Si les hommes ne croient pas en Celui que Dieu a envoyé, ils ne croient pas non plus véritablement en Dieu. Ils demeurent dans la mort spirituelle puisque la vie est offerte en lui. Hélas ! ils ne croient pas, comme le montre le verset 30. Au lieu de cela, ils demandent un miracle, suggérant que, s’il était suffisamment spectaculaire, il produirait de la foi dans leur cœur.
Comme ils supposent que Jésus va leur rappeler le miracle de la multiplication des pains et des poissons, auquel ils viennent d’assister, ils essaient de ne pas lui accorder de l’importance, en faisant référence au miracle de la manne, donnée à leurs pères dans le désert par Moïse pendant quarante ans.
Ceci amène la déclaration catégorique du verset 32. Ce n’est pas Moïse, mais Dieu qui a donné ce pain du ciel qui n’est qu’une image du véritable pain. Le vrai pain venu du ciel est donné par Dieu, révélé comme Père par Celui qui est ce don. Il est descendu lui-même du ciel comme Celui qui donne la vie au monde.
Dans le domaine de la nature, le pain entretient seulement la vie et ne la donne absolument pas ; mais le spirituel transcende toujours le physique. Le symbole sert à diriger nos pensées vers ce qui est divin, mais il ne peut jamais en contenir la plénitude. Ici Jésus est Celui qui donne la vie et Celui qui l’entretient.
Il agit ainsi en relation avec le monde et non pas seulement avec la petite nation juive au milieu de laquelle il vit. Nous avons déjà remarqué cette caractéristique : la Parole devenue chair ne peut être limitée, dans sa lumière et sa puissance génératrice de vie, à un cercle plus étroit que le monde.
Leur réponse, au verset 34, semble plus encourageante ; il n’y a pourtant aucune foi, comme le montre le verset 36. Elle conduit toutefois le Seigneur à se présenter lui-même, d’une manière précise et claire, comme le pain de vie. Il dit aussi que chaque besoin sera satisfait, si on vient à lui avec une foi véritable. Il accorde le don de l’Esprit qui conduit à la satisfaction du cœur, comme au chapitre 4.
De même ici, si on reçoit Jésus par la foi, on est comblé. Toute la plénitude de la divinité nous est révélée dans la connaissance de lui-même, et nous pouvons nous l’approprier. C’est cela qui satisfait. Ces hommes ne montrent aucune intention de venir à lui, mais le Père agit dans ses desseins et sa grâce ; il va donc y avoir une réponse.
C’est dans ce cadre que se trouve cette merveilleuse affirmation de 1’Évangile, si rassurante : « Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi ». Au chapitre 3, nous voit que personne n’a reçu son témoignage, et que pourtant quelques-uns l’ont reçu ! Maintenant, pour la première fois, nous découvrons ce qui se cache derrière ce paradoxe.
La grâce souveraine du Père a donné des hommes au Fils, et ceux-ci, sans exception, viennent à lui. Ces heureuses personnes sont conduites vers lui, dans la mesure où elles en sont conscientes, par diverses choses qui varient suivant les cas. Par-dessus tout, il y a cependant, comme explication finale, ce don du Père àu Christ ; un don d’amour, pourrions-nous dire.
Tous ceux que le Père a donnés viennent ; aucun de ceux qui viennent n’est mis dehors par le Fils. Il en est ainsi non seulement à cause de sa propre grâce et de son amour personnel pour de telles âmes, mais parce qu’elles sont le don du Père. C’est aussi parce que le vrai but de la venue de Jésus est d’accomplir la volonté du Père et de révéler ainsi son cœur.
Le Père a donné ces hommes pour qu’en venant au Fils, ils reçoivent de lui la vie et ce qui l’entretient ; ainsi ils pourront être vraiment heureux parce que le Père leur a été révélé. Il est impossible qu’il y ait désaccord entre le don du Père et le fait d’être reçu par le Fils.
En observant le contexte et la signification de ce passage, nous voyons avec quelle justesse et avec quel bonheur l’évangéliste dirige une âme inquiète, qui se tourne vers le Christ et qui est près de venir à lui, vers ces paroles d’or : « Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi ».
F.B. Hole 1937 dans Edification (traduit de l’anglais)
Vierge Marie – chapelle du Ré Profond 49 St Sigismond
On voit Marie revenant du Calvaire avec Jean dans un tragique silence. Une statue ambulante pourrait servir à figurer cette Reine des martyrs. Mais ayant tout goûté de la souffrance, la Mère douloureuse aura ce qu’il faut pour devenir la Mère des consolations.
Les trois jours passent, et voici que s’inaugure, après la Résurrection, la brève survie terrestre à laquelle l’Ascension viendra mettre un terme.
Durant ce temps de vie entre terre et ciel, Jésus apparut-il à sa Mère ? Notre cœur penche à le croire; nous aimons contempler celle que la douleur n’a pu abattre, enfin prosternée par cette immense joie. Mais le fait n’est pas sûr. L’Évangile ne dit rien de tel. Les manifestations de Jésus entrent dans le plan que révèle toute sa vie : elles sont utilitaires.
Il s’agit du salut. Il s’agit de nous, et nous serions mal venus de nous en plaindre, fût-ce par sensibilité filiale. On vous oublie, Marie, dès que votre consolation ne confère point à l’œuvre. Ici, les apparitions sont des témoignages ; elles visent les Apôtres troublés et le monde incrédule; elles n’ont point affaire à vous, ô céleste.
Jésus dira à Thomas : « Bienheureux ceux qui ont cru sans avoir vu » : de l’avoir cru ressuscité sans l’avoir vu, vous, humble fidèle unie à tous les fidèles, n’est-ce pas une des raisons pour lesquelles « toutes les générations vous appelleront bienheureuse » ?
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Ce souci exclusif de l’œuvre, qui peut-être a privé Marie d’une consolation, lui a demandé en tout cas un incomparable sacrifice : celui de survivre. Que fera-t-elle en ce monde, sans Jésus? N’est-il pas tout pour elle, et peut-il se concevoir, entre ce monde et son cœur, d’autre attache?
Cela est vrai. Pourtant l’œuvre subsiste, et le divin Ouvrier ne survit-il pas avec elle ? Marie n’est plus de ce monde; mais l’Église que Jésus a fondée n’en est pas davantage. « Notre fréquentation est au ciel », dit l’Apôtre. Si le chrétien vit au ciel dans la mesure de sa foi et de son amour, la Vierge peut tout ensemble garder l’intimité de Jésus et une proximité bienfaisante à l’égard de son œuvre.
Ainsi le devez-vous, Mère, à qui le corps mystique de votre Fils n’appartient pas moins que l’autre. A son berceau vous avez veillé : vous n’abandonnerez pas le berceau de son Église. Elle a besoin de vous pour conserver l’inspiration de son départ, diriger ses premières démarches, fixer l’esprit de son Christ, traverser sans faiblir les premières épreuves.
S’il y a une jeune humanité qui console Dieu et qui, au retour des gibets où le suspend l’inconscience pécheresse, garde le culte saint et prépare les lendemains réparateurs, ne devez-vous pas en être?
Du reste, l’attestation est là. On lit dans les Actes des Apôtres : « Ils persévéraient tous dans un même esprit, dans la prière, avec quelques femmes et Marie, Mère de Jésus, et ses frères. » (Actes, i, ili.) C’est la première vision de l’Église autour de la Vierge-Mère.
A la Pentecôte, quand l’Église naît définitivement par la grâce de sa Confirmation, Marie est là qui d’une certaine manière l’engendre, en raison de ses rapports solidaires avec Celui qui en est la tête et Celui qui en est l’âme. Du Christ et de l’Esprit, elle-même reçoit sans doute alors sa Confirmation. Ses dons de sagesse et d’amour se précisent, en vue de son rôle qui prend en cet instant une forme sociale.
Voilà sa Vie Publique à elle. Cette vie s’inaugure, comme celle de son Fils, par une manifestation de l’Esprit.
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Quelle grâce, pour notre Église au berceau, que cette maternelle présence I C’est comme un Évangile vivant, en attendant que s’écrive l’autre. Marie atteste les mystères de la Naissance et de la Vie cachée ; elle communique de la vie prêcheresse la moelle vivifiante et l’esprit secret.
Par elle, Jésus peut dire, même après son départ vers son Père : « Encore un peu de temps et vous me reverrez. » Bienheureuse concession, dont on ne peut mesurer le prix par l’intelligence, mais que pèse le cœur.
L’Eucharistie, le Paraclet, Marie; la « Présence réelle », la présence en l’esprit, et la présence du Christ en une douce effigie qu’on peut bien appeler son autre moi humain, son double : quoi de plus précieux et quoi de plus délicat comme trésor spirituel accordé à l’institution naissante?
Ce ne sera qu’un commencement. L’Église déployée, la place unique de Marie au cœur de cette société des âmes, moins visible et moins sensible à nos cœurs de chair, n’en est que plus marquée et plus solennelle.
Jésus est le Chef; les apôtres et leurs successeurs sont ses représentants; les fidèles sont les membres; Marie, associée au Chef, Mère du Chef non pas seulement selon la chair, mais par vocation spirituelle, se trouve être, par lui, Mère de la troupe qu’il préside, Mère de sa fraternelle Assemblée.
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N’oublions pas que c’est elle, la première, lorsque Dieu voulut se donner, qui voulut librement le recevoir, et que le ciel attendit d’elle, en quelque sorte, l’agrément de sa créature. Par son Fiat, fut inaugurée cette diffusion du divin dont l’Église est l’organe.
Elle a donc à l’égard de l’Église un caractère de source, de principe; elle en est vraiment la Mère, et ce qui nous fait voir en elle comme le côté humain du salut, c’est précisément cette proximité spirituelle avec l’institution qui sauve.
Marie, unie au Cœur humano-divin qui anime l’Église, est, conjointement avec lui, le cœur de l’Église. Tous les hommes sont un en elle comme ils sont un en lui, et ils vont, sous cette double influence inégale et cette double conduite, à la vie éternelle.
La liturgie en fait foi. Marie est toujours associée à Jésus dans les invocations rituelles. Au cœur même du Saint-Sacrifice, dans le Canon, son nom revient par deux fois. Tout au long de l’office canonial, on l’invoque. Elle est toujours en tête du cortège des saints, quand on les fait défiler devant nous.
Marie est la « Reine du clergé ». La vie sociale de l’Église lui fait une place assez apparente, et des monuments de toute espèce, nous l’avons rappelé, en fournissent l’attestation.
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Enfin, la douce présidence de Marie est doublée, en faveur de l’Église, d’un rôle de défense inattendu au premier abord, mais tout simple. On s’étonnerait à tort de l’entendre qualifier, à l’instar de l’Épouse du Cantique, « terrible comme une armée rangée en bataille ».
L’Épouse était redoutable aux ennemis de l’amour en considération de son charme ; Marie, pour la même raison, est redoutable au mal. Son charme spirituel est sa force. Sa beauté, l’attirance de ses vertus et de son cœur, la féminité de son accueil jointe à la majesté de sa personne et à l’éminence d’un rang qui la fait toute-puissante pour l’intercession : voilà les armes dont elle dispose.
Le bruit de son nom clément ferme la gueule des bêtes méchantes et criardes; l’eurythmie de sa démarche, quand elle s’avance dans les domaines que visite l’esprit de foi, rassure la cité des âmes plus que la tour flanquée de boucliers qui faisait la sécurité de la Sion antique.
« Tour de David », elle l’est, cette fille du psalmiste guerrier et mystique. L’Église, audacieusement, et en dépit de ce que certains croient des évidences, chante à cette puissance pacifique : « Seule, tu as détruit toutes les hérésies dans l’univers entier. »
Et c’est vrai. Les hérésies, ces divisions entre hommes et ces coupures entre l’homme et Dieu, trouvent leur ruine dans les vertus que Marie représente, dans le nœud de vérités que son cas personnel manifeste au centre de la foi, dans la sainteté dont elle est le plus parfait modèle uniquement humain.
Et comme cette sainteté, ces vertus et ces vérités essentielles sont garanties en perpétuelle possession par elle et par son Fils, solidairement, à l’Église dont ils sont à eux deux le cœur, les hérésies n’y peuvent prévaloir; leur attaque est brisée d’avance; ces « portes de l’enfer » ne résistent pas à la candeur de la Vierge très pure et très prudente.
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« Secours des chrétiens », comme on l’appelle encore, elle vient en aide aux chrétiens dans toutes les crises qui les secouent, dans tous les périls qui les menacent, à l’encontre de tous les ennemis qui sont les siens mêmes. Elle écarte, elle calme, au besoin elle jugule, de sa paisible main.
A coup sûr, on ne peut demander que Marie soit victorieuse sans nous là où il s’agit d’une libre victoire pour nous; il faut que le chrétien coopère; mais si le salut individuel dépend de chacun, le salut de l’Église ne dépend que de ses hautes sauvegardes. Marie, portant son Fils, porte avec lui la vérité, la paix et la béatitude; elle chasse toute erreur et dissipe toute crainte.
Elle n’abandonne pas plus l’Église qu’elle n’abandonne son Fils; elle ne laissera pas choir l’édifice plus que l’Enfant. Elle est l’Arche de l’Alliance, et cette arche est ferme.
Reste à prendre sa part, encore une fois, de ce que Marie procure à l’Église par sa maternité agissante. Mais ce n’est pas sans elle que nous est réclamé ce concours. La « Reine de tous les saints » est aussi la Reine des aspirants à la sainteté, voire de ceux qui attendent la sanctification la plus nécessaire.
Le « Refuge des pécheurs » est à nous. Marie admet que nous lui disions : Mère de l’Église qui par Jésus et par vous est la « Sainte Église », faites que cette sainteté où nous fûmes plongés par le baptême nous imprègne et nous transfigure, qu’au besoin elle nous ressuscite.
Priez pour nous « Sainte Mère de Dieu » ; veillez sur nous, soyez-nous un canal de grâce, « Mère de la divine grâce » ; dirigez nos vœux, nos pas, nos cœurs là où vous êtes vous-même, Mère des saints du ciel.
P. Sertillanges
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
Lors du Regina Coeli de ce 3e dimanche de Pâques, le Pape a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à transmettre la joie de notre rencontre avec le Christ avec notre famille, notre communauté et nos amis. Ce Christ, qui continue de nous surprendre comme les disciples au Cénacle, lors du dîner de Pâques. «Nous avons souvent du mal à parler de notre rencontre avec Jésus, mais chacun pourrait en dire autant.»
LE PAPE FRANÇOIS
REGINA COELI
Place Saint-Pierre
Troisième dimanche de Pâques, 14 avril 2024
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Chers frères et sœurs, bonjour, bon dimanche !
Aujourd’hui, l’Évangile nous ramène au soir de Pâques. Les apôtres sont réunis au cénacle, lorsque les deux disciples reviennent d’Emmaüs et racontent leur rencontre avec Jésus. Et tandis qu’ils expriment la joie de leur expérience, le Ressuscité apparaît à toute la communauté.
Jésus arrive au moment où ils partagent l’histoire de la rencontre avec Lui. Cela me fait penser que c’est bien de partager, c’est important de partager la foi. Cette histoire nous fait réfléchir sur l’importance de partager la foi en Jésus ressuscité.
Chaque jour, nous sommes bombardés de mille messages. Beaucoup sont superficielles et inutiles, d’autres révèlent une curiosité indiscrète ou, pire encore, naissent de ragots et de malice. C’est une nouvelle qui ne sert à rien, en fait ça fait mal.
Mais il y a aussi de bonnes nouvelles, positives et constructives, et nous savons tous à quel point il est agréable d’entendre de bonnes choses dire et à quel point nous nous sentons mieux lorsque cela se produit. Et c’est aussi agréable de partager les réalités qui, pour le meilleur ou pour le pire, ont marqué nos vies, afin d’aider les autres.
Pourtant, il y a une chose dont nous avons souvent du mal à parler. On a du mal à parler de quoi ? De la plus belle chose que nous ayons à raconter : notre rencontre avec Jésus. Chacun de nous a rencontré le Seigneur et il nous est difficile d’en parler.
