Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Neuvaine de Notre-Dame des Sept Douleurs 9

Neuvième jour de la neuvaine – Lumière des nations

Isaïe 49,6 : « Je t’ai établi lumière des nations pour que tu apportes le salut aux extrémités de la terre. »

Psaume 144, 2-6 : «Chaque jour je te bénirai, je louerai ton nom toujours et à jamais. Il est grand, le Seigneur, hautement loué ; à sa grandeur, il n’est pas de limite. D’âge en âge, on vantera tes œuvres, on proclamera tes exploits. Je redirai le récit de tes merveilles, ton éclat, ta gloire et ta splendeur. On dira ta force redoutable ; je raconterai ta grandeur. »

La prophétie de Siméon annonçait non seulement que Jésus serait un signe en butte à la contradiction, mais qu’il serait aussi la lumière des nations (Lc 2,32).
Si nous méditons la douleur, c’est parce qu’elle est le lieu de la rédemption.
La mort de Jésus est suivie par sa résurrection et sa seigneurie sur l’univers. Jésus est alors annoncé et reçu dans le monde entier.

Prière

Très affligée et très Douloureuse Vierge Marie, ma Souveraine, déjà Votre Fils unique, mon Seigneur Jésus-Christ demeure enseveli, et Vous, Souveraine, Vous vous en retournez seule, sans la lumière de Vos yeux et sans la vie de Votre Cœur. Tous les Esprits du ciel Vous accompagnent, ô Marie, très douloureuse!

Qu’il m’est pénible d’être la cause de tant d’oppression par mes péchés! J’ai été, Mère très affectionnée, un malfaiteur et cruel homicide; j’ai, par mes fautes, arraché la Vie à Votre très Doux Fils.

Je me prosterne à Vos pieds, pour mériter Votre Pitié, après avoir été si cruel envers Vous; je me confie en Votre suprême Miséricorde, pour espérer, par ces mêmes Douleurs que je Vous ai causées, le pardon que je ne mérite pas.

Je me propose, ô ma Souveraine, et ma très affligée Mère, de m’amender sincèrement, et de commencer une nouvelle vie, pour me rendre digne de Votre refuge, et, par ce moyen, jouir en votre compagnie de l’Éternité avec cette faveur que je sollicite, si elle tend à la plus grande gloire de Dieu et au salut de mon âme. Amen.

Neuvième jour : O Mère du Perpétuel Secours, me voici arrivé au terme de cette neuvaine où, chaque jour, je suis venu me prosterner à vos pieds. Aujourd’hui plus que jamais, ma supplication monte vers vous, ardente et confiante. Je ne puis en douter, vous avez entendu le cri de ma prière : vous m’accorderez ce que je sollicite, ou une grâce plus précieuse encore.

Par votre Fils crucifié pour nous, par vos douleurs unies aux siennes, par votre amour miséricordieux, par votre titre de Mère du Perpétuel secours, exaucez-moi si telle est la volonté de Dieu !

O ma Mère, ma confiance est si grande que, dès à présent, je vous dis merci ! Merci pour les grâces du passé ; merci pour celles que j’attends de votre inépuisable amour ! O Mère secourable, comme Jésus vous a donnée à nous, maintenant donnez-nous Jésus pour toujours, car c’est Lui la Grâce des grâces ! Amen.

  1. Priez pour nous, Mère très affligée.
  2. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

+ Oraison : Nous vous en prions, Seigneur Jésus-Christ, qu’intercède pour nous auprès de votre clémence, maintenant et à l’heure de notre mort, la Bienheureuse Vierge Marie votre Mère, dont l’âme très sainte fut transpercée d’un glaive de douleur à l’heure de votre Passion. Ô Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu pour les siècles des siècles.

Ainsi soit-il !

Prières quotidiennes

LITANIES DE NOTRE DAME DES SEPT DOULEURS

Seigneur, prends pitié de nous. Jésus-Christ, prends pitié de nous. Seigneur, prends pitié de nous. Père céleste qui es Dieu, prends pitié de nous. Fils Rédempteur du monde, qui es Dieu, prends pitié de nous. Esprit Saint qui es Dieu, prends pitié de nous. Trinité Sainte qui es un seul Dieu, prends pitié de nous

Marie, mère des douleurs, priez pour nous.

Marie, qui avez éprouvé une douleur si sensible d’être forcée, à la naissance de votre divin Fils, de le coucher sur la paille entre deux animaux,

Marie, qui avez ressenti jusqu’au fond du cœur la plaie faite à votre divin Fils lors de la circoncision,

Marie, qui avez consenti à supporter l’opprobre de passer aux yeux des hommes pour une femme ordinaire lors de la Purification,

Marie, dont l’âme fut pénétrée des plus vives appréhensions par la prophétie de Siméon

Marie, qui avez éprouvé une douleur amère lorsqu’il fallut soustraire le divin Enfant à la fureur d’Hérode,

Marie, dont le cœur compatissant fut vivement affligé par le massacre des Innocents,

Marie, qui fut agitée de mille inquiétudes pour le divin Jésus, dans le retour d’Égypte à Bethléem,

Marie, qui fut livrée aux plus grandes angoisses durant les trois jours où votre divin fils resta à votre insu dans le Temple,

Marie, qui avez éprouvé une solitude amère quand votre divin Fils se retira au désert,

Marie, qui avez ressenti jusqu’au fond de l’âme les injures et les menaces qu’on proférait contre votre divin Fils,

Marie, dont le cœur fut percé d’un glaive de douleur, lorsque Jésus demanda votre consentement pour aller à la mort,

Marie, qui avez été profondément affligée lorsque vous avez appris qu’on s’était saisi de Jésus,

Marie, qui avez ressenti cruellement la douleur de la flagellation du Sauveur,

Marie, qui avez été plongée dans l’affliction la plus cruelle lorsque Jésus sanglant et défigurée fut montré au peuple par Pilate,

Marie, qui malgré le torrent d’amertume qui inondait votre âme, avez eu le courage héroïque de suivre Jésus jusqu’au Calvaire,

Marie, dont le cœur fut attaché à la croix avec les mêmes clous qui y attachèrent votre divin fils,

Marie, qui avez vu avec douleur les soldats se partager les vêtements de Jésus,

Marie, qui avez éprouvé la plus vive compassion lorsque Jésus demandant à boire, vous n’avez pu lui procurer ce faible soulagement,

Marie, qui au dernier soupir de Jésus avez éprouvé un saisissement tel que, sans un miracle, vous auriez dû vous-même en mourir,

Marie, dont le cœur fut transpercé par la même lance qui ouvrit le cœur de votre divin Fils,

Marie, dont l’affliction fut plus grande encore lorsqu’on déposa sur votre sein maternel, Jésus sans vie couvert de plaies et de sang,

Marie, dont le comble de la douleur fut de remettre Jésus à Nicodème pour l’ensevelir,

Marie, qui avez passé dans les larmes et les abîmes dans la plus profonde tristesse les trois jours que Jésus passa dans le sépulcre,

O Marie ! Mère des douleurs ! Reine des martyrs !

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous. Jésus-Christ, exaucez-nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.. Jésus-Christ, ayez pitié de nous.. Seigneur, ayez pitié de nous.

Prions : Faites, Seigneur Jésus, que la bienheureuse Vierge Marie, votre mère, dont l’âme très sainte a été percée d’un glaive de douleur pendant votre Passion, nous assiste maintenant et à l’heure de notre mort, en implorant ton infinie miséricorde, ô Sauveur du monde, qui étant Dieu, vis et règne avec le Père et le Saint Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il !

Stabat mater dolorosa

Debout, la Mère des douleurs,
Près de la croix était en larmes,
Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.

Qu’elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !

Dans le chagrin qui la poignait,
Près de la croix était en larmes,
Quand son Fils pendait au bois.

Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.

Qu’elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Christ Jésus.

Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse

 

Angélus: Dieu a fait de la Croix, «moyen de mort», un «instrument de vie»

Angélus: Dieu a fait de la Croix, «moyen de mort», un «instrument de vie»

logo-Vatican
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Lors de l’Angélus, le Pape parlé  sur la signification de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, célébrée ce dimanche 14 septembre. Jésus s’est fait «notre compagnon», «notre médecin», «notre ami»,  pour «nous racheter» et s’est fait «pour nous Pain rompu dans l’Eucharistie», transformant un «moyen de mort» en «instrument de vie». «Sa charité est plus grande que notre propre péché».

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Des messages et des marques d’affection affluent de tous les continents pour Saint-Père à l’occasion de son 70e anniversaire.
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PAPE LÉON XIV

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 14 septembre 2025

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Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Aujourd’hui, l’Église célèbre la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, qui commémore la découverte du bois de la Croix par Sainte Hélène, à Jérusalem, au IVe siècle, et la restitution de la précieuse relique à la Ville sainte, par l’empereur Héraclius.

Mais que signifie pour nous, aujourd’hui, la célébration de cette fête ? L’Évangile que nous propose la liturgie (cf. Jn 3, 13-17) nous aide à le comprendre. La scène se déroule de nuit : Nicodème, l’un des chefs des Juifs, homme droit et ouvert d’esprit (cf. Jn 7, 50-51), vient rencontrer Jésus.  Il a besoin de lumière, de conseils : il cherche Dieu et demande de l’aide au Maître de Nazareth, car il reconnaît en lui un prophète, un homme qui accomplit des signes extraordinaires.

Le Seigneur l’accueille, l’écoute et lui révèle finalement que le Fils de l’homme doit être élevé, « afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle » (Jn 3, 15), et ajoute : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » (v. 16).

Nicodème, qui peut-être ne comprend pas pleinement le sens de ces paroles à ce moment-là, le comprendra certainement lorsqu’après la crucifixion, il aidera à enterrer le corps du Sauveur (cf. Jn 19, 39) : il comprendra que Dieu, pour racheter les hommes, s’est fait homme et est mort sur la croix.

Jésus en parle à Nicodème, en rappelant un épisode de l’Ancien Testament (cf. Nb 21, 4-9), lorsque dans le désert, les Israélites, attaqués par des serpents venimeux, se sauvaient en regardant le serpent d’airain que Moïse, obéissant au commandement de Dieu, avait fait et placé sur une hampe.

Dieu nous a sauvés en se manifestant à nous, en s’offrant comme notre compagnon, notre maître, notre médecin, notre ami, jusqu’à devenir pour nous le Pain rompu dans l’Eucharistie. Et pour accomplir cette œuvre, il s’est servi de l’un des instruments de mort les plus cruels que l’homme ait jamais inventé : la croix.

C’est pourquoi nous célébrons aujourd’hui son “exaltation” : pour l’amour immense avec lequel Dieu, l’embrassant pour notre salut, l’a transformée d’un moyen de mort en instrument de vie, nous enseignant que rien ne peut nous séparer de Lui (cf. Rm 8, 35-39) et que sa charité est plus grande que notre péché (cf. François, Catéchèse, 30 mars 2016).

Demandons donc, par l’intercession de Marie, la Mère présente au Calvaire près de son Fils, que son amour salvateur s’enracine et grandisse en nous aussi, et que nous sachions nous donner les uns aux autres, comme Lui s’est donné tout à tous.

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À l’issue de l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Demain, nous célébrerons le 60e anniversaire de l’institution du Synode des évêques, une intuition prophétique de saint Paul VI, afin que les évêques puissent exercer encore davantage et mieux leur communion avec le Successeur de Pierre. Je souhaite que cet anniversaire suscite un engagement renouvelé en faveur de l’unité, pour la synodalité et pour la mission de l’Église.

Je vous salue tous chaleureusement, fidèles de Rome, pèlerins d’Italie et de divers pays, en particulier du Chili, de Tanzanie, et de République tchèque, du Pérou.

Mes chers amis, il semble que vous le savez déjà, aujourd’hui, j’ai soixante-dix ans. Je rends grâce au Seigneur et à mes parents ; et je remercie tous ceux qui s’en sont souvenu dans leurs prières. Merci beaucoup à vous tous ! Merci ! Bon dimanche !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Léon XIV rend grâce pour la canonisation des carmélites de Compiègne

Léon XIV rend grâce pour la canonisation des carmélites de Compiègne

Carmélites de Compiègne à échafaud
Carmélites de Compiègne à l’échafaud

«Puissions-nous apprendre [des carmélites de Compiègne] la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes»: Léon XIV a envoyé ce samedi 13 septembre un message à Mgr Ulrich, archevêque de Paris, à l’occasion de la messe d’action de grâce célébrée en la cathédrale Notre-Dame de Paris pour la canonisation des seize carmélites exécutées pendant la Révolution française.

 L’Église de France a rendu grâce pour la canonisation des seize carmélites de Compiègne, décidée par le Pape François le 18 décembre 2024. Guillotinées le 17 juillet 1794 par le Tribunal révolutionnaire, pendant la Grande Terreur, elles furent béatifiées en 1906. Réunis autour de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, des évêques; des carmes et carmélites, des prêtres et des fidèles ont participé à la messe d’action grâce ce samedi midi en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Au début de l’office, avant que le nom des seize carmélites ne soient lus, le nonce apostolique en France a lu le message du Saint-Père adressé à Mgr Ulrich. Ces carmélites «ont particulièrement forcé l’admiration de leurs geôliers eux-mêmes et ont imprimé dans les esprits et dans les cœurs les plus endurcis un trouble bienfaisant laissant place au divin». Ce qu’ont bien compris les artistes et écrivains qui ont évoqué ce martyre pendant les deux siècles qui suivirent et «la foule étonnement silencieuse au moment du supplice».

«La paix du cœur (…) était bien réellement le fruit d’une immense charité mais aussi de la foi et de l’espérance théologale qui les animaient». Au moment de monter sur l’échafaud, «les carmélites de Compiègne ne sont plus les victimes d’une arrestation mais auteurs d’un don suprême qui actualise l’offrande de leurs vœux religieux». Même dépouillées de tout, «elles sont restées riches de leurs vœux et de l’acte de consécration par lequel elles avaient offert librement leur vie à Dieu “pour que la paix soit rendue à l’Église et à l’État”».

«La fécondité mystérieuse de leur vie donnée par amour en suivant la voie tracée par le Christ, convaincues que, même au cœur de la souffrance la plus injuste, se cache la semence d’une vie nouvelle». Pardonnant à leurs bourreaux, au pied de la guillotine, l’âme de ces martyres a été envahie par : «offrande totale, pardon et gratitude, joie et paix». «Puissions-nous apprendre d’elles la force et la fécondité d’une vie intérieure toute tournée vers les réalités célestes».

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Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse