Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

nous sommes tous des mendiants…

… qui avons besoin d’être sauvés

15-06-2016 source : Radio Vatican

Jésus et le mendiant aveugle Nicolas Fontaine 1625-1709Le Pape François exhorte les chrétiens à être attentifs aux personnes qui ont besoin d’aide et de consolation. Il l’a dit à l’audience générale ce mercredi 15 juin devant les fidèles, place Saint-Pierre. Commentant le récit évangélique de l’aveugle de Jéricho à qui Jésus rend la vue, le Saint-Père a regretté que des personnes soient encore marginalisées aujourd’hui à cause d’un handicap physique ou parce qu’elles sont réfugiées, immigrées ou dans le besoin.

«C’est une tentation qui nous guette tous. Or l’indifférence et l’hostilité entrainent parfois des attitudes agressives, des insultes: « chassez-les tous, mettez-les ailleurs »».  Cela nous empêche de reconnaitre le Seigneur en nos frères. À l’inverse, l’aveugle voit, lui, avec les yeux de la foi.

Le Souverain pontife a analysé en profondeur le récit du mendiant aveugle et seul face à une foule qui passe affairée, perdue dans ses pensées, «une image triste, qui nous touche personnellement », car «la rue pourrait être un lieu de rencontre, mais elle est souvent un lieu de solitude.» Comme Jésus, qui s’est fait serviteur, nous sommes appelés à placer l’exclu au centre de nos préoccupations. D’autant plus que «nous sommes tous des mendiants», car «nous avons besoin d’être sauvés»; et «nous sommes appelés à devenir des disciples».

prier pour nos ennemis…

… nous rapproche de la perfection de Dieu

la concordeSavoir prier «pour ceux qui nous veulent du mal» rendra meilleurs nos ennemis et nous rendra, nous, plus «enfants du Père». Cette réflexion était centrale dans l’homélie du Pape François lors de la messe matinale célébrée ce mardi matin, 14 juin 2016, à la Maison Sainte-Marthe au Vatican.

Il a abordé l’extrait de l’Évangile dans lequel Jésus exhorte les disciples à tendre vers la perfection de Dieu, «qui fait surgir son soleil sur les mauvais et sur les bons». «La Parole de Dieu, il y a deux façons inconciliables de l’entendre : une liste aride de devoirs et d’interdictions ou l’invitation à aimer le Père et les frères avec tout le cœur, en arrivant au point culminant : prier pour son propre adversaire.»

C’est la dialectique de la confrontation entre les docteurs de la loi et Jésus, entre la Loi proposée en mode schématique au peuple hébraïque par ses chefs et la «plénitude» de cette même Loi que le Christ affirme être venu apporter. Quand Jésus a initié sa prédication, pris en otage par ses adversaires, «l’explication de la loi en ce temps-là était en crise.»

«C’était une explication trop théorique, casuistique : disons que c’était une loi dans laquelle il n’y avait pas le cœur propre de la Loi, qui est l’amour de Dieu, qu’il nous a donné, à nous. Le Seigneur répète donc ce qui était dans l’Ancien Testament : quel est le commandement le plus grand ? Aimer Dieu, avec tout son cœur, avec toutes ses forces, avec toute l’âme, et le prochain comme toi-même. Et dans l’explication des Docteurs de la Loi ceci n’était pas tellement au centre. Au centre, il y avait les cas : mais on peut faire ça ? Jusqu’à quel point peut-on faire ça ? Et si on ne peut pas ? La casuistique propre de la Loi. Et Jésus prend ceci et reprend le vrai sens de la Loi pour pour la porter à sa plénitude.»

Jésus a offert «tellement d’exemples» pour montrer les commandements sous une lumière nouvelle. «Ne pas tuer»  peut vouloir dire aussi ne pas insulter un frère et mettre en évidence à quel point l’amour est «plus généreux que les docteurs de la Loi, dans le manteau ajouté en don pour celui qui avait demandé un vêtement et les deux kilomètres accomplis avec celui qui avait demandé à être accompagné pour un kilomètre».

