Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

l’engagement à la suite du Christ face au ritualisme

Une opposition frontale

A la scène paisible et silencieuse de la piété populaire qui touche Notre-Seigneur par la foi et obtient le salut, s’oppose aujourd’hui l’attitude critique des pharisiens, qui argumentent de mille pseudo-raisons pour ne pas s’engager à la suite du Christ.

Ernst Karl Georg Zimmermann - Jésus et des pharisiens - 1900
Ernst Karl Georg Zimmermann – Jésus et des pharisiens – 1900

Elles sont loin les foules accourant vers le Seigneur comme des brebis se rassemblant autour de leur berger ! Jésus consent néanmoins à descendre dans l’arène pour y subir l’interrogation des pharisiens, car eux aussi sont des enfants du Père, qu’il a mission de sauver.

Notre passage ne nous donne que quelques brefs échos des controverses que Notre-Seigneur a dû endurer, des flots de paroles bruyantes et agressives qu’il a dû supporter de la part de ces fils d’Israël, jaloux de son ascendant sur le peuple ; de la haine aussi à laquelle il a consenti à s’exposer.

Les accusateurs et la tradition des anciens

Contrairement aux foules qui humblement « suppliaient Jésus de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau » (Mc 6, 56), les pharisiens et autres scribes « venus de Jérusalem, se réunissent autour de Jésus » ; ils l’encerclent comme des juges se tenant autour d’un accusé.

L’interpellation est déjà une accusation implicite : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? » Nous imaginons spontanément que les disciples se sont rendus coupable d’un écart doctrinal ou moral significatif ; or il n’en est rien : l’objet de la controverse se résume à une règle d’hygiène élémentaire : se laver les mains avant de prendre son repas.

En quoi cela concerne-t-il la « tradition des anciens », c’est-à-dire la religion des Pères ? Posée ainsi, la question peut en effet sembler oiseuse, voire mesquine, pour nous qui avons à ce point séparé la foi de la vie que les signes d’appartenance à la Tradition chrétienne se limitent bien souvent à la participation à la liturgie dominicale.

Pour Israël, toute activité possède une dimension religieuse essentielle ; aussi la tradition des anciens avait-elle établi un certain nombre de prescriptions – prières, bénédictions et autres rites – qui devaient aider le croyant à garder sans cesse en mémoire l’orientation surnaturelle de sa vie quotidienne.

La contestation de Jésus et le commandement de Dieu

Ce n’est certes pas cela que Jésus conteste ; loin de lui de se présenter comme un défenseur d’un laïcisme qui prétendrait renvoyer à la sphère privée l’expression de la foi et de l’appartenance à la communauté croyante. Mais Notre-Seigneur réagit contre une pratique religieuse vidée de son âme, de son intériorité, de son intentionnalité spirituelle.

Un tel ritualisme n’accomplit plus ce à quoi il était destiné : « S’il me manque l’amour je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante » (1 Co 13, 1). Sans la charité, la « tradition des anciens » est stérile ; elle n’est plus l’expression d’une attitude intérieure de foi, c’est-à-dire de vie en communion avec le Père et le Fils dans l’Esprit.

C’est ce clivage entre le paraître extérieur et l’être intérieur que Jésus dénonce comme hypocrisie : « Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi. Il est inutile le culte qu’ils me rendent ». L’exemple que donne Notre-Seigneur pour illustrer son propos est particulièrement significatif de la perversité de cette dérive.

Le commandement de Dieu explicitement mentionné dans les Écritures : « Honore ton père et ta mère », est annulé par un décret d’une tradition toute humaine, dont les motivations sont loin d’être spirituelles, puisqu’elles visent au profit du temple et surtout de ceux qui le desservent.

Sous couvert de religiosité, la fameuse « tradition des anciens » fait passer l’intérêt de la caste sacerdotale avant la charité la plus élémentaire, et ceci malgré le précepte divin.

« Vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez » : tel est le douloureux constat auquel aboutit Notre-Seigneur en observant le comportement des pharisiens de son époque et de tous les temps, y compris le nôtre.

A l’heure où tant de voix s’approprient les Évangiles pour réinterpréter la personne du Christ à leur convenance, c’est-à-dire au service de leurs idéologies, il est bon de faire un examen de conscience sur la manière dont j’accueille la Parole : dans la pauvreté d’un cœur humble tout disposé à lui obéir, ou avec la suffisance de celui qui la met au service de son propre discours, afin de justifier sa volonté propre ?

Sainte Marie, aidez-nous à demeurer à chaque instant en présence de votre Fils dans une attitude d’humble soumission à sa Parole ; que l’Esprit Saint repose sur nous, afin que « tout ce que vous direz, tout ce que vous ferez, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père. » (Col 3, 17).

adapté de P. Joseph-Marie

Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement

Le Bon Samaritain soigne à l'auberge l'homme blessé - cathédrale de Chartres
Le Bon Samaritain soigne à l’auberge l’homme blessé – cathédrale de Chartres

Instituée par le saint Pape Jean-Paul II le 13 mai 1992, la Journée mondiale du malade est célébrée chaque année le 11 février par l’Église universelle, en la mémoire de Notre-Dame de Lourdes. Cette année, son thème met l’accent sur le don de soi au service de ceux qui souffrent, avec cette phrase de l’Évangile: «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement» (Mt 10,8).

Dans son message rendu public le 8 janvier dernier, le Pape François souligne l’importance de la gratuité dans la relation entre le malade et le personnel soignant.

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MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
À L’OCCASION DE LA XXVIIe JOURNÉE MONDIALE DU MALADE 2019

« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10, 8)

Chers frères et sœurs,

« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10, 8). Ce sont les mots prononcés par Jésus au moment d’envoyer les Apôtres proclamer l’Évangile, afin que son Royaume s’étende à travers des gestes d’amour gratuit.

À l’occasion de la XXVIIème Journée Mondiale du Malade, qui sera célébrée de façon solennelle à Calcutta, en Inde, le 11 février 2019, l’Église, Mère de tous ses enfants, surtout des malades, rappelle que les gestes de don gratuit, comme ceux du Bon Samaritain, sont la voie la plus crédible de l’évangélisation.

Le soin des malades a besoin de professionnalisme et de tendresse, de gestes gratuits, immédiats et simples comme une caresse, à travers lesquels on fait sentir à l’autre qu’il nous est « cher ».

La vie est un don de Dieu, et comme interroge Saint Paul : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » (1 Co 4, 7). Précisément parce que c’est un don, l’existence ne peut pas être considérée comme une simple possession ou comme une propriété privée, surtout face aux conquêtes de la médecine et de la biotechnologie qui pourraient amener l’homme à céder à la tentation de la manipulation de l’« arbre de la vie » (cf. Gn 3, 24).

Face à la culture du déchet et de l’indifférence, je tiens à affirmer que le don doit être considéré comme le paradigme capable de défier l’individualisme et la fragmentation sociale contemporaine, pour établir de nouveaux liens et diverses formes de coopération humaine entre les peuples et les cultures.

Le dialogue, qui apparaît comme un présupposé du don, ouvre des espaces relationnels de croissance et de développement humain capables de rompre les schémas établis d’exercice du pouvoir de la société. Donner n’est pas l’équivalent de l’action d’offrir car cela ne peut s’employer que s’il s’agit d’un don de soi et cela ne peut pas être réduit au simple transfert d’une propriété ou de quelque objet.

Donner se différencie d’offrir précisément parce que cela contient le don de soi et suppose le désir d’établir un lien. Le don est donc avant tout une reconnaissance réciproque, qui constitue le caractère indispensable du lien social. Dans le don, il y a le reflet de l’amour de Dieu, qui culmine dans l’incarnation du Fils Jésus et dans l’effusion de l’Esprit Saint.

Tout homme est pauvre, nécessiteux et indigent. Quand nous naissons, nous avons besoin pour vivre des attentions de nos parents, et de même, à chaque phase et étape de la vie, chacun de nous ne parviendra jamais à se libérer totalement du besoin et de l’aide des autres, il ne réussira jamais à arracher de soi la limite de l’impuissance face à quelqu’un ou quelque chose.

C’est aussi une condition qui caractérise notre être de « créature ». La reconnaissance loyale de cette vérité nous invite à rester humbles et à pratiquer courageusement la solidarité, comme vertu indispensable à l’existence.

Cette conscience nous pousse à une pratique responsable et responsabilisante, en vue d’un bien qui est inséparablement personnel et commun. Ce n’est que quand l’homme cesse de se concevoir comme un monde à part, mais comme quelqu’un qui, par nature, est lié à tous les autres, originellement pressentis comme des « frères », qu’une pratique sociale solidaire, imprégnée du sens du bien commun, est possible.

Nous ne devons pas craindre de reconnaître que nous sommes pauvres et que nous sommes incapables de nous procurer tout ce dont nous aurions besoin, car seuls et avec nos seules forces, nous ne parvenons pas à vaincre toutes nos limites.

Ne craignons pas de le reconnaître, car Dieu lui-même, en Jésus, s’est abaissé (cf. Ph 2, 8) et il se penche sur nous et sur nos pauvretés pour nous aider et nous donner ces biens que seuls nous ne pourrions jamais avoir.

En cette circonstance de la célébration solennelle en Inde, je souhaite rappeler avec joie et admiration la figure de la Sainte Mère Teresa de Calcutta, un modèle de charité qui a rendu visible l’amour de Dieu pour les pauvres et les malades.

Comme je l’affirmais à l’occasion de sa canonisation : « Mère Teresa, tout au long de son existence, a été une généreuse dispensatrice de la miséricorde divine, en se rendant disponible à tous à travers l’accueil et la défense de la vie humaine, la vie dans le sein maternel comme la vie abandonnée et rejetée. […]

Elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes, en reconnaissant la dignité que Dieu leur avait donnée ; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes […] de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes.

La miséricorde a été pour elle le ‘‘ sel ’’ qui donnait de la saveur à chacune de ses œuvres, et la ‘‘ lumière ’’ qui éclairait les ténèbres de ceux qui n’avaient même plus de larmes pour pleurer leur pauvreté et leur souffrance.

Sa mission dans les périphéries des villes et dans les périphéries existentielles perdure de nos jours comme un témoignage éloquent de la proximité de Dieu aux pauvres parmi les pauvres » (Homélie, 4 septembre 2016).

Sainte Mère Teresa nous aide à comprendre que le seul critère d’action doit être l’amour gratuit envers tous, sans distinction de langue, de culture, d’ethnie ou de religion. Son exemple continue à nous guider pour ouvrir des horizons de joie et d’espérance pour l’humanité qui a besoin de compréhension et de tendresse, surtout pour ceux qui souffrent.

La gratuité humaine est le levain de l’action des volontaires qui ont tant d’importance dans le secteur socio-sanitaire et qui vivent de façon éloquente la spiritualité du bon Samaritain.

Je remercie et j’encourage toutes les associations de volontaires qui s’occupent du transport et du secours des patients, celles qui pourvoient aux dons de sang, de tissus et d’organes.

Un secteur spécial dans lequel votre présence exprime l’attention de l’Église est celui de la protection des droits des malades, surtout de ceux qui sont affectés par des pathologies qui requièrent des soins spéciaux, sans oublier le domaine de la sensibilisation et de la prévention.

Vos services revêtent une importance fondamentale dans les structures sanitaires et à domicile, qui vont de l’assistance médicale au soutien spirituel. Beaucoup de personnes malades, seules, âgées, présentant des fragilités psychiques ou motrices, en bénéficient.

Je vous exhorte à continuer d’être un signe de la présence de l’Église dans le monde sécularisé. Le volontaire est un ami désintéressé auquel on peut confier ses pensées et ses émotions ; grâce à l’écoute, il crée les conditions qui font passer le malade, d’objet passif de soins, à l’état de sujet actif et protagoniste d’un rapport de réciprocité, capable de retrouver l’espérance, mieux disposé à accepter les thérapies.

Le volontariat communique des valeurs, des comportements et des styles de vie qui sont animés par le ferment du don. C’est ainsi également que se réalise l’humanisation des soins.

La dimension de la gratuité devrait surtout animer les structures sanitaires catholiques, car c’est la logique évangélique qui caractérise leur action, tant dans les régions les plus avancées que dans les plus défavorisées du monde.

Les structures catholiques sont appelées à exprimer le sens du don, de la gratuité et de la solidarité, en réponse à la logique du profit à tout prix, du donner pour obtenir, de l’exploitation qui ne s’embarrasse pas des personnes.

Je vous exhorte tous, à différents niveaux, à promouvoir la culture de la gratuité et du don, indispensable pour dépasser la culture du profit et du déchet. Les institutions sanitaires catholiques ne devraient pas tomber dans le travers consistant à privilégier les intérêts de l’entreprise, mais sauvegarder l’attention à la personne plutôt que le gain.

Nous savons que la santé est relationnelle, elle dépend de l’interaction avec les autres et a besoin de confiance, d’amitié et de solidarité ; c’est un bien dont on ne peut jouir « en plénitude » que s’il est partagé. La joie du don gratuit est l’indicateur de santé du chrétien.

Je vous confie tous à Marie, Salus infirmorum. Qu’elle nous aide à partager les dons reçus dans l’esprit du dialogue et de l’accueil réciproque, à vivre comme des frères et sœurs attentifs aux besoins les uns des autres, à savoir donner d’un cœur généreux, à apprendre la joie du service désintéressé.

Je vous assure que je suis proche de vous tous dans la prière, avec mon affection, et je vous envoie de tout cœur la Bénédiction Apostolique.

Du Vatican, le 25 novembre 2018 – Solennité du Christ-Roi de l’Univers

Pape François


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Accueillir Jésus sur la barque de nos vies

La pêche miraculeuse, cathédrale de Canterbury
La pêche miraculeuse, cathédrale de Canterbury

L’Évangile de ce dimanche relate en Saint-Luc le récit de l’appel de Simon-Pierre et la pêche miraculeuse sur la rive du lac de Galilée.

Le Pape François, au cours de la prière de l’angélus a commenté cette page de l’Évangile. «Jésus, sur la rive du lac de Galilée le voit alors que Pierre répare les filets, aux côtés d’autres pécheurs», «il le voit fatigué et déçu car il n’a pas trouvé de poisson».

«Jésus le surprend par un geste imprévu», en montant sur la barque et demandant de s’éloigner un peu du rivage pour enseigner la foule. Et ses paroles rouvrent à la confiance jusqu’au cœur de Simon : «Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche.»

La réponse de la foi

Simon répond avant tout par une objection : «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre» et comme pécheur, il aura pu répondre aussi : «Si nous n’avons rien pris de la nuit, nous pêcherons encore moins durant le jour». Mais Simon, inspiré par la présence de Jésus, est illuminé par sa Parole et dit finalement : «sur ta parole, je vais jeter les filet.s.

C’est la réponse de la foi que nous sommes nous aussi appelés à donner, c’est le comportement de disponibilité que le Seigneur demande à tous ses disciples, surtout à ceux qui ont des responsabilités dans l’Église.

Un sens nouveau à l’existence 

L’obéissance confiante de Pierre génère un résultat prodigieux : «Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer». Cette pêche miraculeuse est signe de la puissance de la parole de Jésus, quand nous mettons avec générosité à son service, il accompli en nous de grandes choses.

«Jésus nous demande de l’accueillir sur la barque de nos vie», pour repartir avec Lui et fendre une mer nouvelle, pleine de surprises. Son invitation à sortir en haute mer à l’humanité de notre temps, pour être témoins de bonté et de miséricorde, donne un sens nouveau à notre existence, qui risque souvent de s’aplatir sur elle-même.

Nous pouvons parfois rester surpris ou réticents face à cet appel, tenter de le refuser pensant qu’il ne nous est pas adapté. Pierre lui-même, après sa pêche incroyable dit à Jésus : «Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur», mais il le dit à genoux, devant Celui qu’il reconnaît comme «Seigneur».

Annonciateurs de la Parole

Mais Jésus l’encourage : «Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras». Si nous lui faisons confiance, il nous libère de notre péché et nous ouvre devant un horizon nouveau : collaborer à sa mission.

Le plus grand miracle réalisé par Jésus pour Simon et les autres pécheurs déçus et fatigués n’était pas tant dans les filets pleins de poisson, mais de les avoir encouragé à ne pas tomber dans la déception et le découragement face aux défaites. Il les a ouverts pour qu’ils deviennent annonciateurs et témoins de sa parole et du Règne de Dieu.
Puisse la Sainte Vierge, modèle d’adhésion rapide à la volonté de Dieu, nous aider à sentir la fascination de l’appel du Seigneur et nous rendre disponibles pour collaborer avec lui, afin de répandre partout sa parole de salut.

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs,

Il y a deux jours, la cinquième « Journée mondiale contre la traite des personnes » s’est déroulée dans le mémorial liturgique de sainte Joséphine Bakhita. La devise de cette année est « Ensemble contre la traite »  – Une autre fois! « Ensemble contre le traite »! Ne l’oubliez pas! Invitez-vous à unir vos forces pour remporter ce défi.

Je remercie tous ceux qui combattent sur ce front, en particulier de nombreux religieux. Je lance un appel particulier aux gouvernements afin que les causes de ce fléau soient résolues et que les victimes soient protégées. Mais nous pouvons tous et devons collaborer en dénonçant les cas d’exploitation et d’esclavage d’hommes, de femmes et d’enfants. La prière est la force qui soutient notre engagement commun.

Pour cette raison, je vous invite maintenant à réciter avec moi la prière distribuée sur la place à sainte Joséphine Bakhita. Prions ensemble.

Sainte Joséphine Bakhita, enfant, vous avez été vendue comme esclave et vous avez dû faire face à des difficultés et à des souffrances indicibles.
Une fois libérée de votre esclavage physique, vous avez trouvé une véritable rédemption dans la rencontre avec le Christ et son église.
Sainte Joséphine Bakhita aidez tous ceux qui sont pris au piège de l’esclavage.
En leur nom, intercédez auprès du Dieu de la miséricorde, afin que les chaînes de leur captivité puissent être brisées.
Que Dieu lui-même libère tous ceux qui ont été menacés, blessés ou maltraités par la traite et la traite des êtres humains. Il apporte un soulagement à ceux qui ont survécu à cet esclavage et leur enseigne à voir Jésus comme un modèle de foi et d’espoir pour pouvoir panser leurs blessures.
Nous vous prions de prier et d’intercéder pour nous tous afin que nous ne tombions pas dans l’indifférence, que nous ouvrons les yeux et que nous puissions regarder la misère et les blessures de tant de frères et sœurs privés de leur dignité et de leur liberté et écouter leur appel à l’aide. Amen.
Sainte Joséphine Bakhita, priez pour nous.

Je souhaite à tous un joyeux dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir.


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