Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Neuvaine à Marie Médiatrice 5

Neuvaine à Marie Médiatrice – cinquième jour

Ô Vierge Marie, quand une âme vous a rencontrée….

Marie Porte du Ciel
Marie Porte du Ciel

Vous, Marie, qui avez partagé ses peines, ses souffrances, ses difficultés, ses combats, Vous, Marie,  qui avez participé avec Lui le plus intimement à l’œuvre de la Rédemption, Vous, Marie, l’espérance des désespérés, Lumière des égarés, refuge dans tous les dangers, dans toutes les détresses. Vous êtes le chemin qui mène à Jésus.

Bienheureuse Vierge Marie, vous êtes appelée : « la Porte du ciel. » Nous voulons vous faire connaître et vous faire aimer. L’Homme-Dieu avait dit : «Je suis la porte; celui qui entre par moi trouvera les pâturages.» (Jean X, 9)

Or, comment la bienheureuse Mère du Christ est-elle la porte du ciel si son divin Fils se donne lui-même ce titre mystérieux ? La douce Mère de la grâce divine est la porte qui mène à Jésus-Christ. L’Homme-Dieu ouvre seul aux élus le sanctuaire de la vision béatifique. Marie est le portique sacré qui touche au divin médiateur.

Voulons-nous donc arriver un jour dans les immortelles régions où la divine essence se montre a découvert aux enfants de la gloire éternelle ? Allons à Marie. Prenons le chemin qui conduit à cette douce Mère des élus, et elle nous ouvrira le portique mystérieux qui mène à Jésus.

La Très-Sainte Mère de Dieu est donc notre médiatrice auprès de Jésus-Christ, comme Jésus-Christ notre médiateur auprès de son Père.

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….

Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.

Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….

Césaire, évêque d’Arles, Père de l’Église

Césaire, évêque d’Arles, Père de l’Église

Césaire d’Arles – retable de la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras

Né près de Chalon-sur-Saône en Bourgogne vers 470, Césaire se fit moine à l’abbaye de Lérins, à l’âge de 20 ans. Malade, son abbé l’envoya se faire soigner à Arles et c’est là qu’il se lia d’amitié avec l’évêque auquel il succéda en 503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths, les Ostrogoths, puis en 536 les Francs.

Maltraité par les Goths, il connaît la prison et l’exil avant d’être reconnu innocent. Face à eux, encore païens, il se fit l’avocat de la population gallo-romaine. Il présida six importants conciles provinciaux, dont le célèbre concile d’Orange en 529 pour sa formulation théologique de la grâce, contre les Pélagiens.

Il fonda auprès de son église en 507 le premier monastère de femmes sous la direction de sa sœur Casarie, ce qui est à l’époque, en Gaule, une grande innovation. Il leur rédigea des Règles, synthèse des traditions égyptiennes et augustiniennes.

Il fut un très grand évêque, un de ceux qui donnèrent à l’Église des Gaules une doctrine, une prédication, une discipline et une culture. Âme de prière, prédicateur inlassable, il transforma son Église.

Père des pauvres et des orphelins, il fut l’admirable défenseur de la cité en ces temps de calamité publique…. Il composa des sermons simples et vivants que les prêtres devaient lire aux fêtes pour l’enseignement du peuple. Dans ces homélies simples, il a fait passer le plus assimilable de la pensée de saint Augustin. Nous avons encore de lui deux cent cinquante sermons.

Il mourut le 27 août 543, la veille de la fête de saint Augustin après avoir gouverné son diocèse pendant quarante an.

«Il semble que la terre promise représente assez bien la sainte Vierge Marie. Pourquoi ne l’entendrions-nous pas ainsi, puisqu’Isaïe nous l’a effectivement promise si longtemps auparavant, lorsqu’il a dit :  ‘qu’une Vierge concevrait dans son sein et enfanterait un fils’, et que le Roi prophète nous dit : ‘que la vérité est sortie de la terre’, c’est-à-dire de Marie. »

« Nous qui sommes en ce siècle des voyageurs et des étrangers, nous devons nous rappeler continuellement que nous ne sommes pas encore arrivés chez nous. » (Saint Césaire)

Bienheureux Jean-Paul 1er

Bienheureux Jean-Paul 1er

Jean-Paul I
Jean-Paul I

Il fut le premier pape à parler à la première personne et à ne pas utiliser le pluriel de majesté, portant sur le trône de Pierre son activité pastorale antérieure, menée en se faisant proche des gens, capable d’écoute et d’empathie.

Le pape Jean-Paul Ier était un homme d’une culture solide et profonde, mais jamais élitiste, capable de la filtrer à travers une authentique attitude d’humilité. ‘Humilitas’ fut d’ailleurs sa devise épiscopale, inspirée de celle de Saint Charles Borromée, qu’il voulut également voir figurer sur les armoiries papales, avec les trois étoiles, symbole des trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité.

Albino Luciani est né à Canale d’Agordo, près de Belluno (Italie), le 17 octobre 1912. Sa famille était pauvre, ce qui, comme il le rappelle lui-même, lui a permis d’apprendre à connaître la faim et donc, plus tard, à comprendre les besoins des gens.

À l’âge de 11 ans, il est entré au séminaire interdiocésain et, cinq ans plus tard, au Séminaire Grégorien de Belluno pour ses études secondaires, philosophiques et théologiques. En 1935, il est ordonné diacre, puis prêtre la même année. À l’automne 1937, alors qu’il n’avait que 25 ans, le père Albino fut appelé à Belluno pour occuper le poste de vice-recteur du Séminaire Grégorien et, en même temps, pour enseigner la théologie aux lycéens.

À partir de là, il parcourt la hiérarchie ecclésiastique : évêque de Vittorio Veneto en 1958, patriarche de Venise en 1970 et, en 1973, il est créé cardinal par Paul VI.

Enfin, il est élu pape le 26 août 1978 sous le nom de Jean-Paul 1er, en l’honneur de ses deux derniers prédécesseurs. Il meurt environ un mois plus tard, à l’âge de 65 ans, le 28 septembre 1978.

Immédiatement après la mort du pape Albino Luciani, des demandes d’introduction de la cause de canonisation ont été formulées par des fidèles de nombreuses régions du monde. Le processus a commencé en 1990 et s’est achevé le 13 octobre 2021, lorsque le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret relatif à un miracle attribué à son intercession.

Le 4 septembre 2022, le pape François a proclamé sur la place Saint-Pierre que « le vénérable serviteur de Dieu Jean-Paul 1er, pape, soit désormais appelé bienheureux et qu’il soit célébré chaque année dans les lieux et selon les règles établies par le droit le 26 août ».