Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

neuvaine à Saint Joseph, sixième jour

16 MARS, SIXIÈME JOUR:
SAINT JOSEPH, PROTECTEUR  DANS LA MALADIE

Saint Joseph -Chapelle Saint Vincent de Paul Paris
Saint Joseph -Chapelle Saint Vincent de Paul Paris

– Je crois en Dieu…

« Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus. » (Mt 1,20b)

Toute atteinte physique ou psychologique peut entraver notre marche. Tout état de douleur ou de souffrance peut éveiller en nous dépit, rejet, voir désir de mort. Tout ce qui nous semble acquis, réussi, peut soudainement basculer, disparaître, s’anéantir, devenir le vide total.

Saint Joseph en présentant Jésus au Temple, avec Marie, donne le nom de Jésus au monde. Au-delà de toute souffrance, saint Joseph nous désigne le Sauveur. Il nous montre le Père. Il dit oui, il se laisse couvrir par l’Esprit, il reconnaît le nom de Dieu.

Saint Joseph, humble devant Dieu, devant le prochain, bien qu’étant de souche royale, vous avez voulu être considéré comme un simple ouvrier. Vous n’avez rien demandé pour vous : ni richesses, ni honneurs, heureux seulement de vous sacrifier pour les deux Êtres les plus sublimes que le Seigneur vous avait confiés.

Prions :

Avec Joseph, modèle d’obéissance, Seigneur, je t’en prie : enseigne-moi le partage, qui est une des formes de l’amour, pour que je puisse faire, avec joie, la volonté de ton Père qui nous aime tellement.

O Saint Joseph, je veux passer tout le reste de ma vie en accord avec le projet du Créateur pour moi. Aidez-moi, afin que chaque jour, je sois fidèle à Son Amour et à Sa Volonté.

– Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen

– Notre Père – 10 Je vous salue Marie – Gloire au Père…

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

neuvaine à Saint Joseph, cinquième jour

15 MARS, CINQUIÈME JOUR: SAINT JOSEPH, LUMIÈRE DANS NOS NUITS

– Je crois en Dieu…

naissance de Jésus
Or, lorsque les Anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se dirent entre eux : allons donc à Bethléem…Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.

«Or, lorsque les Anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se dirent entre eux : ‘allons donc à Bethléem’… Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.» (Lc 2, 15a et 16)

Quand nous désirons très fort quelque chose et que nous ne l’obtenons pas, la souffrance fait son apparition. Quand la nuit occulte nos pensées et nos décisions, nous sommes dans un désarroi parfois proche du désespoir. Saint Joseph dans l’inquiétude folle de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, devant le non du monde et devant la nuit des cœurs des hommes reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : une crèche, un reposoir, un hôpital de pauvres.

C’est ce lieu d’aboutissement de toute inquiétude et de toute obscurité qui recevra l’éclairage le plus doux, la lumière la plus forte : l’étoile de la Rédemption.

Au-delà des nuits, saint Joseph nous apprend à adorer, à prendre Jésus contre notre cœur, à embrasser sa tête délicate. Pour le feu que vous entretenez afin de garder la lampe allumée dans l’exil, dans Bethléem, à Nazareth : saint Joseph soyez remercié!

Prions :

Saint Joseph, berger de l’Agneau, vous avez été dans l’inquiétude de ne pas offrir à votre famille un lieu pour la nativité et vous avez reçu dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : la crèche. Au-delà de nos nuits et de nos pauvretés, saint Joseph, apprenez-nous à accueillir l’Enfant-Jésus dans notre cœur et conduisez-nous au long des nuits vers la crèche de notre vie.

Saint Joseph, très chaste époux de la Vierge Marie, vous avez offert à Dieu de la manière la plus parfaite chacun de vos sentiments, chacune de vos pensées et de vos œuvres, en gardant sans tâche votre corps et votre cœur.

Avec Joseph, modèle pour tous ceux qui cherchent la pureté d’âme, Seigneur, je t’en prie : enseigne-moi l’amour véritable, pour que je puisse reconnaître Ta présence dans la fidélité et le respect de mes promesses et de mes engagements.

O Saint Joseph, vous qui avez ouvert la voie au salut du monde par la pureté de votre amour, rendez-moi capable d’être un véritable témoin du Fils de Dieu dans le monde d’aujourd’hui. Je vous prie pour les jeunes qui, poussés par le désir de se marier ou par des tentations, oublient la loi de Dieu, surtout le sixième Commandement.

– Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux ; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale Épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à  l’heure de notre mort. Amen

– Notre Père – 10 Je vous salue Marie – Gloire au Père…

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Sainte Mathilde, reine de Germanie

Sainte Mathilde, reine de Germanie

Sainte Mathilde XIe siècle
Sainte Mathilde XIe siècle

À Quedlinbourg en Saxe, l’an 968, sainte Mathilde. Épouse très fidèle de Henri, roi de Prusse, remarquable par son humilité et sa patience, elle fut très généreuse pour soulager les pauvres et construire des asiles de vieillards et plusieurs monastères. Dépouillée de ses biens, elle se retira au monastère de Quedlinbourg pour achever sa vie dans la prière et la pénitence.

Mathilde naît en Saxe dans une famille profondément chrétienne qui l’envoie étudier au monastère de Herford, en Westphalie, où sa grand-mère est abbesse. Elle en revient instruite et dévote; en plus de sa formation religieuse, elle sait lire et écrire et s’intéresse jusqu’à la politique, chose rare pour les femmes, même nobles, en cette période. Elle épouse Henri, duc de Saxe et peu après roi d’Allemagne.

La dispute entre les fils Othon et Henri

La vie des souverains allemands se déroule tranquille; Henri est souvent dehors, et Mathilde mène au palais une véritable vie monacale, faite de charité envers les pauvres et d’assistance aux malades. Mais ne parvenant pas à consacrer tout son temps, comme elle le voudrait, à ses pratiques, elle passe ainsi la nuit en veille de prière.

En 936 son mari meurt et elle se dépouille de tous ses biens et privilèges. Entre-temps s’ouvre la succession en particulier entre deux de ses trois fils mâles: Othon, qui, en tant qu’aîné et que le papa avait désigné comme héritier au trône, et Henri dit le Querelleur en raison de ses prétentions contre son frère qui pourtant jouit de l’appui de la maman.

De la cour au monastère de Nordhausen

A la fin Othon devient roi d’Allemagne avec le nom d’Othon 1° et en 962, quand il se rend à Rome pour recevoir la couronne impériale, ce sera Mathilde de gouverner le royaume depuis son refuge dans le monastère de Nordhausen, un de ces nombreux monastères qu’elle avait contribué à construire et soutenir comme ceux de Pöhde, Quedlinburg, Grona, Enger et Duderstadt, en plus de nombreux hôpitaux.

Le choix du monastère lui est imposé par les deux fils rivaux, qui en ce cas se sont mis d’accord pour empêcher leur mère de  dilapider le patrimoine familial en continuelles et importantes aumônes.

Même une reine peut être sainte

Mathilde passe ses dernières années comme une vraie moniale, toujours généreuse et charitable envers tous et complètement indifférente à la mondanité et aux prérogatives de son rang. Quand elle meurt au monastère de Quedlinburg où elle s’était transférée depuis peu de temps; déjà beaucoup l’appellent « reine sainte».

Encore aujourd’hui Mathilde d’Allemagne, qui est enterrée aux côtés de son mari à Quedlinburg, est particulièrement vénérée dans les diocèses de Paderborn, Fulda et Munich; et s’adressent à elle les fidèles qui désirent ardemment entreprendre un profond cheminement intérieur vers la sainteté, et le demandent à Dieu en s’employant de toutes les manières et avec toutes leurs forces pour l’obtenir.

« O bon Jésus, je vous remercie de la grande miséricorde que vous faites à votre vile créature de lui donner quelques petites choses à souffrir.
Celui qui vous regarde tout déchiré et étendu sur une croix si dure, peut-il avoir une bouche, un cœur et une âme pour se plaindre? »

Paroles de Sainte Mathilde peu avant sa mort.

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