Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

«sel et lumière» du monde

«sel et lumière» du monde

Le Pape François a médité ce dimanche 5 février 2017   lors de l’Angélus sur le texte évangélique du jour : le « Discours sur la Montagne »,  de l’Évangile selon saint Matthieu, appel à ce que les catholiques soient «sel et lumière» du monde.

«Chacun de nous est appelé à être lumière et sel dans son propre environnement de vie quotidienne, persévérant dans l’objectif de régénérer la réalité humaine dans l’esprit de l’Évangile et dans la perspective du Royaume de Dieu».  Jésus, en décrivant la mission de ses disciples dans le monde, s’adresse aussi à nous aujourd’hui, en utilisant les métaphores du «sel» et de la «lumière».

«Jésus nous invite à être un reflet de sa lumière, à travers le témoignage des bonnes œuvres.» Cette lumière de Dieu n’est pas «notre propriété» mais qu’elle ne peut rester allumée que si nous la faisons «resplendir dans le monde» en la transmettant aux autres, qui ont besoin de la «lumière de l’Évangile qui transforme, guérit et garantit le salut à celui qui l’accueille». «En se donnant, la lumière de notre foi ne s’éteint pas mais se renforce.»

Les chrétiens doivent aussi être le «sel de la terre» pour lui donner plus de saveur mais aussi la protéger de l’altération et de la corruption, en tenant éloignés «les germes polluants de l’égoïsme, de l’envie, de la médisance.» «Ces germes ruinent le tissu de nos communautés, qui doivent au contraire resplendir comme des lieux d’accueil, de solidarité et de réconciliation.»

Appel pour le respect de la vie

Au terme de l’angélus, le Pape a dit que «chaque vie est sacrée». Il a exhorté à «faire avancer la culture de la vie comme réponse à la logique de la mise à l’écart et à la baisse démographique». Il a demandé de prier «pour les enfants qui sont en danger d’interruption de la grossesse, comme aussi pour les personnes qui sont en fin de vie», et pour que personne ne soit laissé seul et que «l’amour défende le sens de la vie».

Le Pape a cité Mère Teresa : «La vie est beauté, admire-la, la vie est vie, défend-la.» Chaque vie est sacrée, aussi bien celle de «l’enfant qui va naître» que celle de «la personne qui est proche de mourir».

Le Pape a encouragé «tous ceux qui travaillent pour la vie» et tous ceux qui «collaborent pour la formation des nouvelles générations, afin qu’elles soient capables de construire une société accueillante et digne pour chaque personne».

« Chacun de nous est appelé à être la lumière et le sel dans son environnement quotidien, persévérant dans la tâche de régénération de la réalité humaine dans l’esprit de l’Évangile et dans la perspective du royaume de Dieu. Il est toujours bon de s’aider de la protection de Marie, premier disciple de Jésus et modèle des croyants qui vivent chaque jour dans l’histoire de leur vocation et leur mission. Notre Mère nous aide à nous laisser purifier et éclairer par le Seigneur, pour devenir à notre tour «sel de la terre» et «lumière du monde.« 

le chant d’espérance reçu en héritage de nos pères

Le Pape François a présidé, ce jeudi 2 février 2017, une messe à la basilique Saint-Pierre à l’occasion de la Fête de la Vie consacrée, en ce jour qui, dans la liturgie, commémore la Présentation de Jésus au Temple.

Un an après la clôture de l’Année de la Vie consacrée et deux mois après la fermeture de la Porte Sainte du Jubilé de la Miséricorde, cette célébration a été l’occasion pour le Pape d’exprimer un nouvel appel à ce que les religieux et consacrés vivent au milieu de leur peuple, en assumant leurs héritages mais sans se scléroser dans une attitude défensive par rapport aux bouleversements de la société.

