Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Le Pape François invite à prier le chapelet en mai

Le Pape François invite à prier le chapelet en mai

Datée de ce samedi 25 avril, une lettre du Pape François adressée à tous les fidèles rappelle la dimension mariale du mois de mai, il encourage à «redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi» et invite à le prier avec ses proches ou de manière individuelle en particulier en ce temps d’épreuve, de contexte du confinement.

Le Saint-Père propose également deux prières à la Vierge Marie, spécialement composées par lui-même pour l’implorer dans la pandémie : la première est celle qui avait été diffusée au Sanctuaire du Divin Amour, à Rome, le 11 mars dernier ; la seconde, plus longue, invoque le secours de la Mère de Dieu face aux nombreux défis et situations de détresse provoqués par la pandémie de coronavirus.

« Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis en tant que famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve »,

La lettre et les deux prières du Pape :

– Lettre à tous les fidèles pour le mois de mai 2020

Chers frères et sœurs,

Le mois de mai est maintenant proche, un mois au cours duquel le peuple de Dieu exprime avec une intensité particulière son amour et sa dévotion à la Vierge Marie. Il est de tradition, durant ce mois, de prier le chapelet à la maison, en famille. Une dimension, la dimension domestique, que les restrictions de la pandémie nous ont « forcés » à valoriser, également du point de vue spirituel.

C’est pourquoi j’ai pensé à proposer à chacun de redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi au mois de mai. Vous pouvez le faire ensemble, ou personnellement ; choisissez vous-mêmes, en fonction de la situation, en considérant les deux possibilités. Mais dans chaque cas, il y a un secret pour le faire: la simplicité ; et il est facile de trouver, même sur Internet, de bons modèles de prière à suivre.

Je vous offre également les textes de deux prières à la Sainte Vierge, que vous pouvez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même au mois de mai, spirituellement uni à vous. Je les joins à cette lettre afin qu’ils soient mis à la disposition de tous.

Chers frères et sœurs, contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, notre Mère, nous rendra encore plus unis en tant que famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, surtout pour les plus souffrants, et vous, s’il vous plaît, priez pour moi. Je vous remercie et de tout mon cœur je vous bénis.

Rome, Saint Jean de Latran, 25 avril 2020 – Fête de saint Marc, évangéliste

– La première prière proposée :

Ô Marie, Tu brilles toujours sur notre chemin comme un signe de salut et d’espoir.

Nous nous confions à toi, Santé des malades, qui auprès de la Croix, a été associée à la douleur de Jésus, en restant ferme dans la foi.

Toi, Salut du peuple romain, tu sais de quoi nous avons besoin et nous sommes sûrs que tu y pourvoiras pour que, comme à Cana de Galilée, la joie et la fête reviennent après cette épreuve.

Aide-nous, Mère de l’amour divin, à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que nous dira Jésus, qui a pris sur lui nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs pour nous conduire à travers la Croix, à la joie de la résurrection. Amen.

Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie.

– La seconde prière proposée :

« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. »

Dans la situation dramatique actuelle, chargée de souffrances et d’angoisses qui tourmentent le monde entier, nous avons recours à Toi, Mère de Dieu et notre Mère, et nous cherchons refuge sous Ta protection.

Ô Vierge Marie, tourne vers nous tes yeux miséricordieux en cette pandémie de coronavirus, et réconforte tous ceux qui sont perdus et pleurent leurs proches décédés, parfois enterrés d’une manière qui blesse l’âme.

Soutiens ceux qui sont inquiets pour les personnes malades auprès desquelles ils ne peuvent se rendre, pour éviter la contagion. Inspire confiance à ceux qui sont dans l’angoisse en raison d’un avenir incertain et des conséquences pour l’économie et le travail.

Mère de Dieu et notre Mère, implore pour nous de la part de Dieu, Père de miséricorde, que cette dure épreuve se termine et qu’un horizon d’espoir et de paix revienne. Comme à Cana, interviens auprès de ton Divin Fils, en lui demandant de réconforter les familles des malades et des victimes, et d’ouvrir leur cœur à la confiance.

Protège les médecins, les infirmières, les travailleurs de la santé, les bénévoles qui, en cette période d’urgence, sont en première ligne et mettent leur vie en danger pour sauver d’autres vies. Accompagne leurs efforts héroïques et donne leur force, bonté et santé.

Sois proche de ceux qui s’occupent jour et nuit des malades, et des prêtres qui, avec une sollicitude pastorale et un engagement évangélique, cherchent à aider et à soutenir chacun.

Vierge Sainte, éclaire l’esprit des hommes et des femmes de science, afin qu’ils trouvent les solutions justes pour vaincre ce virus.

Aide les dirigeants des nations afin qu’ils puissent travailler avec sagesse, sollicitude et générosité, en aidant ceux qui manquent du nécessaire pour vivre, en planifiant des solutions sociales et économiques avec prévoyance et dans un esprit de solidarité.

Très Sainte Marie, touche les consciences afin que les sommes énormes utilisées pour augmenter et perfectionner les armements soient plutôt utilisées pour promouvoir des études appropriées afin d’éviter des catastrophes similaires à l’avenir.

Mère bien-aimée, fais naître dans le monde un sentiment d’appartenance à une grande famille, dans la conscience du lien qui unit tous les hommes, afin qu’avec un esprit fraternel et solidaire nous venions en aide aux nombreuses pauvretés et situations de misère. Encourage la fermeté dans la foi, la persévérance dans le service, la constance dans la prière.

O Marie, consolatrice des affligés, embrasse tous tes enfants dans la tribulation et obtiens que Dieu intervienne de sa main toute-puissante pour nous libérer de cette terrible épidémie, afin que la vie puisse reprendre son cours normal dans la sérénité.

Nous nous confions à Toi, qui brille sur notre chemin comme un signe de salut et d’espérance, ô miséricordieuse, ô pieuse, ô douce Vierge Marie. Amen.

Allez dans le monde entier, proclamez l’Évangile à toute la création

Allez dans le monde entier, proclamez l’Évangile à toute la création

Allez dans le monde entier
Allez dans le monde entier

Lors de la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, ce samedi de la deuxième semaine du Temps Pascal, 25 avril 2020, où l’Église fête Saint Marc l’évangéliste, le Pape François a tourné son regard vers ceux qui ont en charge les services funéraires. Dans son homélie, le Saint-Père a invité à vivre notre foi portes ouvertes.

Il a introduit la messe en priant pour ceux qui travaillent dans les services funéraires, en cette période de pandémie. « Prions ensemble aujourd’hui pour les personnes qui s’occupent des services funéraires. Ce qu’ils font est si douloureux, si triste et ils ressentent de si près la douleur de cette pandémie. Prions pour eux ».

Dans l’Évangile du jour selon saint Marc (Mc 16, 15-20) « Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création ». Dans l’envoi le Seigneur s’étant révélé comme Sauveur, nous sommes exhortés à vivre « une foi, offerte comme un trésor, qui nous porte toujours à sortir de nous-mêmes ».

Homélie :

L’évangéliste Marc relate avec simplicité la vie du Seigneur. Jésus ressuscité apparaît aux disciples les exhortant à parcourir le monde pour annoncer l’Évangile à chaque créature et annoncer les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants :

« En mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les malades s’en trouveront bien. »

Après ces paroles, « La foi est missionnaire ou n’est pas la foi. Elle nous porte toujours à sortir de nous-mêmes». Elle doit être « offerte, transmise par le témoignage».

Il y a tant d’incrédulité, d’agnosticisme, parce que les chrétiens n’ont pas la foi (témoignage reçu d’un prêtre). La foi n’est pas seulement pour moi, pour que je grandisse avec la foi. La foi est avant tout un témoignage. Vivre comme chrétien, c’est proposer un témoignage.

Parfois, manque l’aspect missionnaire, la conviction de la foi qui n’est pas seulement une donnée sur la carte d’identité. Ceux qui ont la foi doivent sortir d’eux-mêmes et faire preuve de foi « socialement« .

Cela ne signifie pas faire du prosélytisme, c’est témoigner de la foi à travers le service, c’est vivre en tant que chrétiens. Avant de dire quelque chose de chrétien, il faut vivre concrètement la foi. La foi ne se transmet pas pour convaincre mais pour offrir un trésor.

La foi est apportée avec humilité, comme le dit aujourd’hui la première lettre de saint Pierre Apôtre (1 P 5, 5b-14). Dans la transmission de la foi, il y a toujours le Seigneur, dans la transmission des idéologies, il y a les « maîtres ». Que le Seigneur nous aide à vivre notre foi avec des portes ouvertes et transparentes.

Le Pape a achevé la célébration par l’adoration et la bénédiction eucharistiques, invitant à faire la communion spirituelle.

Prière exprimée par le Pape :

« À tes pieds, ô mon Jésus, je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme dans son néant et Ta sainte présence. Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre. En attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit‐il. »

Avant de quitter la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antienne mariale de ce temps pascal, Regina Coeli, a été entonnée :

 «Regína caeli laetáre, allelúia.

Quia quem merúisti portáre, allelúia

.Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia».

«Regína caeli laetáre, allelúia.

prier pour les enseignants et les élèves en cette période de pandémie

prier pour les enseignants et les élèves en cette période de pandémie

Durant la messe à la Maison Sainte-Marthe le vendredi de la deuxième semaine du Temps Pascal, 24 avril 2020, le Pape François a adressé ses pensées aux enseignants et aux jeunes dont les écoles sont fermées dans de nombreux pays à cause de la pandémie.

en introduction

La multiplication des pains - Mosaiques st Apollinaire à Ravenne
La multiplication des pains – Mosaiques st Apollinaire à Ravenne

Il a consacré ses réflexions au monde scolaire : « Prions aujourd’hui pour les enseignants qui doivent tant travailler pour donner leurs cours par internet et pour les étudiants, les élèves qui se préparent à passer leurs examens de façon inhabituelle. Accompagnons-les par la prière. »

L’Évangile du jour (Jn 6, 1-15)  évoque la multiplication des pains et des poissons. Jésus met à l’épreuve les apôtres qui ne savent pas comment nourrir la grande foule qui les suit: il les fait grandir. Jésus aimait être au milieu de la foule. Il n’en est pas de même pour ses disciples: il les a corrigés. Jésus cherchait la proximité du peuple et enseignait aux pasteurs à être proches des gens.

Le peuple de Dieu fatigue, car on demande toujours aux bergers des choses concrètes, et le pasteur doit s’occuper de ce que les gens demandent. Jésus dit aux disciples : « Nourrissez-les« . Et ceci, il le redit aux pasteurs d’aujourd’hui: donnez, donnez aux gens. Ensuite, Jésus va prier le Père. Il y a cette double proximité du pasteur: au Père et aux gens.

La foule, après la multiplication des pains et des poissons, veut faire de Jésus le roi. Peut-être, note le Pape, un apôtre se serait-il contenté de profiter de cette occasion pour prendre le pouvoir: une tentation.

Mais le pouvoir du pasteur est le service, et s’il se trompe sur ce point, le pasteur ruine la vocation et devient directeur d’entreprises pastorales, mais pas pasteur. Prions pour les pasteurs afin que le Seigneur leur apprenne à ne pas avoir peur d’être proches de leurs peuples.

homélie:

La phrase de ce passage nous fait penser à cela : « Il disait ainsi pour les mettre à l’épreuve. Il savait ce qu’ils allaient faire. » C’est ce que Jésus avait à l’esprit lorsqu’il demanda aux disciples : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils puissent manger ? » Mais il le disait pour les mettre à l’épreuve. Lui, il le savait.

Ici, l’on peut voir l’attitude de Jésus avec les apôtres. Il les mettait continuellement à l’épreuve pour leur enseigner. Et dès qu’ils s’avéraient en dehors des limites et en dehors de la fonction qu’ils devaient remplir, Jésus les arrêtait, et se mettait à enseigner.

L’Évangile est rempli de ces gestes de Jésus pour faire grandir ses disciples, afin qu’ils deviennent des pasteurs du peuple de Dieu, et en ce cas, des évêques, des pasteurs du peuple de Dieu.

C’est l’une des choses que Jésus aimait le plus, être avec la foule, car, cela aussi, est un symbole de l’universalité de la rédemption. Et l’une des choses que les apôtres n’aimaient pas le plus, en revanche, était la foule ; car ils aimaient être proches du Seigneur, sentir le Seigneur, entendre tout ce que le Seigneur disait.

D’autres versions dans les autres Évangiles disent que les disciples sont allés prendre un jour de repos, -peut-être y a-t-il eu deux multiplications de pains-, et le Seigneur leur dit : « Allons nous reposer. » Ils y allèrent, mais les gens avaient remarqué qu’ils allaient par la mer, la foule a donc tourné en rond et les a attendus.

