Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Le Pape prie pour les victimes de la mousson en Inde et se souvient des morts du pont Morandi

Le Pape prie pour les victimes de la mousson en Inde

Les pluies torrentielles qui s’abattent depuis une semaine sur le sud-ouest du pays ont fait plus de 170 morts et provoqué l’exode d’un million de personnes.

Le Pape François, dans un message signé par le cardinal-Secrétaire d’État Pietro Parolin, se dit «profondément attristé» et s’unit à la douleur des victimes et de tous ceux qui ont perdu leur maison et leurs moyens de subsistance en raison des moussons qui se sont abattues ces derniers jours sur les États du Kérala, Karnataka, Maharashtra, et Gujarat. Le Pape adresse «ses plus sincères condoléances aux parents des défunts et des blessés. Il prie pour les secours, et invoque sur la nation ses bénédictions divines de force et de persévérance.»

Selon l’agence Fides, au moins 178 personnes ont péri et un million de personnes ont dû quitter leurs maisons. Les dégâts sont particulièrement graves dans le Kerala. L’armée a été mobilisée pour porter secours aux habitants sinistrés, et pour parachuter des vivres dans les localités inaccessibles par la route. Aux inondations traditionnellement liées aux fortes pluies s’ajoutent les déversements des bassins d’eau en principe protégés par des digues, mais qui sont arrivés à saturation.

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C’était le 14 aout 2018. L’effondrement du pont Morandi a causé la mort de 43 personnes. Le Pape François se souvient de cette tragique journée dans une lettre envoyée au quotidien de Gênes, Il Secolo XIX.

garder la lampe de la foi allumée pour illuminer les «nuits» de la vie

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint Pierre
Dimanche, 11 août 2019


Chers frères et sœurs,

Dans le passage de l’Évangile d’aujourd’hui (voir Lc 12: 32-48), Jésus appelle ses disciples à une vigilance constante. Pourquoi? Pour saisir le passage de Dieu dans sa vie, car Dieu passe continuellement dans la vie. Il indique les moyens de bien vivre cette vigilance: « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. » (v. 35).

C’est le mode. Tout d’abord, «votre ceinture autour des reins», une image qui rappelle l’attitude du pèlerin, prêt à partir. Il s’agit de ne pas s’enraciner dans des habitations confortables et rassurantes, mais de s’abandonner, d’être ouvert avec simplicité et confiance au passage de Dieu dans notre vie, à la volonté de Dieu, qui nous guide vers le prochain objectif.

Le Seigneur marche toujours avec nous et nous accompagne souvent par la main pour nous guider,pour que nous ne commettions pas d’erreur dans ce parcours difficile. En fait, ceux qui ont confiance en Dieu savent bien que la vie de foi n’est pas statique, mais dynamique!

La vie de foi est un voyage continu, pour se diriger vers des étapes toujours nouvelles, que le Seigneur lui-même indique jour après jour. Parce qu’il est le Seigneur des surprises, le Seigneur des nouveautés, mais des vraies nouveautés.

Et puis – le premier mode était « la ceinture autour des reins » – ensuite, nous devons garder « les lampes allumées » pour pouvoir alléger les ténèbres de la nuit. Nous sommes invités à vivre une foi authentique et mature, capable d’éclairer les nombreuses « nuits » de la vie. Nous savons que nous avons tous eu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles.

La lampe de la foi a besoin d’être continuellement nourrie, avec le cœur à la rencontre de Jésus dans la prière et à l’écoute de sa Parole. Je reprends quelque chose que je vous ai dit à maintes reprises: emportez toujours un petit évangile dans votre poche, dans votre sac, pour le lire.

C’est une rencontre avec Jésus, avec la Parole de Jésus, cette lampe de la rencontre avec Jésus dans la prière et dans sa Parole nous est confiée pour le bien de tous: personne ne peut donc se retirer de manière intimiste dans la certitude de son propre salut, désintéressé des autres .

C’est un fantasme de croire que l’on peut s’illuminer à l’intérieur. Non, c’est un fantasme. La vraie foi ouvre notre cœur aux autres et nous pousse vers une communion concrète avec nos frères, en particulier ceux qui en ont besoin.

Et Jésus, pour nous faire comprendre cette attitude, raconte la parabole des serviteurs qui attendent le retour du maître à son retour du mariage (vv. 36-40), présentant ainsi un autre aspect de la vigilance: être prêt pour la rencontre finale et définitive avec le Seigneur.

Chacun de nous le rencontrera, il le retrouvera ce jour-là de la rencontre. Chacun de nous a sa propre date de sa rencontre finale. Le Seigneur dit: « Heureux ces serviteurs que le maître trouve éveillés à son retour; … Et s’il arrive au milieu de la nuit ou avant l’aube et qu’il les trouve ainsi, bénis soient-ils! « (Vv. 37-38).

Par ces mots, le Seigneur nous rappelle que la vie est un voyage vers l’éternité; par conséquent, nous sommes appelés à faire fructifier tous les talents que nous avons, sans jamais oublier que « la ville que nous avons ici-bas n’est pas définitive : nous recherchons la ville qui doit venir. » (He 13:14).

Dans cette perspective, chaque moment devient précieux, il est donc nécessaire de vivre et d’agir sur cette terre avec un désir ardent pour le ciel: les pieds sur terre, marchant sur terre, travaillant sur terre, faisant le bien sur terre et le cœur nostalgique du ciel.

Nous ne pouvons pas vraiment comprendre en quoi consiste cette joie suprême. Pourtant, Jésus nous laisse deviner, à la ressemblance du maître, qu’en trouvant les serviteurs encore éveillés à son retour: « sa robe sera ceinte, il les mettra à table et les servira » (v. 37).

La joie éternelle du ciel se manifeste ainsi: la situation se renversera et les serviteurs, c’est-à-dire nous, ne serviront plus Dieu, mais Dieu lui-même se mettra à notre service. Et voici ce que fait Jésus en ce moment: Jésus prie pour nous, Jésus nous regarde et prie le Père pour nous, Jésus nous sert maintenant, il est notre serviteur.

Et ce sera la joie définitive. La pensée de la rencontre finale avec le Père, riche en miséricorde, nous remplit d’espoir et nous incite à un engagement constant envers notre sanctification et à la construction d’un monde plus juste et fraternel.

Que la Vierge Marie, avec son intercession maternelle, soutienne notre engagement.

Après l’angélus

Chers frères et sœurs,

Demain marque le 70e anniversaire des Conventions de Genève, instruments juridiques internationaux importants limitant le recours à la force et visant à protéger les civils et les prisonniers en temps de guerre. Puisse cette récurrence rendre les États de plus en plus conscients de la nécessité indispensable de protéger la vie et la dignité des victimes des conflits armés.

Tous sont tenus de respecter les limites imposées par le droit international humanitaire, protégeant les populations non armées et les structures civiles, notamment les hôpitaux, les écoles, les lieux de culte, les camps de réfugiés. Et n’oublions pas que la guerre et le terrorisme représentent toujours une perte sérieuse pour toute l’humanité, la grande défaite humaine!

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi.


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Soyons de Dieu les instruments de guérison, comme les Apôtres

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 7 août 2019


Frères et sœurs, dans les Actes des Apôtres, la prédication de l’Évangile ne s’appuie pas seulement sur les paroles mais aussi sur des actions concrètes qui attestent de la vérité de l’annonce. C’est ce que souligne le récit de guérison de l’homme, infirme de naissance, qui mendiait à la Belle Porte du Temple.

En entrant en relation avec lui, Pierre et Jean ont permis à ce mendiant de trouver la guérison dans le nom de Jésus-Christ, le Nazaréen. Pris par la main et relevé par Pierre, l’homme paralysé, qui symbolise tant d’exclus et de marginalisés de la société, peut désormais marcher et louer Dieu.

Apparaît ainsi le visage d’une Église qui est « sacrement universel du salut » (Lumen Gentium, n.48), lieu de libération et de guérison. Dans la personne des Apôtres, l’Église, « hôpital de campagne », mère au cœur tendre et attentionné, a versé le baume de la proximité et de la consolation sur un enfant de Dieu contraint de vivre dans l’affliction et l’humiliation.

Pierre et Jean nous apprennent de cette manière que notre véritable richesse est dans la relation avec le Ressuscité et qu’en lui nous possédons tout. Car l’Évangile manifeste la puissance du nom de Jésus qui accomplit des prodiges.

Demandons au Père le don d’une mémoire reconnaissante pour les bienfaits de son amour dans notre vie. Et que l’Esprit Saint nous aide à en témoigner dans la louange et dans le service des autres. Que Dieu vous bénisse !


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