«Le chant de Syméon est le chant de l’homme croyant qui, à la fin de ses jours, peut affirmer : c’est vrai, l’espérance en Dieu ne déçoit jamais. Ce chant d’espérance, nous l’avons reçu en héritage de nos pères. Cela nous fait du bien d’accueillir le rêve de nos pères pour pouvoir prophétiser aujourd’hui et retrouver ce qui un jour a enflammé notre cœur. Rêve et prophétie ensemble. Mémoire de la façon dont ont rêvé nos anciens, nos pères et mères et courage pour poursuivre, prophétiquement, ce rêve.»
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L’espérance chrétienne doit vaincre la peur de la mort

Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi 1er février 2017, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur l’espérance. Après une série d’interventions consacrées à l’espérance dans l’Ancien Testament, il s’est cette fois penché sur le Nouveau Testament, à la lumière de l’évènement pascal, en s’appuyant sur la Première Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens. Le Saint-Père a rappelé que face à la mort les chrétiens ne doivent pas succomber à la tentation de la peur, mais avoir conscience qu’il s’agit d’un passage vers la rencontre du Seigneur.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi, 1° février2017


Voici la vertu de l'espérance, la troisième vertu théologale de la foi chrétienne, qui suit la charité et la foi vues à la rosace ouest de Notre-Dame de Paris. Sans l'espérance, vertu toute en finesse et discrétion, nous ne poserions pas le pied par terre le matin en nous levant. Chaque jour nous souhaitons intimement que quelque chose de nouveau, de bien, arrive. L'espérance est symbolisée par un oriflamme qui claque au vent, attaché à une hampe terminée en double croix. La bannière de couleur blanche conduit vers la lumière, la pureté, la légèreté, seule véritable espérance pour le chrétien. L'espérance, cette vertu théologale, change notre vision des jours anodins et routiniers. La lumière est à trouver dans ceux-ci, il n'y a pas à attendre de grand jour. Autrement, si demain est comme hier, sans espoir de changement, à quoi bon cette vie ?
Voici la vertu de l’espérance, la troisième vertu théologale de la foi chrétienne, qui suit la charité et la foi vues à la rosace ouest de Notre-Dame de Paris.

L’Espérance chrétienne
– 9. Le casque de l’Espérance (1Thessaloniciens 5,4-11)

Frères et sœurs, dans le Nouveau Testament, l’espérance prend une dimension extraordinaire en raison du mystère pascal. Saint Paul s’adresse à la toute jeune communauté de Thessalonique, traversée par les épreuves, mais solidement enracinée dans la foi. Elle célèbre avec joie la résurrection de Jésus dont les conséquences sont décisives pour l’histoire du monde comme pour tout homme.

Si notre foi est mise à l’épreuve dans les moments les plus difficiles de notre vie, l’espérance du salut nous rend solides et nous console. Elle nous fait attendre une promesse déjà réalisée en Jésus-Christ. Cette espérance est, non seulement le désir et la possibilité, mais la certitude de notre résurrection à venir et de celle des défunts de nos familles.

Espérer c’est donc apprendre à vivre dans l’attente, mais pour cela un cœur pauvre et humble est nécessaire. Et nous sommes invités à prier pour que les personnes aimées qui nous ont quittées vivent avec le Christ et en communion avec nous. Demandons au Seigneur de renforcer notre espérance en la résurrection, de sorte que nous puissions apprendre à vivre dans l’attente certaine de la rencontre avec lui et avec tous ceux qui nous sont chers.

La foi dans la résurrection nous pousse à regarder vers l’avenir, renforcé par l’ espérance dans la victoire du Christ sur le péché et la mort. Le Seigneur ressuscité nous donne l’espoir d’être en mesure d’être toujours avec lui, parce que Jésus est la vie et le chemin vers le Père.

Demain, nous allons célébrer la fête de la Présentation du Seigneur et la Journée mondiale de la Vie consacrée. Je confie à vos prières ceux qui ont été appelés à professer les conseils évangéliques afin que, par leur témoignage de vie peut irradier dans le monde l’amour du Christ et la grâce de l’Évangile : les prêtres, sœurs et frères des Instituts religieux apostoliques et contemplatives. Ils ont consacré leur vie au Seigneur et leur service charismatique porte des fruits abondants pour le bien des fidèles et pour la mission évangélisatrice de l’Église.


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