Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Saint Joseph, gardien et protecteur de l’Église

Saint Joseph, gardien et protecteur de l’Église

En ce jour de Saint Joseph, voici un texte que nous  vous proposons pour méditer sur le gardien et protecteur de l’Église :

Pour nous, citoyens de l’Église, qui trouvons en elle l’essentiel de notre vie, la vie qui doit durer éternellement, la fête célébrée le 19 mars en l’honneur de saint Joseph doit être une grande fête, puisque saint Joseph a été constitué par Dieu gardien et protecteur de l’Église et que l’Église ne peut grandir et se développer sans sa vigilante protection.

Saint Joseph-charpentier et la Sainte Famille mosaïque
Saint Joseph-charpentier et la Sainte Famille mosaïque

Avons-nous suffisamment conscience de ce rôle actuel, efficace, vivant, de saint Joseph ? Savons-nous suffisamment nous mettre sous sa garde et demeurer avec lui dans tout ce que nous faisons pour la croissance de l’Église ? Sans doute n’a-t-on pas toujours assez compris pourquoi saint Joseph exerce ce rôle.

C’est tout simplement que la vie de l’Église n’est absolument rien d’autre que la vie même de Jésus se continuant en tous ceux qui sont ses membres, en tous ceux qui, par le baptême et dans la fidélité à leur baptême, ont renoncé à leur vie propre pour ne plus vivre que de sa vie à Lui, en tous ceux que l’ensemble des signes sacramentels a greffés sur sa vie pour n’être plus avec Lui qu’un seul corps vivant comme les branches avec le tronc.

Entre l’Église et Jésus, il y a identité. La croissance et le développement de l’Église n’est absolument rien d’autre que la croissance et le développement de la vie de Jésus dans l’humanité. Chaque pas fait par l’Église est un pas fait par la vie du Christ sur les chemins de l’histoire humaine à travers les siècles et les régions de la terre.

Or, qui donc a été constitué le gardien et le protecteur de Jésus, qui donc a veillé à chaque seconde sur Lui à Bethléem, à Nazareth, dans la fuite en Égypte, qui donc a guidé chacun de ses pas ? Saint Joseph.

Les dons de Dieu sont sans repentance : c’est là le rôle qu’il a reçu pour l’éternité et qu’il ne cesse pas d’exercer jusqu’à la fin des temps ; jusqu’à ce que la croissance de la vie du Christ soit achevée dans la constitution complète et définitive de l’Église triomphante, Jésus est en croissance dans l’histoire, Jésus est enfant et adolescent parce que sa vie est naissante en la plupart des hommes, des pays, des milieux humains, donc sous la garde de saint Joseph.

Saint Joseph est donné par là tout entier à une œuvre qui n’est en rien pour lui. Lui n’est pas le vrai père de Jésus : il en exerce seulement le rôle et la fonction, mais il n’est que le représentant, le délégué, le prête-nom, le masque visible de la Paternité invisible de Dieu.

Sa réalité, sa personnalité d’homme sont totalement effacées, disparues : il n’existe que pour représenter le Père, la Paternité d’un autre que lui-même. Il n’a, ne cherche, ne veut aucun rôle personnel, rien qui soit pour lui : il ne cherche, ne veut que l’œuvre du Père, n’existe que pour l’œuvre du Père.

Quand un père se donne tout entier à la croissance et au développement de son fils, c’est sa propre vie, c’est un prolongement de lui-même, c’est la continuation de son sang, de sa famille, peut-être de son métier qu’il cherche et trouve en son fils, en un sens il se cherche encore lui-même dans ce qui est son œuvre à lui, son hérédité à lui : rien de tel en saint Joseph, il n’est humainement, personnellement pour rien dans la naissance de Jésus.

Rien n’est à lui, rien n’est pour lui, rien ne lui est personnel : il n’est que donné et disparaît lui-même dans l’œuvre à laquelle il appartient.

Que cela nous fasse comprendre à quelle condition nous pourrons travailler pour l’Église, c’est-à-dire pour la croissance et le développement de la vie de Jésus : c’est que jamais nous ne cherchions en rien à faire œuvre personnelle, une œuvre qui porterait notre marque, qui serait à nous, bien à nous, un prolongement de nous-mêmes.

C’est que nous soyons uniquement donnés à l’œuvre du Père, que nous ne voulions absolument rien qui soit de nous, mais uniquement l’œuvre du Père, et que nous-mêmes soyons totalement oubliés, disparaissions totalement dans l’œuvre du Père.

Quand tout ce que nous ferons portera le seul nom du Père au point que notre propre nom soit tu, inconnu, ignoré, alors nous aurons été apôtres et l’Église ou le Christ, ce qui ne fait qu’un, aura grandi par nous. Voilà ce que saint Joseph est seul à pouvoir nous apprendre et obtenir de nous.

