Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

merci à ceux qui se préoccupent des personnes en difficulté

merci à ceux qui se préoccupent des personnes en difficulté

Au cours de la messe de célébrée ce vendredi matin et diffusée en direct depuis la chapelle de la maison Sainte-Marthe, le Pape a de nouveau adressé ses pensées aux malades, aux personnes âgées seules, aux familles qui n’ont plus rien pour vivre, et il a exprimé sa gratitude à ceux qui s’occupent d’eux. Dans son homélie, le Saint-Père a parlé du courage de garder le silence face à la folie destructrice du diable. C’est ce que Jésus a fait, et c’est ce qu’il faut faire face aux petites tentations, telles que les bavardages.

 

«Ces jours-ci, on a appris que tant de gens commencent à se faire du souci pour les autres de manière plus générale, et à penser aux familles qui n’ont pas assez pour vivre, aux personnes âgées seules, aux malades à l’hôpital ; ils prient et essaient d’obtenir de l’aide… C’est un bon signe. Remercions le Seigneur d’avoir suscité ces sentiments dans le cœur de ses fidèles».

homélie :

Dans son homélie, le Saint-Père a commenté les lectures du jour, issues du livre de la Sagesse (Sg 2, 1. 12-22) et de l’Évangile selon saint Jean (Jn 7, 1-2. 10. 25-30).

Attirons le juste dans un piège
Attirons le juste dans un piège

«La première lecture est presque une chronique (anticipée) de ce qui arrivera à Jésus. C’est une chronique qui a de l’avance, c’est une prophétie. Cela semble être une description historique de ce qui s’est passé par la suite. Que disent les impies?

«Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Elle est devenue pour nous une condamnation de nos pensées. Il est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse ; car il mène une vie en dehors du commun. Si le juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires».

Réfléchissons à ce qu’ils ont dit à Jésus sur la Croix: « Si tu es le Fils de Dieu, descends ; qu’il vienne te sauver. » Et puis, le plan d’action : mettons-le à l’épreuve « Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. »

C’est une prophétie, précisément, de ce qui s’est passé. Et les Juifs essayaient de le tuer, dit l’Évangile. Puis, ils ont également essayé de l’arrêter – nous dit l’Évangile – « mais personne n’a pu mettre la main sur lui, car son heure n’était pas encore venue. »

Cette prophétie est trop détaillée; le plan d’action de ces personnes malfaisantes n’est que détails sur détails… n’épargnons rien, testons-le avec violence et tourment, et testons l’esprit d’endurance … tenons le dans des pièges, piégeons-le, (pour voir) s’il tombe …

Ce n’est pas une simple haine, il n’y a pas de plan d’action – certainement malfaisant – d’une partie contre une autre : c’est autre chose. C’est ce qu’on appelle la fureur: quand le diable qui est derrière, toujours, à chaque tentative d’acharnement, essaie de détruire et n’épargne pas les moyens.

Pensons au début du Livre de Job, qui est prophétique à ce sujet : Dieu est satisfait du mode de vie de Job, et le diable lui dit : « Oui, car il a tout, il n’a pas d’épreuves ! Mets-le à l’épreuve ! » Et d’abord le diable lui prend ses biens, puis il lui prend sa santé, et Job n’a jamais, jamais été séparé de Dieu. Mais le diable, ce qu’il fait, c’est de l’acharnement. Toujours.

Derrière toute fureur se cache le diable, pour détruire l’œuvre de Dieu. Derrière une dispute ou une inimitié, c’est peut-être le diable, mais de loin, avec des tentations normales. Mais quand il y a de la fureur, on ne doute pas: il y a la présence du diable. Et la fureur est subtile.

Pensons à la façon dont le diable a été féroce non seulement contre Jésus, mais aussi dans les persécutions des chrétiens ; comment il a cherché les moyens les plus sophistiqués pour les conduire à l’apostasie, pour les éloigner de Dieu. C’est, comme on le dit dans le discours quotidien, c’est diabolique : oui, une intelligence diabolique.

Certains évêques d’un des pays qui ont souffert de la dictature d’un régime athée m’ont dit qu’ils allaient jusqu’à des détails comme celui-ci : le lundi après Pâques, les enseignants devaient demander aux enfants: « Qu’as-tu mangé hier ?», et les enfants disaient ce qu’il y avait pour le déjeuner. Et certains disaient: « Des œufs», et ceux qui disaient « des œufs » étaient alors persécutés pour voir s’ils étaient chrétiens parce que dans ce pays ils mangeaient des œufs le dimanche de Pâques. Jusqu’à ce point, de voir, d’espionner, là où il y a un chrétien, pour le tuer. C’est du harcèlement dans la persécution, et c’est le diable.

Et que fait-on dans les moments d’acharnement? On ne peut faire que deux choses: discuter avec ces gens n’est pas possible parce qu’ils ont leurs propres idées, des idées fixes, des idées que le diable a semées dans leur cœur. Nous avons entendu leur plan d’action. Que peut-on faire ? Ce que Jésus a fait: se taire. Il est frappant de lire dans l’Évangile que devant toutes ces accusations, toutes ces choses, Jésus s’est tu.

Devant l’esprit de fureur, seulement le silence, jamais la justification. Jamais. Jésus a parlé, il a expliqué. Et quand Il a compris qu’il n’y avait pas de mots, le silence. Et en silence, Jésus a vécu sa Passion. C’est le silence des justes face à la ténacité.

Et cela vaut aussi pour – appelons-les ainsi – le petit acharnement quotidien, quand l’un de nous sent qu’il y a un bavardage là, contre lui, et que l’on dit des choses et que rien ne sort … Être silencieux. Silence. Et supporter et tolérer la dureté du bavardage.

Le bavardage est aussi un harcèlement, un harcèlement social: dans la société, dans le quartier, sur le lieu de travail, mais toujours contre l’autre. C’est un acharnement pas aussi fort que celui-là, mais c’est un acharnement, pour détruire l’autre parce qu’on voit que l’autre est dérange, perturbe.

Demandons au Seigneur la grâce de lutter contre le mauvais esprit, de discuter lorsque nous devons discuter; mais devant l’esprit d’acharnement, ayez le courage de vous taire et de laisser les autres parler. Y compris face à ce petit acharnement quotidien qu’est le bavardage: laissez-les parler. En silence, devant Dieu».

Le Pape François a conclu cette messe par un temps d’adoration et la  bénédiction eucharistique, en invitant les fidèles à faire la communion spirituelle.

Voici la prière récitée par le Pape :

«Je crois, mon Jésus, que tu es réellement présent au très Saint Sacrement de l’autel. Je t’aime par-dessus toute chose et je désire ardemment te recevoir dans mon âme. Puisque je suis incapable de Te recevoir de façon sacramentelle, entre au moins spirituellement dans mon cœur. Je T’embrasse comme si Tu y étais déjà et je m’unis entièrement à Toi. Ne permets jamais que je sois séparé de Toi. Ainsi soit-il.»

Avant que le Pape ne quitte la chapelle, dédiée au Saint-Esprit, l’antienne mariale Ave Regina Caelorum a été chantée.

prier pour surmonter la peur en ces temps difficiles

prier pour surmonter la peur en ces temps difficiles

Lors de la messe de ce jeudi 26 mars célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a eu une pensée particulière pour les personnes âgées seules, les travailleurs précaires et ceux qui exercent une fonction sociale qui les exposent au coronavirus. Dans son homélie, il a invité à déceler les idoles du cœur, souvent cachées. L’idolâtrie fait perdre tous les dons du Seigneur.

 

Le Saint-Père a introduit ainsi cette célébration eucharistique:

L'adoration du Veau d'or enluminure Petrus Comestor, Bible historiale, Meermanno Koninklijke Bibliotheek, La Haye MMW, 10 B 23
L’adoration du Veau d’or enluminure Petrus Comestor, Bible historiale, Meermanno Koninklijke Bibliotheek, La Haye MMW, 10 B 23

«En ces jours de tant de souffrance, il y a tellement de peur. La peur pour les personnes âgées, qui sont seules, dans les maisons de retraite, ou dans les hôpitaux, ou dans leurs maisons, et ne savent pas ce qui peut arriver. La peur des travailleurs sans emploi stable qui pensent à la façon de nourrir leurs enfants et voient venir la faim. La crainte de nombreuses personnes au service de la société qui, à l’heure actuelle, contribuent à faire vivre la société et peuvent attraper la maladie. Et aussi la peur – les peurs – de chacun d’entre nous: chacun sait ce qu’est la sienne. Prions le Seigneur de nous aider à avoir confiance, à tolérer et à surmonter nos craintes».

Dans son homélie, le Pape François a commenté la première lecture, issue du livre de l’Exode (Ex 32, 7-14), qui raconte l’histoire du veau d’or.

homélie :

«Dans la première lecture, il y a la scène de la mutinerie du peuple. Moïse s’est rendu sur la Montagne pour recevoir la Loi: Dieu la lui a donnée, en pierre, écrite par son doigt. Mais le peuple s’est ennuyé, il s’est rassemblé autour d’Aaron et a dit: « Ce Moïse, nous ne savons plus depuis un certain temps où il est, où il est parti, et nous sommes sans guide. Faites-nous un dieu pour nous aider à aller de l’avant ».

Et Aaron, – qui devint plus tard prêtre de Dieu, mais là il était un prêtre de la stupidité, des idoles -, dit : « Mais oui, donnez-moi tout l’or et l’argent que vous avez », et ils donnèrent tout et firent ce veau d’or. Dans le psaume, nous avons entendu la complainte de Dieu:

«À l’Horeb ils fabriquent un veau, ils adorent un objet en métal: ils échangeaient ce qui était leur gloire pour l’image d’un taureau, d’un ruminant». Et voici, en ce moment, où commence la lecture: «En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse: «Va, descends, car ton peuple s’est corrompu, lui que tu as fait monter du pays d’Égypte. Ils n’auront pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre ! Ils se sont fait un veau en métal fondu et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant: “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.”».

Une véritable apostasie ! Du Dieu vivant à l’idolâtrie. Ils n’avaient pas la patience d’attendre le retour de Moïse: ils voulaient quelque chose de nouveau, ils voulaient quelque chose, quelque chose de liturgique, quelque chose …

J’aimerais mentionner quelques éléments à ce sujet. Tout d’abord, cette nostalgie idolâtre du peuple: dans ce cas, il pensait aux idoles de l’Égypte, mais c’était la nostalgie de retourner aux idoles, de retourner au pire, ne sachant pas attendre le Dieu vivant. Cette nostalgie est une maladie, même la nôtre.

On commence à marcher avec l’enthousiasme d’être libre, mais ensuite les plaintes commencent: « Mais oui, c’est une période difficile, le désert, j’ai soif, je veux de l’eau, je veux de la viande … mais en Égypte nous avons mangé des oignons, de bonnes choses et ici il n’y a pas … ».

L’idolâtrie est toujours sélective: elle vous fait penser aux bonnes choses qu’elle vous donne mais ne vous fait pas voir les mauvaises. Dans ce cas, ils pensaient à la façon dont ils étaient à table, avec ces repas si bons qu’ils les aimaient tant, mais ils oubliaient que c’était la table de l’esclavage. L’idolâtrie est sélective.

Ensuite, autre chose: l’idolâtrie vous fait tout perdre. Aaron, pour être un veau, leur demanda : « Donnez-moi de l’or et de l’argent », mais c’était l’or et l’argent que l’Éternel leur avait donnés quand Il leur avait dit : « Demandez aux Égyptiens de l’or en prêt », et ils partirent avec eux. C’est un don du Seigneur, et avec le don du Seigneur, ils idolâtrent. Et c’est très mauvais.

Mais ce mécanisme nous arrive aussi: lorsque nous avons des attitudes qui nous conduisent à l’idolâtrie, nous sommes attachés à des choses qui nous aliènent de Dieu, parce que nous nous faisons un autre dieu et le faisons avec les dons que le Seigneur nous a donnés. Avec l’intelligence, avec la volonté, avec l’amour, avec le cœur … ce sont les dons du Seigneur que nous utilisons pour faire de l’idolâtrie.

Oui, certains d’entre vous peuvent me dire : « Mais je n’ai pas d’idoles à la maison. J’ai le Crucifix, l’image de Notre-Dame, qui ne sont pas des idoles… » – Non, non: dans votre cœur. Et la question que nous devrions nous poser aujourd’hui est la suivante: quelle est l’idole qu’il y a dans votre cœur, dans mon cœur. Cette sortie cachée où je me sens bien, qui m’éloigne du Dieu vivant.

Et nous avons aussi une attitude très intelligente avec l’idolâtrie: nous savons comment cacher les idoles, comme l’a fait Rachel lorsqu’elle a fui son père et les a cachées dans la selle du chameau et parmi ses vêtements. Nous aussi, parmi nos habits du cœur, nous avons caché beaucoup d’idoles.

La question que je voudrais poser aujourd’hui est la suivante  quelle est mon idole ? Mon idole de la mondanité … et de l’idolâtrie conduit aussi à la piété, car ceux-là  ne voulaient pas le veau d’or pour lui faire faire du cirque: non.

Mais pour le culte: « Ils se prosternèrent devant lui ». L’idolâtrie vous conduit à une religiosité erronée, en effet: bien souvent, la mondanité, qui est l’idolâtrie, vous fait changer la célébration d’un sacrement en une fête mondaine. Un exemple: je ne sais pas, je pense, pesons par exemple à une célébration de mariage.

Vous ne savez pas si c’est un sacrement où les jeunes mariés donnent vraiment tout et s’aiment devant Dieu et promettent d’être fidèles devant Dieu et ils reçoivent la grâce de Dieu, ou si c’est une exposition de mannequins, de la façon dont ils s’habillent les uns les autres… la mondanité. C’est une idolâtrie. C’est un exemple. Parce que l’idolâtrie ne s’arrête pas: elle continue toujours.

Aujourd’hui, voici la question que je voudrais poser à chacun d’entre nous: quelles sont mes idoles ? Chacun a la sienne. Quelles sont mes idoles, où je les cache. Et que le Seigneur ne nous trouve pas, à la fin de notre vie, en disant de chacun de nous: « Tu t’es perverti. Tu t’es écarté du chemin que je t’avais indiqué. Tu t’es prosterné devant une idole ».

Demandons au Seigneur la grâce de connaître nos idoles. Et si nous ne pouvons pas les chasser, au moins de les garder dans un coin…»

Le Pape a conclu cette messe par un temps d’adoration et la  bénédiction eucharistique, en invitant les fidèles à faire la communion spirituelle.

Prière récitée par le Pape

« Je crois, mon Jésus, que tu es réellement présent au très Saint Sacrement de l’autel. Je t’aime par-dessus toute chose et je désire ardemment te recevoir dans mon âme. Puisque je suis incapable de Te recevoir de façon sacramentelle, entre au moins spirituellement dans mon cœur. Je T’embrasse comme si Tu y étais déjà et je m’unis entièrement à Toi. Ne permets jamais que je sois séparé de Toi. Ainsi soit-il.»

Avant que le Pape ne quitte la chapelle, dédiée au Saint-Esprit, l’antienne mariale Ave Regina Caelorum a été chantée.

solennité de l’Annonciation du Seigneur

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Bibliothèque du palais apostolique
Mercredi 25 mars 2020


Frères et sœurs, ce 25 mars, solennité de l’Annonciation du Seigneur, marque le vingt-cinquième anniversaire de la promulgation par saint Jean-Paul II de l’Encyclique Evangelium vitae, sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine. Dans le récit évangélique de l’Annonciation, la Vierge Marie par son “oui” accueille le verbe fait chair et réalise en elle la rencontre de Dieu avec l’homme.

Aujourd’hui, dans le contexte d’une pandémie qui menace la vie humaine et l’économie mondiale, l’Évangile de la vie prôné par l’Encyclique est plus que jamais une bonne nouvelle pour tout homme. A l’exemple de la Vierge Marie, cet Évangile de la vie est accueilli et mis en pratique par tant de personnes qui sont au chevet des malades, des personnes âgées, seules ou pauvres.

Cependant, les atteintes à la dignité et à la vie des personnes continuent, avec de nouvelles menaces et de nouveaux esclavages. C’est pourquoi le message de l’Encyclique Evangelium vitae est plus que jamais actuel.

Au-delà des situations de crise, comme celle que nous vivons, il faut investir dans la culture et dans l’éducation pour transmettre aux générations futures les valeurs de la vie. En effet, toute vie humaine, unique et irremplaçable, est une valeur inestimable.

Chers frères et sœurs, que le “oui” de la Vierge Marie vous fortifie dans votre lutte pour la promotion et la défense de la vie et vous rende solidaires de toute personne souffrante, âgée ou seule, surtout en cette période de grande épreuve. Que Dieu vous bénisse !

Je salue les fidèles connectés via les réseaux sociaux lors de notre chemin de Carême vers Pâques. Sur vous et vos familles, j’invoque la force et la paix qui viennent du Seigneur Jésus-Christ. Que Dieu vous bénisse!

Engageons-nous dans la vie des autres, en particulier des malades et des nécessiteux. Je pense en particulier aux personnes âgées. Ils méritent notre respect et notre attention. Grâce à leur engagement et à leurs soins, nous sommes ici et nous avons ce style de vie. Que Dieu miséricordieux vous bénisse de sa grâce.

Dans ces moments où toute l’humanité souffre de la pandémie, je vous exhorte à implorer la protection de Marie et l’intercession du pape Saint Jean-Paul II, afin que toute vie humaine soit valorisée, respectée, défendue et aimée; ainsi la justice, la paix et le bonheur seront trouvés. Que Dieu vous bénisse.

Merci pour votre union dans la prière! À la Vierge Marie, Santé des malades, je vous confie tous, en vous souhaitant de témoigner de l’Évangile de la vie, avec la parole et le courage des actions. Que la bénédiction du Seigneur vienne sur vous et vos familles.

Marie de Nazareth nous montre le chemin pour connaître Jésus: savoir dire «oui» à la volonté de Dieu et à ses projets qui nous dépassent toujours. Ensemble, nous renouvelons notre «oui» au Seigneur et à sa volonté, en lui faisant confiance: nous aurons ainsi, comme Marie, une nouvelle vie. Le Seigneur vous bénisse!

Chers frères et sœurs, aujourd’hui tombe la solennité de l’Annonciation du Seigneur. Nous revivons le mystère du Fils de Dieu devenu homme et né de la Vierge Marie. Avec une promptitude magnanime, elle a accueilli et protégé sa vie conçue par le Saint-Esprit.

Chaque vie humaine est un don inestimable de Dieu, nous en sommes de plus en plus conscients en cette période où l’épidémie prend la vie de nombreuses personnes. Par l’intercession de Marie, nous prions le Seigneur de la vie de mettre fin à la menace de mort et d’inspirer le respect de chaque vie dans le cœur de tous les hommes. Que sa bénédiction vous accompagne toujours!

APPEL

Bientôt, à midi, nous, pasteurs des différentes communautés chrétiennes, avec les fidèles des diverses confessions, nous nous réunirons spirituellement pour invoquer Dieu avec la prière du Notre Père.

Nous joignons nos voix de supplication au Seigneur en ces jours de souffrance, alors que le monde est mis à rude épreuve par la pandémie. Que le Père, bon et miséricordieux, exauce la prière concordante de ses enfants qui, avec une espérance confiante, se tournent vers sa toute-puissance.

Je renouvelle également mon invitation à participer spirituellement, à travers les médias, au moment de la prière que je présiderai après-demain, à 18h, dans le cimetière de la basilique Saint-Pierre. A l’écoute de la Parole de Dieu et de l’adoration du Saint Sacrement, la Bénédiction Urbi et Orbi suivra, avec l’indulgence plénière.

* * *

Je vous encourage à toujours avoir confiance en la miséricorde de Dieu et à être généreux avec votre prochain, surtout en ces temps d’incertitude.

J’adresse une pensée particulière aux jeunes, aux personnes âgées, aux malades et aux jeunes mariés. Aujourd’hui, solennité de l’Annonciation du Seigneur, je confie tout le monde à la Mère de Jésus et à notre Mère. Elle, qui a dit « oui » à Nazareth, vous aide chaque jour à dire votre « oui » au Seigneur, qui vous appelle à l’accueillir et à le suivre dans toutes les situations concrètes dans lesquelles vous vous trouvez. Que Dieu vous bénisse.


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