«C’est un travail qui n’est pas seulement un travail pour l’accomplissement de la Loi, mais est un travail de guérison du cœur. Dans cette explication que Jésus fait de ses commandements, dans l’Évangile de Matthieu surtout, il y a un chemin de guérison : un cœur blessé par le péché originel – nous tous nous avons un cœur blessé par le péché, nous tous -, doit prendre cette voie de guérison et guérir pour ressembler au Père, qui est parfait : « soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». Une voie de guérison pour être enfants comme le Père.»

«C’est la perfection que Jésus indique, et celle contenue dans l’extrait du jour de l’Évangile de Matthieu, a précisé François : « Vous avez entendu qu’il fut dit : tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent »». «C’est la dernière marche» de cette voie, la plus difficile. «Dieu demande un examen de conscience.»

«Que le Seigneur nous donne la grâce, seulement cela : prier pour les ennemis, prier pour ceux qui nous veulent du mal, qui ne nous veulent pas du bien ; prier pour ceux qui nous font du mal, qui nous persécutent. Et chacun de nous sait le nom et le prénom : je prie pour celui-ci, celui-ci, celui-ci… Je vous assure que cette prière fera deux choses : elle le rendra meilleur, lui, parce que la prière est puissante, et nous elle nous rendra plus enfants du Père.»

contre le travail des enfants

12-06-2016 source : Radio Vatican

Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a évoqué la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée ce dimanche 12 juin 2016. Le Saint-Père a exhorté à poursuivre ensemble «l’effort pour éliminer les causes de cet esclavage moderne, qui prive des millions d’enfants de certains droits fondamentaux et les expose à de graves dangers. Aujourd’hui il y a dans le monde tant d’enfants esclaves !»

Le Saint-Père a par ailleurs rappelé que, dans le cadre du Jubilé des malades et des personnes handicapées, s’est tenu à Rome cette semaine un congrès international consacré aux malades de la lèpre. Le Pape a salué «avec reconnaissance» les organisateurs et participants souhaitant «un engagement efficace dans la lutte contre cette maladie.»

Le Pape a également rappelé qu’avait lieu ce dimanche 12 juin 2016 à Monreale, en Sicile, la béatification de Carolina Santocanale, religieuse italienne fondatrice des Capucines de l’Immaculée de Lourdes. Née dans une famille noble de Palerme, en Italie, «elle abandonna le confort et se fit pauvre parmi les pauvres.» Elle pris le nom de sœur Marie de Jésus et se distingua par sa «tendresse envers les plus faibles.» Les sœurs capucines de l’Immaculée de Lourdes s’efforcent d’incarner le charisme hérité dans les domaines de l’éducation, de l’accueil, de l’animation, dans l’assistance aux malades et aux handicapés.

Le Pape a également évoqué la béatification, ce samedi 11 juin 2016 à Vercelli, dans le nord de l’Italie de  Giacomo Abbondo, prêtre diocésain, né en 1720 «amoureux de Dieu et toujours disponible pour ses paroissiens.»

Au terme de l’angélus, le Saint-Père a chaleureusement salué les fidèles venus participer à cette «journée jubilaire» remerciant en particulier les personnes malades et handicapées mais aussi les médecins et le personnel de santé qui dans les «points santé» érigés autour des quatre basiliques majeures «offrent des visites spécialisées à des centaines de personnes qui vivent aux marges de la société.»

Que la Vierge Marie, vers qui nous nous tournons maintenant dans la prière, nous accompagne toujours sur notre chemin.

Angelus …

L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie,

R. Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie……

Voici la servante du Seigneur,

R. Qu’il me soit fait selon ta parole

Je vous salue Marie……

Et le Verbe s’est fait chair,

R. Et Il a habité parmi nous

Je vous salue Marie……

Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu,

R. Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ

Prions.
Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé. Conduis-nous, par sa passion et par sa croix, jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.