Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Neuvaine de la Visitation 1

Neuvaine de la Visitation – Du 23 au 31 mai

Introduction

visitation - Frere Francois - chapelle Saint-Vincent-de-Paul Paris
visitation – Frere Francois – chapelle Saint-Vincent-de-Paul Paris

Luc 1, 39-45 : « En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.

Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

La Vierge Marie, à l’annonce de la grossesse de sa cousine par l’archange Gabriel, se met en route pour être aux côtés d’Élisabeth, enceinte de six mois de Jean-Baptiste. Les deux femmes se retrouvent. A peine la salutation de Marie retentit-elle aux oreilles d’Élisabeth que l’enfant qu’elle porte tressaille de joie en elle. L’évangéliste Luc précise qu’aussitôt, Élisabeth fut remplie de l’Esprit-Saint, déclarant Marie « pleine de grâce » et « Mère du Seigneur ».

Le mystère de la Visitation nous propose, en condensé, toutes les dimensions du Salut apporté par Jésus : Leçons de charité et de zèle, de prévenance et d’amabilité ! Leçons de mortification, d’humilité, de sanctification des actions communes et des relations nécessaires avec le monde !

Marie se déplace, en hâte pour aider Élisabeth. Cette neuvaine, proposée par l’Association de la Médaille Miraculeuse, nous fera comprendre qui est notre Mère du ciel. Elle vient toujours au secours de ses enfants de la terre qui ont besoin d’aide. Elle le fait guidée par Jésus et l’Esprit Saint.

Premier jour de la neuvaine – Marie, très humble

Lc 2,25 : « Syméon, attendait la consolation d’Israël »

Sainte Marie, vous apparteniez aux âmes humbles et grandes en Israël. Et c’est vous qui avez apportez à Élisabeth, et à tout le peuple, la consolation tant attendue. Je ne prétends pas et je ne suis pas digne que vous me visitiez sur la terre par votre présence visible, comme vous avez visité tant de vos serviteurs.

Je borne mon désir à vous voir un jour face à face régner dans le ciel, pour vous aimer davantage et vous remercier de tout le bien que vous m’avez fait. A présent, je ne vous demande que de me visiter par votre miséricorde, il me suffit que vous priiez pour moi.

« Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie à sa cousine Élisabeth. Je voudrais méditer avec vous ce mystère qui montre comment Marie affronte le chemin de sa vie, avec beaucoup de réalisme, d’humanité, de sens du concret. Trois mots résument le comportement de Marie : écoute, décision, action ; ce sont des mots qui indiquent une route pour nous aussi devant ce que le Seigneur nous demande dans notre vie. » Pape François le 31 mai 2013

Priez donc, ô Marie ! Et recommandez-moi à votre Fils. Vous connaissez mieux que moi mes misères et mes besoins.

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !

Prières quotidiennes –> voir page 2

l’humilité, porte d’entrée de toutes les vertus

l’humilité, porte d’entrée de toutes les vertus

Concluant son cycle de catéchèses sur les vices et les vertus, le Pape a médité mercredi 22 mai sur l’humilité lors de l’audience générale, place Saint-Pierre. Il a souligné que l’humilité est une force invincible, seule vertu source de paix dans le monde et dans l’Église.

 

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PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 15 mai 2024

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Résumé de la catéchèse

Chers frères et sœurs,

Avec la vertu de charité nous arrivons aujourd’hui au point culminant de notre cycle sur les vertus. Parce qu’elle est l’œuvre de l’Esprit Saint en nous, la charité nous vient de Dieu et nous unit à Lui. Elle nous invite à aimer Dieu et le prochain comme Dieu lui-même ; c’est pourquoi elle diffère d’un simple amour, puisque « Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment » nous dit Jésus (Lc 6,32).

Il existe un amour plus grand, qui vient de Dieu et qui est ordonné à Dieu, qui nous permet d’aimer Dieu, de devenir ses amis, et nous permet d’aimer notre prochain comme Dieu l’aime, avec le désir de partager l’amitié avec Dieu. C’est un amour exigeant parce la charité s’étend à nos ennemis, eux-aussi fils de Dieu, et nous ouvre au pardon !

Catéchèse – Les vices et les vertus – 19. La charité

Chers frères et sœurs, bonjour !

Aujourd’hui, nous allons parler de la troisième vertu théologale, la charité. Les deux autres, rappelons-le, étaient la foi et l’espérance ; aujourd’hui, nous parlerons de la troisième, la charité. C’est le point culminant de tout l’itinéraire que nous avons suivi avec les catéchèses sur les vertus.

Penser à la charité dilate immédiatement le cœur, élargit l’esprit conformément aux paroles inspirées de Saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens. En conclusion de ce merveilleux hymne, Saint Paul cite la triade des vertus théologales et s’exclame : « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité. » (1 Co 13, 13).

Paul adresse ces paroles à une communauté qui était loin d’être parfaite dans l’amour fraternel : les chrétiens de Corinthe étaient plutôt querelleurs, il y avait des divisions internes, il y avait ceux qui prétendaient avoir toujours raison et qui n’écoutaient pas les autres, les considérant comme inférieurs. À ceux-là, Paul rappelle que la science enfle, tandis que la charité édifie (cf. 1 Co 8,1).

L’Apôtre rapporte ensuite un scandale qui touche même le moment de plus grande unité d’une communauté chrétienne, à savoir la « Cène du Seigneur », la célébration eucharistique : même là, il y a des divisions, et il y a ceux qui en profitent pour manger et boire en excluant ceux qui n’ont rien (cf. 1 Co 11, 18-22).

Face à cela, Paul porte un jugement sévère : « Lorsque vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est plus la cène du Seigneur que vous prenez » (v. 20), vous avez un autre rituel, qui est païen, ce n’est pas la cène du Seigneur.

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Qui sait, peut-être que personne dans la communauté de Corinthe ne pensait commettre un péché et que les paroles dures de l’apôtre semblaient un peu incompréhensibles pour eux. Ils étaient probablement tous convaincus d’être de bonnes personnes et, si on les avait interrogés sur l’amour, ils auraient répondu que certainement l’amour était une valeur très importante, tout comme l’amitié et la famille.

Aujourd’hui encore, l’amour est sur les lèvres de tous, sur les lèvres de tant d' »influenceurs » et dans les refrains de tant de chansons. On parle tant de l’amour, mais qu’est-ce que l’amour ?

« Mais qu’en est-il de l’autre amour ? semble demander Paul aux chrétiens de Corinthe. Non pas l’amour qui monte, mais celui qui descend ; non pas celui qui prend, mais celui qui donne ; non pas celui qui apparaît, mais celui qui est caché.

Paul s’inquiète du fait qu’à Corinthe – comme parmi nous aujourd’hui – il y a de la confusion et que la vertu théologale de l’amour, celle qui vient seulement de Dieu, on n’en fasse aucun cas. Et si, même en paroles, tous assurent qu’ils sont de bonnes personnes, qu’ils aiment leur famille et leurs amis, en réalité, de l’amour de Dieu, ils n’en savent que très peu.

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Les chrétiens de l’Antiquité disposaient de plusieurs mots grecs pour définir l’amour. Finalement, c’est le mot « agapè » qui s’est imposé, que nous traduisons habituellement par « charité ». Car en vérité, les chrétiens sont capables de tous les amours du monde : eux aussi tombent amoureux, plus ou moins comme cela arrive à tout le monde. Ils connaissent eux aussi la gentillesse de l’amitié.

Ils vivent aussi l’amour de la patrie et l’amour universel pour toute l’humanité. Mais il y a un amour plus grand, un amour qui vient de Dieu et qui est dirigé vers Dieu, qui nous permet d’aimer Dieu, à devenir ses amis, et qui nous permet d’aimer notre prochain comme Dieu l’aime, avec le désir de partager l’amitié avec Dieu.

Cet amour, à cause du Christ, nous pousse là où humainement nous n’irions pas : c’est l’amour pour le pauvre, pour ce qui n’est pas aimable, pour celui qui ne nous aime pas et n’est pas reconnaissant. C’est l’amour pour ce que personne n’aimerait, même pour son ennemi. Même pour l’ennemi. Cet amour est “théologal”, cet amour vient de Dieu, c’est l’œuvre de l’Esprit Saint en nous.

Jésus prêche dans le Sermon sur la montagne : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant » (Lc6,32-33).

Et il conclut : « Aimez vos ennemis – nous sommes habitués à dire du mal des ennemis- aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. » (v. 35). Souvenons-nous de ceci : « Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour « . Ne l’oublions pas !

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Dans ces paroles, l’amour se révèle comme une vertu théologale et prend le nom de charité.  L’amour est charité. Nous nous apercevons immédiatement qu’il s’agit d’un amour difficile, voire impossible à pratiquer si l’on ne vit pas en Dieu. Notre nature humaine nous fait spontanément aimer ce qui est bon et beau.

Au nom d’un idéal ou d’une grande affection, nous pouvons même être généreux et accomplir des actes héroïques. Mais l’amour de Dieu va au-delà de ces critères. L’amour chrétien embrasse ce qui n’est pas aimable, offre le pardon, – Qu’il est difficile de pardonner ! Combien d’amour faut-il pour pardonner ! –

L’amour chrétien bénit ceux qui maudissent, alors que nous avons l’habitude, face à une insulte ou à une malédiction, de répondre par une autre insulte, par une autre malédiction. C’est un amour si audacieux qu’il semble quasi impossible, et pourtant c’est la seule chose qui restera de nous. L’amour est la « porte étroite » par laquelle nous devons passer pour entrer dans le Royaume de Dieu.

En effet, au soir de la vie, nous ne serons pas jugés sur l’amour générique, nous serons jugés précisément sur la charité, sur l’amour que nous avons eu concrètement. Et Jésus nous dit ceci, c’est tellement beau : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). C’est ce qu’il y a de beau, de grand dans l’amour. Allons de l’avant et courage !

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Je salue cordialement les pèlerins francophones. Je vous invite à entrer dans l’amitié avec Dieu qui nous unit à Lui et se manifeste dans l’amour de charité envers tous ! Que l’Esprit Saint vienne accomplir l’œuvre qu’il a commencée en vous ! Dieu vous bénisse !

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APPEL

Mes pensées se tournent vers les chères populations d’Afghanistan, durement touchées par les tragiques inondations qui ont fait de nombreuses victimes, dont des enfants, et qui continuent de détruire de nombreuses habitations. Je prie pour les victimes, en particulier les enfants et leurs familles, et j’appelle la Communauté internationale à fournir l’aide et le soutien nécessaires pour protéger immédiatement les plus vulnérables.

Et prions pour la paix: n’oublions pas l’Ukraine martyrisée; n’oublions pas la Palestine, Israël, la Birmanie. Prions pour la paix, prions pour tous les peuples qui souffrent de la guerre. Tous ensemble, avec un grand cœur, prions pour qu’il y ait une paix définitive, et pas de guerre, pas de guerre. Parce que la guerre est toujours une défaite: toujours!


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l »Association de la Médaille Miraculeuse

se nourrir de l’Esprit, écouter la Parole de Dieu

se nourrir de l’Esprit, écouter la Parole de Dieu

Au Regina Caeli de la Pentecôte, le Pape a développé ce qui a déjà été souligné dans l’homélie de la messe célébrée à Saint-Pierre.L’invitation est d’être « les échos de la douce voix du Consolateur les uns pour les autres », car dire de bonnes paroles est à la portée de tous, « c’est plus facile qu’insulter, que se mettre en colère ».

SOLENNITÉ DE LA PENTECÔTE

LE PAPE FRANCESCO

REGINA CAÉLI

Place Saint-Pierre
dimanche 19 mai 2024

[Multimédia]

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Chers frères et sœurs, joyeuse Pentecôte, bonjour !

Aujourd’hui, solennité de la Pentecôte, nous célébrons la descente du Saint-Esprit sur Marie et les Apôtres. Dans l’Évangile de la liturgie, Jésus parle de l’Esprit Saint et dit qu’il nous enseigne « tout ce qu’il a entendu » (voir Jean 16, 13). Mais que signifie cette expression ? Qu’est-ce que le Saint-Esprit a entendu ? De quoi cela nous parle-t-il ?

Il nous parle avec des mots qui expriment des sentiments merveilleux, comme l’affection, la gratitude, la confiance, la miséricorde. Des paroles qui nous font prendre conscience d’une relation belle, lumineuse, concrète et durable comme l’amour éternel de Dieu : les paroles que se disent le Père et le Fils.

Ce sont précisément les paroles d’amour transformatrices, que l’Esprit Saint répète en nous, et qu’il est bon que nous écoutions, car ces paroles font naître et font grandir dans nos cœurs les mêmes sentiments et intentions : ce sont des paroles fécondes.

C’est pourquoi il est important que nous nous nourrissions chaque jour de la Parole de Dieu, de la Parole de Jésus, inspirée par l’Esprit. Et je dis souvent : lisez un morceau de l’Évangile, ayez un petit Évangile de poche et emportez-le avec nous, en profitant des moments favorables.

Le prêtre et poète Clemente Rebora, parlant de sa conversion, écrit dans son journal: «Et la Parole a fait taire mes bavardages!» (Curriculum vitae) La Parole de Dieu fait taire nos bavardages superficiels et nous fait dire des paroles sérieuses, de belles paroles, des paroles joyeuses.

«Et la Parole a fait taire mon bavardage». L’écoute de la Parole de Dieu fait taire les bavardages. C’est ainsi qu’il faut laisser de l’espace en nous à la voix du Saint-Esprit. Et puis dans l’Adoration – n’oublions pas la prière d’adoration en silence – surtout la prière simple et silencieuse, comme l’est l’adoration.

Et là pour dire de bonnes paroles en nous-mêmes, les dire au cœur pour pouvoir les dire aux autres, plus tard, les uns pour les autres. Et ainsi nous voyons qu’ils viennent de la voix du Consolateur, de l’Esprit.

Chers frères et sœurs, lire et méditer l’Évangile, prier en silence, dire de bonnes paroles, ne sont pas des choses difficiles, non, nous pouvons tous les faire. C’est plus facile que d’insulter, de se mettre en colère… Et puis on se demande : quelle place ont ces mots dans ma vie ? Comment puis-je les cultiver, pour mieux écouter l’Esprit Saint et devenir son écho pour les autres ?

Que Marie, présente à la Pentecôte avec les Apôtres, nous rende dociles à la voix de l’Esprit Saint.

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Après le Regina Caeli

Chers frères et sœurs !

Le Saint-Esprit est Celui qui crée l’harmonie, l’harmonie ! Et il le crée à partir de réalités différentes, parfois même contradictoires.

Aujourd’hui, fête de Pentecôte, prions l’Esprit Saint, Amour du Père et du Fils, pour qu’il crée l’harmonie dans les cœurs, l’harmonie dans les familles, l’harmonie dans la société, l’harmonie dans le monde entier ; que l’Esprit accroisse la communion et la fraternité entre les chrétiens de confessions différentes ; donner aux dirigeants le courage de poser des gestes de dialogue qui conduisent à la fin des guerres.

Les nombreuses guerres d’aujourd’hui : pensons à l’Ukraine – ma pensée va en particulier à la ville de Kharkiv, qui a subi une attaque il y a deux jours – ; pensons à la Terre Sainte, à la Palestine, à Israël ; pensons à de nombreux endroits où il y a des guerres. Puisse l’Esprit conduire les dirigeants des nations et nous tous à ouvrir les portes de la paix.

J’exprime ma gratitude pour l’accueil et l’affection des Véronais hier ! Merci merci. Je pense en particulier à la prison de Vérone, je pense aux détenus, aux détenus qui m’ont témoigné une fois de plus que la vie, l’humanité et l’espoir palpitent derrière les murs d’une prison. Mes sincères remerciements vont à tout le personnel pénitentiaire, et en particulier à la directrice, le Dr Francesca Gioieni.

Je vous salue tous, pèlerins de Rome et de différentes parties de l’Italie et du monde. Je salue en particulier ceux du Timor-Leste – je vous rendrai bientôt visite ! –, ceux de Lettonie et d’Uruguay ; ainsi que la communauté paraguayenne de Rome, qui célèbre la Vierge de Caacupé, et la Mission catholique portugaise de Lucerne.

Je salue les enfants de l’Immaculée Conception ; Je salue les Sœurs qui sont là, bravo ! Je salue les fidèles de Bénévent, Porto Azzurro et Terracina, ainsi que l’Institut « Caterina di Santa Rosa » de Rome.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt ! »


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Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse