En transmettant au monde le signe apporté par Marie, sainte Catherine accomplit sa mission : faire connaître à l’univers la Vierge «conçue sans péché». « Avec sainte Catherine, nous vous contemplons Marie, vous la toute pure Mère de Dieu ».
LA MÉDAILLE DE MARIE IMMACULÉE
Catherine dit: « autour de la médaille, je lus, en lettres d’or, l’invocation suivante : «Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.»
Marie, par la médaille, vous nous dites votre identité: vous êtes l’Immaculée Conception (conçue sans péché). Dès le premier instant de votre vie, vous avez été associée à la victoire de Jésus Ressuscité.
Marie, vous êtes tout accueil à l’Amour de Dieu. En vous contemplant, nous comprenons davantage la sainteté à laquelle Dieu nous appelle.
(Pendant la neuvaine*, confession et participation à l’eucharistie sont vivement recommandées)
Ô Vierge Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère, avec la plus vive confiance dans votre puissante intercession tant de fois manifestée au moyen de votre Médaille, nous vous supplions humblement de bien vouloir nous obtenir les grâces que nous vous demandons si cela peut nous aider à grandir dans l’Amour de Dieu et de nos frères. Amen ! (demander une grâce personnelle)
Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré dans l’attitude de médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier, nous remettons entre vos mains et nous confions à votre Cœur nos supplications.
Daignez les présenter à votre Divin Fils et les exaucer si elles sont conformes à la Volonté Divine et utiles à nos âmes. Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous des rayons de vos grâces, en éclairant nos esprits, en purifiant nos cœurs, afin que, sous votre conduite, nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité. Amen.
Notre Père … Je vous salue Marie …
Prière de la Neuvaine
Marie, conçue sans péché,
Sur vous est venu le Saint Esprit
Et vous nous avez donné votre fils.
Ô Marie, confidente de sainte Catherine,
Apprenez-nous à nous asseoir au pied du Seigneur
Pour écouter sa Parole et la garder dans notre cœur.
Ô Marie, debout au pied de la Croix,
Conduisez-nous au pied de l’autel
Pour devenir une offrande agréable au Père.
Ô Marie, Mère de l’Église,
Vous portez le monde et l’offrez à Dieu
Priez pour nous qui avons recours à vous.
Ô Marie, comblée de grâces,
Répandez vos rayons de lumière
Sur chacun d’entre nous qui vous le demandons.
Ô Marie, icône de l’humilité.
Donnez-nous de porter la sainte Médaille
Signe de notre amour pour les cœurs de Jésus et Marie.
Ô Marie, Servante du Seigneur,
Aidez-nous à vivre de charité comme sainte Catherine
Qui ne cesse d’intercéder en notre faveur. Amen
Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Sainte Catherine Labouré priez pour nous.
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! Sainte Catherine Labouré, priez pour nous.
Pour faire cette neuvaine dans l’esprit de sainte Catherine Labouré : demandons-lui de mettre en nous quelque chose de son amour si filial envers la Très Sainte Vierge, et surtout de nous aider à croire, comme elle, à son Amour si maternel pour nous. Demandons-lui d’aimercomme elle la Vierge Marie, Notre Mère.
Luc 1, 46-55 : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais. »
Présentation de Marie au Temple – église – la-Rivière-Saint-Sauveur – 14 – FR
Marie est le modèle de l’Église, qui comme elle, se consacre au service de son Dieu par un don total de tout son être.
Si notre âme est un temple où Dieu veut demeurer, il convient que Marie y soit » présentée » : il faut que nous ouvrions notre âme à Marie, afin qu’elle vive dans ce temple, – notre temple personnel.
Puisque l’Église entière, puisque toute l’assemblée des fidèles est le corps du Christ et le Temple de Dieu, considérons la fête d’aujourd’hui comme la Présentation de Marie dans ce Temple, – la sainte Église universelle. Ce Temple qu’est l’Église catholique rend aujourd’hui hommage à ce Temple qu’est Marie.
Si notre âme est temple où Dieu veut demeurer, il est bon que Marie y soit «présentée» et que nous ouvrions à Marie notre âme, notre temple personnel. Et puisque l’Église entière, toute l’assemblée des fidèles, est corps du Christ et Temple de Dieu, prenons la fête d’aujourd’hui comme la Présentation de Marie dans ce Temple, la sainte Église universelle, l’Église catholique qui rend aujourd’hui hommage à Marie.
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Marie, nous ne savons pas si vous avez été physiquement présentée et consacrée dans le Temple. Cependant, votre dévotion à Dieu a certainement été très forte tout au long de votre vie. Votre plus grand «oui» a bien sûr été de dire oui à être la mère du Messie à l’Annonciation.
Mais vous avez continué à dire «oui» aux plans fous de Dieu tout au long de votre vie. Vous avez accouché dans une étable. Vous avez dû vous enfuir en Égypte. Vous avez perdu Jésus dans le temple. Vous avez regardé Jésus accomplir des miracles et être moqué. Vous avez même dû dire «oui» pour le voir mourir sur la croix.
Vous êtes le modèle pour dire «oui» à la volonté folle de Dieu, même si vous ne la comprenez pas pleinement. Pouvez-vous m’aider à faire de même? Je veux dire ce «oui» implacable. Je veux croire et avoir confiance que Dieu sait ce qui est le mieux, même quand je ne peux pas le voir. Je veux pouvoir effectuer le changement comme vous l’avez fait.
Lorsque vous avez été présenté à Dieu dans le Temple en tant que fille, vous n’aviez aucune idée de ce qui vous attendait à travers cet engagement. Moi non plus. Mais je veux quand même faire cette dédicace. S’il vous plaît, aidez-moi, Mary. Aide-moi à faire confiance à Dieu, aide-moi à surmonter mes peurs et mes doutes.
Pourriez-vous aussi prier pour mes intentions? Je porte tellement de choses lourdes sur mon âme, y compris: (Déclarez ici vos intentions) Ô Dieu, je veux mieux Te connaître et t’aimer. Merci pour toutes les bénédictions de ma vie. Aide-moi à continuer à dire oui à ta volonté!
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
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« Marie s’exerçait au Temple à l’exercice de la prêtrise, offrant les victimes à Dieu et offrant en foi Jésus-Christ, sous autant de figures qu’il y avait d’hosties, voyant en attente le sacrifice de celui qui devait sauver le monde et qui, en même temps serait le prêtre, la victime et le temple de son propre et divin sacrifice.
Que volontiers elle offrait ces victimes, avec quel amour faisait-elle ces fonctions, n’ayant rien de plus aimable que la vue de Jésus-Christ, le tenant toujours dans ses mains en esprit pour le sacrifier à Dieu ! O Prêtre saint et admirable, prêtre invisible, prêtre d’esprit, prêtre divin vivant en terre et faisant ses saintes fonctions sans être vue des hommes, mais honorée seulement des esprits bienheureux et chérie de Dieu même. » Jean-Jacques Olier
Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père
Audience générale: retrouver le jardin de Dieu pour affronter les défis
Ce mercredi 19 novembre, lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le Souverain pontife a médité sur la spiritualité pascale et l’écologie intégrale. Poursuivant le cycle de catéchèse jubilaire entièrement consacré à «Jésus-Christ notre espérance», Léon XIV a appelé les fidèles à entrer dans une véritable conversion écologique. S’appuyant sur l’encyclique Laudato si’, de son prédécesseur, le Pape a invité les fidèles à cultiver, à garder la Création, et non à la détruire.
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LÉON XIV
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 19 novembre 2025
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Cycle de catéchèse – Jubilé 2025. Jésus-Christ notre espérance IV. La résurrection du Christ et les défis du monde actuel. 5. Spiritualité pascale et écologie intégrale
Chers frères et sœurs, bonjour, bienvenu !
En cette année jubilaire consacrée à l’espérance, nous réfléchissons à la relation entre la Résurrection du Christ et les défis du monde actuel, c’est-à-dire nos défis. Parfois, Jésus, le Vivant, veut aussi nous demander : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? ». En effet, on ne peut pas relever seul les défis, et les larmes sont un don de vie lorsqu’elles purifient nos yeux et libèrent notre regard.
L’évangéliste Jean attire notre attention sur un détail que nous ne trouvons pas dans les autres Évangiles : en pleurant près du tombeau vide, Marie-Madeleine ne reconnut pas immédiatement Jésus ressuscité, mais pensa qu’il s’agissait du gardien du jardin.
En effet, dès le récit de l’enterrement de Jésus, au coucher du soleil du Vendredi saint, le texte était très précis : « À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus. » (Jn 19, 40-4141-42).
C’est ainsi que s’achève, dans la paix du sabbat et la beauté d’un jardin, la lutte dramatique entre les ténèbres et la lumière qui s’est déclenchée avec la trahison, l’arrestation, l’abandon, la condamnation, l’humiliation et la mise à mort du Fils, qui « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1).
Cultiver et garder le jardin est la tâche originelle (cf. Gn 2, 15) que Jésus a porté à son accomplissement. Ses dernières paroles sur la croix – « Tout est accompli » (Jn 19, 30) – invitent chacun à retrouver cette même tâche, sa tâche. C’est pourquoi, « inclinant la tête, il rendit l’esprit » (v. 30).
Chers frères et sœurs, Marie-Madeleine n’eut donc pas tout à fait tort croyant rencontrer le gardien du jardin ! Elle devait en effet réentendre son nom et comprendre sa tâche de la part de l’Homme nouveau, celui qui, dans un autre texte de Jean, dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5).
Le pape François, dans l’encyclique Laudato sì, nous a montré l’extrême nécessité d’un regard contemplatif : s’il n’est pas le gardien du jardin, l’être humain en devient le destructeur. L’espérance chrétienne répond donc aux défis auxquels l’humanité tout entière est aujourd’hui confrontée en s’arrêtant dans le jardin où le Crucifié a été déposé comme une semence, pour ressusciter et porter beaucoup de fruits.
Le Paradis n’est pas perdu, mais retrouvé. La mort et la résurrection de Jésus sont ainsi le fondement d’une spiritualité de l’écologie intégrale, en dehors de laquelle les paroles de la foi restent sans prise sur la réalité et les paroles des sciences restent en dehors du cœur.
« La culture écologique ne peut pas se réduire à une série de réponses urgentes et partielles aux problèmes qui sont en train d’apparaître par rapport à la dégradation de l’environnement, à l’épuisement des réserves naturelles et à la pollution. Elle devrait être un regard différent, une pensée, une politique, un programme éducatif, un style de vie et une spiritualité qui constitueraient une résistance » (Laudato sì, 111).
C’est pourquoi nous parlons d’une conversion écologique, que les chrétiens ne peuvent séparer du changement de cap que leur demande de suivre Jésus. Le revirement de Marie, en ce matin de Pâques, en est le signe : ce n’est que par la conversion dans la conversion que nous passons de cette vallée de larmes à la nouvelle Jérusalem.
Ce passage, qui commence dans le cœur et qui est spirituel, modifie l’histoire, nous engage publiquement, active la solidarité qui, dès à présent, protège les personnes et les créatures de la convoitise des loups, au nom et par la force de l’Agneau Pasteur.
Ainsi, les fils et les filles de l’Église peuvent aujourd’hui rencontrer des millions de jeunes et d’autres hommes et femmes de bonne volonté qui ont entendu le cri des pauvres et de la terre en laissant leur cœur s’en émouvoir. Nombreux sont également ceux qui souhaitent, à travers une relation plus directe avec la création, une nouvelle harmonie qui les conduise au-delà de tant de déchirures.
D’autre part, « Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l’ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance. Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s’entende ; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde » (Ps 18, 1-45).
Que l’Esprit nous donne la capacité d’écouter la voix de ceux qui n’ont pas de voix. Nous verrons alors ce que nos yeux ne voient pas encore : ce jardin, ou Paradis, vers lequel nous allons seulement en accueillant et en accomplissant chacun sa propre tâche.
* * *
Je salue les pèlerins de langue française, venus du Sénégal, de Belgique et de France, en particulier les prêtres de Toulouse accompagnés de leur évêque, l’Hospitalité bordelaise et le Collège Stanislas de Paris. Demandons à l’Esprit-Saint d’éclairer notre regard et d’inspirer nos actions pour discerner dans le livre de la création, la main généreuse du Créateur et de savoir préserver ce trésor pour les générations futures.
Que Dieu vous bénisse.
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Résumé de la catéchèse du Saint-Père :
Chers frères et sœurs,
en cette Année jubilaire de l’espérance, nous contemplons la résurrection du Christ face aux défis du monde actuel. Comme Marie Madeleine au matin de Pâques, Jésus nous interroge : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? ». Ce n’est pas anodin que l’Évangile évoque le jardin où Jésus a été déposé.
De même près du tombeau, Marie Madeleine ne reconnaît pas d’emblée le Christ et le prend pour le gardien du jardin. Ce lieu rappelle la mission originelle de l’humanité : cultiver et garder. Sur la croix, Jésus a aimé jusqu’à la fin et, en ressuscitant, il accomplit cette mission et inaugure l’œuvre de l’Homme nouveau qui fait « toutes choses nouvelles ».
Ainsi, le Paradis n’est pas perdu, mais retrouvé. La mort et la résurrection de Jésus deviennent le fondement d’une spiritualité de l’écologie intégrale, où la foi et la science se rejoignent dans un même regard contemplatif sur la création. Comme l’enseigne le Pape François une conversion du cœur, un style de vie nouveau sont nécessaires.
Cette conversion écologique, inséparable de la conversion chrétienne, nous fera passer de la vallée de larmes à la nouvelle Jérusalem. Elle nous engage concrètement à protéger les personnes et les créatures de la convoitise des loups, par la force de l’Agneau Pasteur. Alors, nos yeux s’ouvriront sur le Jardin retrouvé, ce Paradis promis, où chacun accomplit, dans l’amour, la tâche confiée par Dieu.