Les disciples n’étaient pas contents, parce que les gens avaient ruiné la Pâque, ils ne pouvaient pas célébrer cette fête avec le Seigneur. Malgré cela, Jésus commença à leur enseigner. Ils écoutèrent, et parlèrent entre eux, les heures passaient. Jésus parlait, et le peuple était heureux. Alors que les apôtres disaient : « Notre fête est ruinée, notre repos est ruiné. »

Mais le Seigneur cherchait à se rapprocher du peuple et cherchait à former les cœurs des pasteurs à la proximité du peuple de Dieu pour les servir. Et eux, on le comprend, ont été élus et se sont sentis un peu comme un cercle privilégié, une classe privilégiée, « une aristocratie », disons ainsi, proche du Seigneur. Tant de fois, le Seigneur a fait des gestes pour les corriger.

Prenons l’exemple avec les enfants. Les disciples protégeaient le Seigneur : « Non, non, non, ne vous approchez, des enfants qui agressent, dérangent…Les enfants avec leurs parents. » Et Jésus, que dit-il ? « Laissez les enfants venir à moi. » Les disciples n’ont pas compris. Puis ils ont compris.

Je pense aussi à la route vers Jéricho, cette personne qui a crié : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » Et les disciples : « Mais taisez-vous au passage du Seigneur, ne le dérangez pas. » Jésus lui, dit : « Mais qui est-ce ? Laissez-le venir. » Encore une fois, le Seigneur. C’est ainsi qu’il leur enseignait cette proximité au le peuple de Dieu.

Il est vrai que le peuple de Dieu fatigue le pasteur : quand le pasteur est bon, les choses se multiplient, parce que les gens vont toujours chez le bon pasteur pour une raison, pour une autre. Une fois, un grand pasteur d’un quartier simple et humble, diocésain… racontait que les gens frappaient à sa porte ou à sa fenêtre, à chaque heure … et une fois il me dit : « Mais je voudrais murer la porte et la fenêtre pour qu’ils me laissent me reposer. »

Mais il a réalisé qu’il était un pasteur et qu’il devait être avec les gens. Et Jésus enseigne aux disciples, aux apôtres, cette attitude pastorale qui est la proximité avec le peuple de Dieu.

Et le peuple de Dieu est fatigué, parce qu’il nous demande toujours des choses concrètes, il vous demande toujours quelque chose de concret, peut-être erronées, mais il vous demande des choses concrètes. Et c’est ce que Jésus dit aujourd’hui à tous les pasteurs : « Nourrissez-les. »

Sont-ils en détresse ? Les consolez-vous ? Sont-ils perdus ? Donnez-leur un moyen de s’en sortir. Ont-ils tort ? Donnez-leur un moyen de résoudre leurs problèmes… Donnez, vous… Et le pauvre apôtre sent qu’il doit donner, donner, donner, mais de qui reçoit-il ?

Après cela, Jésus prend congé des apôtres et va prier, auprès Père, de la prière. Cette double proximité du pasteur, c’est ce que Jésus de faire comprendre aux apôtres pour qu’ils deviennent de grands pasteurs.

Le pouvoir du pasteur est le service, il n’a pas d’autre pouvoir et quand il se trompe sur un autre pouvoir, il ruine sa vocation et devient, je ne sais pas, directeur d’entreprises pastorales mais pas pasteur. La structure ne fait pas de la pastorale : le cœur du pasteur est ce qui fait la pastorale. Et le cœur du pasteur est ce que Jésus nous enseigne maintenant.

Demandons aujourd’hui au Seigneur qu’il parle toujours aux pasteurs de l’Église, parce qu’il les aime beaucoup : qu’il leur parle toujours, que le Seigneur nous dise comment sont les choses, qu’il nous explique et surtout nous apprenne à ne pas avoir peur du peuple de Dieu, à ne pas avoir peur d’être proche de lui.

Le Pape a terminé la célébration par une adoration et une bénédiction eucharistique, nous invitant à la communion spirituelle.

Prière récitée par le Pape :

«Mon Jésus, je crois que tu es vraiment présent dans le Saint Sacrement de l’autel. Je T’aime par-dessus tout et Te désire dans mon âme. Puisque je ne peux pas Te recevoir sacramentellement maintenant, viens au moins spirituellement en mon cœur. Comme Tu es déjà venus, je T’embrasse et en tout, je m’unis à Toi.  Ne permets jamais que je sois séparé de Toi.»

Avant de quitter la chapelle dédiée au Saint-Esprit, l’antienne mariale du « Regina caeli » a été chantée :

Regína caeli laetáre, allelúia.

Quia quem merúisti portáre, allelúia.

Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

Ora pro nobis Deum, allelúia.