Jean Daujat

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

on peut méditer à nouveau l’Audience Générale du 29 janvier 2025 :

Audience générale : comme Joseph, accueillir le Christ qui grandit dans nos vies

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Neuvaine de l’Annonciation.3

Neuvaine de l’Annonciation.3

Prières quotidiennes

La Vierge de l'Annonciation, vers 1476-1477, Munich, Alte Pinakothek
La Vierge de l’Annonciation, vers 1476-1477, Munich, Alte Pinakothek

Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Je crois en Dieu

Prière à l’Esprit Saint 

L’Angélus

Notre Père, 10 Je vous salue Marie,

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit pour les siècles des siècles. Amen

Troisième jour de la neuvaine – Le Seigneur donne un signe

“Eh bien! Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils,et on l’appellera Emmanuel, (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous).

De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien.” (Is 7, 14-15)

La bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel.

(Pie IX, proclamation du dogme de l’Immaculée Conception – 1854))

C’est bien en vue de l’Incarnation que Dieu a permis que Marie soit, dès le tout premier instant de sa vie, « pleine de grâce ».

Je suis la servante du Seigneur…

Pour être la Mère du Sauveur, Marie fut pourvue par Dieu de dons, à la mesure d’une si grande tâche. L’ange Gabriel, au moment de l’Annonciation, la salue comme pleine de grâce (Lc 1,28). En effet, pour pouvoir donner l’assentiment libre de sa foi à l’annonce de sa vocation, il fallait qu’elle fût portée par la grâce de Dieu. (CEC 490)

O Père, confirme en nous le don de la vraie foi, qu’elle nous fasse reconnaître dans le fils de la Vierge, ton Verbe fait homme, et par la puissance de sa résurrection, guide-nous à la possession de la joie éternelle. Par Jésus le Christ notre Seigneur.

Dieu très bon, nous te confions nos cœurs, ceux de nos proches, de toute l’humanité, donne-nous le don de croire en ta présence constante, fidèle et pleine de miséricorde, toi, qui as pris chair dans le corps très pur de Marie, notre Mère. Amen.

Litanies à saint Gabriel Archange

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

neuvaine à Saint Joseph, neuvième jour

19 MARS, NEUVIÈME JOUR:
SAINT JOSEPH, PATRON DE LA BONNE MORT ET DES ÂMES DU PURGATOIRE

la mort de Saint Joseph - église de la Jarrie - 86 Vouneuil sous Biard France
la mort de Saint Joseph – église de la Jarrie – 86 Vouneuil sous Biard France

– Je crois en Dieu…

Que l’aspect du Christ Jésus vous soit au moment de la mort, une douceur et une fête ! (Prière pour les agonisants)

La sainte Écriture ne nous dit rien de la mort de saint Joseph, mais la tradition de toute l’Église nous le montre expirant entre les bras de Jésus et de Marie. Si le cœur d’un fils se révèle tout entier au moment de la mort d’un père bien aimé, quelle part dut prendre le cœur de Jésus à cette douloureuse séparation ?

Joseph n’a cessé, à la crèche, en Égypte, à Nazareth, d’assister Jésus de son amour. Jésus qui est la reconnaissance même, assiste à la mort de Joseph en répandant sur lui les meilleures bénédictions de son cœur. Voilà pourquoi saint Joseph peut nous tendre la main au moment de notre mort physique. Il peut intercéder pour nous quand nous prions pour nos fidèles défunts.

Saint Joseph est le protecteur des âmes du purgatoire, car il veut augmenter la gloire du Sacré Cœur de Jésus, en les lui amenant. Saint Joseph les voit, connaît leurs douleurs, accueille leurs soupirs, plaide leur cause et hâte de ses prières le moment de leur heureuse délivrance.

Prions :

O Saint Joseph, patron de la bonne mort, votre mort fut un doux passage entre les bras de Jésus et de Marie, je vous recommande ma dernière heure ici-bas. Au moment de mon trépas, augmentez en moi le désir du Ciel, que ma mort soit sereine et douce comme la vôtre.

Jésus, Marie, Joseph, priez pour moi et tous les membres de ma familles au moment de la mort. Je vous confie spécialement tous ceux et toutes celles qui me sont chers, surtout mes défunts. Que le Seigneur les accueille dans son paradis où tous ensemble ils jouissent de la béatitude éternelle.

Marie et Joseph, offerts sur la terre d’Israël, Marie et Joseph morts à eux-mêmes, source du blé nouveau, source de l’Amour divin sur terre, engendrez-moi à la sainteté dans votre trinité formée sur terre avec Jésus. Faites que je puisse me revêtir des vêtements blancs de la naissance et de la Résurrection. Délivrez toutes les âmes du purgatoire de leur douloureux exil.

– Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen

– Notre Père – 10 Je vous salue Marie – Gloire au Père…

Prière finale :

O Joseph, père virginal de Jésus, très pur époux de la Vierge Marie, chaque jour, priez pour nous Jésus lui-même, le Fils de Dieu, afin que, fortifié par sa grâce, nous puissions lutter comme il convient dans la vie, et être couronnés par lui dans la mort.

Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon cœur et mon âme !

Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi jusqu’à mon dernier soupir !

Jésus, Marie, Joseph, que mon âme puisse partir en paix vers vous !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse