Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

PENTECÔTE

PENTECÔTE

L’apparition du Saint Esprit est fort significative de son action sur l’Église. Toutes les modalités : la date, 50 jours après Pâques, la forme visible des langues de feu, le bruit comme d’un vent violent, tout cela met cette Pentecôte en parallèle avec la première apparition de Dieu sur le Sinaï au milieu des éclairs et du tonnerre (cf. Ex. 19, 16-20).

Alors, Dieu avait conclu avec le peuple hébreu une Alliance, dont les clauses constitueraient la loi judaïque. Mais ce contrat restait imparfait et fragile, parce que les hommes ont toujours eu de la peine à mettre en pratique des commandements extérieurs et contraignants.

De même, la religion chrétienne paraîtra nécessairement gênante et bien exigeante, aussi longtemps que le chrétien y voit premièrement une morale.

Ce qu’apporte l’Esprit Nouveau, promis par les prophètes, puis par le Christ, c’est une conversion atteignant cette fois notre cœur lui-même, de telle sorte que nous nous mettions comme spontanément (c’est-à-dire sous l’impulsion intime et personnelle de l’Esprit filial qui nous habite) à « aimer ce que Dieu nous commande et à désirer ce qu’il nous offre ».

Dès lors, en pratiquant notre vie chrétienne, nous suivrons l’attrait à la fois de l’Esprit Saint et de notre propre cœur.

D. C. J.-N.

Pentecôte

PENTECÔTE

Pentecôte
Pentecôte

L’on entendit tout à coup un-grand bruit comme d’un vent impétueux qui venait du cielIl parut en même temps comme des langues de feu qui se partagèrent et qui s’arrêtèrent sur chacun d’eux. Aussitôt, ils furent tous remplis du Saint-Esprit »

A Noël nous célébrons la naissance du Christ dans son Corps matériel ; aujourd’hui, c’est la naissance de l’Église, de tous ceux qui ont été régénérés dans son Corps mystique.

Comment les disciples s’étaient-ils préparés à. ce grand événement ? Ils « persévéraient dans la prière » avec Marie ; ils étaient tous « d’un même cœur », sous la conduite de Pierre, se tenant prêts à raconter « les merveilles de Dieu » à « toutes les nations qui sont sous, le ciel ». Oui, la prière et l’action, voilà les marques d’un véritable chrétien.

Demandons à Dieu d’affermir ce qu’il a « opéré parmi nous » au jour de notre Baptême et de notre Confirmation. Demandons-lui aussi de « goûter » les choses de l’Esprit et de profiter « de sa consolation » dans la lutte de l’Église et de l’âme contre « le prince de ce monde ».

SAMEDI VIGILE DE LA PENTECÔTE

SAMEDI VIGILE DE LA PENTECÔTE

« Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y ait un Esprit Saint ». Combien de chrétiens semblent en être là, malgré leur catéchisme malgré leur baptême « dans l’eau et dans l’Esprit », malgré leur confirmation même ? Tout cela est si lointain et, semble-t-il, tellement inopérant !

Raison de plus pour s’apprêter, en cette Vigile, à une célébration aussi attentive que possible de la Pentecôte et de son octave. Les textes du missel en effet nous permettent de relire à peu près tout l’essentiel de ce qui nous a été révélé sur le Saint-Esprit par Notre Seigneur lui-même, ou par l’expérience de l’Église des premiers temps.

Nous en pénétrerons d’autant mieux le sens que nous méditerons ces textes à l’occasion de la fête elle-même. Car le Saint-Esprit est amour et vie. On ne le découvre guère en faisant des explications sur son compte, mais par l’expérience.

Or, celle-ci nous est offerte précisément dans cette communauté de vie que l’eucharistie nous assure – plus solennellement à l’occasion de ces fêtes -en vous réunissant au Christ et à son Père comme à tous les hommes, dans et par l’amour. C’est d’ailleurs ce que nous annonce l’Évangile, où se trouve la clef de tous nos rapports avec l’Esprit : « Vous, vous le connaissez parce qu’il demeure en vous, et qu’il est en vous » (Jn 14, 17).