Médaille Miraculeuse, que cette neuvaine avec Bernadette nous encourage à ne pas craindre d’être malade, faible, plus pauvre. Car c’est précisément ce genre d’âme que le ciel choisit.

Premier jour de la neuvaine – Sainte Bernadette, toujours malade

Bernadette Soubirous naquit au moulin de Boly, au pied du château fort de Lourdes, le 7 janvier 1844, de François Soubirous, meunier, et de Louise Castérot.

Au XIXe siècle, la France est marquée par des épidémies de choléra récurrentes. Celle de 1854-1855 aurait fait 150 000 morts en France dont une trentaine à Lourdes. Tout le monde craint cette maladie et lorsqu’à l’automne 1855, Bernadette âgée de 11 ans tombe malade, ses parents sont persuadés qu’elle a contracté le choléra.

Bernadette est de santé fragile depuis l’enfance, elle souffre en particulier de fréquentes crises d’asthme.

Elle avait 14 ans quand l’Immaculée l’appellera à être sa confidente et sa messagère, en février 1858. Elle rentrait alors de Bartrès, où elle avait passé quatre mois chez sa nourrice. Elle habitait alors avec ses parents, ses frères et sœur dans une profonde misère au Cachot.

Petite Bernadette, en taille, en santé, en culture, prie pour moi et pour le monde entier.

Grande Bernadette en humilité, en goût du service des pauvres, en acceptation de toutes sortes de souffrances, prie pour moi et pour le monde entier.

Que les pécheurs deviennent plus généreux, plus ouverts au Christ. Amen.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Prières quotidiennes (page 2)