Chacun de nous pourrait en dire beaucoup : voir comment le Seigneur nous a touchés et partager cela, non pas en enseignant aux autres, mais en partageant les moments uniques où nous avons perçu le Seigneur vivant, proche, qui a allumé la joie, la joie dans nos cœurs, des larmes séchées, qui transmettaient confiance et consolation, force et enthousiasme, ou pardon, tendresse. Nous devons partager et transmettre ces rencontres que chacun de nous a faites avec Jésus. Il est important de le faire en famille, dans la communauté, entre amis.
Tout comme il est bon de parler des bonnes inspirations qui nous ont guidés dans la vie, des bonnes pensées et des bons sentiments qui nous aident tant à avancer, aussi des efforts et des efforts que nous déployons pour comprendre et progresser dans la vie de foi, peut-être même de se repentir et de revenir sur nos pas.
Si nous faisons cela, Jésus, tout comme ce qui est arrivé aux disciples d’Emmaüs le soir de Pâques, nous surprendra et rendra nos rencontres et nos environnements encore plus beaux.
Essayons donc de nous souvenir, maintenant, d’un moment fort de notre vie, d’une rencontre décisive avec Jésus. Tout le monde l’a fait, chacun de nous a fait la rencontre du Seigneur. Faisons un peu de silence et réfléchissons : quand ai-je trouvé le Seigneur ? Quand le Seigneur s’est-il approché de moi ? Nous réfléchissons en silence.
Et ai-je partagé cette rencontre avec le Seigneur pour rendre gloire au Seigneur lui-même ? Et aussi, ai-je écouté les autres lorsqu’ils me parlent de cette rencontre avec Jésus ?
Que Notre-Dame nous aide à partager la foi pour faire de nos communautés toujours plus des lieux de rencontre avec le Seigneur.
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Après le Regina Coeli
Chers frères et sœurs !
Je suis dans la prière et avec inquiétude, voire douleur, les nouvelles qui sont arrivées ces dernières heures sur l’aggravation de la situation en Israël en raison de l’intervention de l’Iran. Je lance un appel sincère pour qu’il soit mis fin à toute action susceptible d’alimenter une spirale de violence risquant d’entraîner le Moyen-Orient dans un conflit encore plus grave.
Personne ne devrait menacer l’existence des autres. Au lieu de cela, que toutes les nations défendent la paix et aident les Israéliens et les Palestiniens à vivre dans deux États, côte à côte, en toute sécurité. C’est leur désir profond et légitime, et c’est leur droit ! Deux États voisins.
Parvenons rapidement à un cessez-le-feu à Gaza et suivons la voie des négociations avec détermination. Aidez cette population tombée dans une catastrophe humanitaire et libérez immédiatement les otages kidnappés il y a des mois ! Quelle souffrance ! Nous prions pour la paix. Assez de guerre, assez d’attentats, assez de violence ! Oui au dialogue et oui à la paix !
Aujourd’hui, en Italie, nous célébrons la centième Journée nationale de l’Université catholique du Sacré-Cœur, sur le thème « Question pour l’avenir ». Les jeunes entre désenchantement et désir. » J’encourage cette grande Université à poursuivre son important service éducatif, fidèle à sa mission et attentive aux besoins de la jeunesse et de la société d’aujourd’hui.
Je vous souhaite à tous la bienvenue, Romains et pèlerins venus d’Italie et de nombreux pays.
Je salue avec affection les enfants de diverses parties du monde, qui se souviennent que les 25 et 26 mai, l’Église vivra la première Journée mondiale de l’enfance. Merci! J’invite tout le monde à accompagner par la prière le chemin vers cet événement – la Première Journée des Enfants – et je remercie ceux qui travaillent à sa préparation.
Et à vous, jeunes, je dis : je vous attends ! Vous tous! Nous avons besoin de votre joie et de votre désir d’un monde meilleur, d’un monde en paix. Prions, frères et sœurs, pour les enfants qui souffrent des guerres – ils sont nombreux ! – en Ukraine, en Palestine, en Israël, dans d’autres parties du monde, au Myanmar. Nous prions pour eux et pour la paix.
Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !