Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

les persécutions, prix du témoignage chrétien

Le Saint-Esprit nous donne la force d’être des témoins de Jésus, même à travers les persécutions, «les grandes dans lesquelles il arrive de donner sa vie» et «les petites, celles des bavardages et de la critique» a dit le Pape François lors de la messe de ce lundi 2 mai à la Maison Sainte-Marthe du Vatican.

L’Esprit touche les cœurs

S’appuyant sur le récit des Actes des Apôtres qui raconte que le Seigneur a ouvert le cœur de Lydie, une marchande de pourpre qui écoutait les paroles de Paul, le Saint-Père explique ce qui fait dire à cette femme que ce que dit l’apôtre est vrai. «Mais qui a touché le cœur de cette femme? Qui lui a fait dire : Écoutez, parce que c’est vrai ?» «C’est l’Esprit Saint lui-même qui a fait ressentir à cette femme que Jésus était le Seigneur.» Car «l’Esprit Saint se fait témoin de Jésus, et à chaque fois que nous ressentons dans notre cœur quelque chose qui nous rapproche de Jésus, c’est l’Esprit Saint qui travaille en nous».

Les persécutions, prix du témoignage chrétien

L’Évangile parle d’un double témoignage : celui de l’Esprit qui nous donne le témoignage de Jésus et notre témoignage, puisque nous sommes témoins du Seigneur avec la force de l’Esprit. Le Chrétien témoigne ainsi que «Dieu est vivant, est ressuscité, est parmi nous, qu’Il célèbre avec nous la mort et la résurrection chaque fois que nous nous approchons de l’autel.» Il témoigne aussi «dans sa vie quotidienne et avec sa façon d’agir. C’est le témoignage continu du Chrétien. Mais tant de fois, ce témoignage provoque des attaques et des persécutions.» Car «le témoignage apporte avec lui les persécutions», «des petites, de bavardages et de critiques, aux grandes dont l’histoire de l’Église regorge, et qui mènent les Chrétiens en prison et jusqu’à donner leur vie

Faire connaitre Jésus pas tant par les mots que par le témoignage

«L’Esprit Saint qui nous a fait connaitre Jésus est le même que celui qui nous pousse à le faire connaitre, pas tant à travers des mots, mais à travers un témoignage de vie.» Le Pape François appelle chacun à demander à l’Esprit Saint de l’aider à porter le témoignage de ce qu’a fait et dit Jésus, et à ce que «la mondanité, les choses faciles, les choses qui viennent du père même du mensonge, du prince de ce monde, le péché, ne nous éloigne pas du témoignage.»

l’Esprit Saint, signe de la présence du Christ

01-05-2016 source : RaJésus lumière du mondedio Vatican

« Nous ne sommes pas seuls : Jésus est près de nous, parmi nous, en nous ! ». C’est ce qu’a dit le Pape François en commentant l’Évangile de ce dimanche 1er mai 2016,  qui nous ramène au Cénacle, lorsque Jésus promet aux Apôtres le don de l’Esprit Saint.

Place Saint-Pierre pour la prière du Regina Coeli, le Saint-Père a expliqué que Jésus est présent dans l’histoire par l’intermédiaire de l’Esprit Saint. C’est Lui qui nous guide dans notre manière de penser, d’agir, de faire la distinction entre le bien et le mal. Il nous aide à pratiquer la charité de Jésus, à l’égard des autres et en particulier des plus nécessiteux.

L’Esprit Saint, dit Jésus aux Apôtres, “vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit” (Jn 14, 23-29). Cela est vrai dans les différentes circonstances de notre vie et « c’est ce qui se produit aujourd’hui encore dans l’Église, guidée par la lumière et par la force de l’Esprit Saint, pour qu’elle puisse porter à tous le don du salut, c’est-à-dire l’amour et la miséricorde de Dieu. »

Accueillir docilement l’Esprit Saint

Le signe de la présence de l’Esprit Saint c’est aussi la paix que Jésus donne à ses disciples, une paix qui jaillit de la victoire sur le péché et sur l’égoïsme qui nous empêche de nous aimer comme des frères. Les fidèles sont donc invités à accueillir docilement l’Esprit Saint.

« Que la Vierge Marie nous aide à accueillir avec docilité l’Esprit Saint comme Maître intérieur et comme mémoire vivante du Christ en notre chemin quotidien. »

En ce dimanche 1er mai, le Pape François a par ailleurs salué les fidèles des Églises d’Orient qui célébraient la fête de Pâques en souhaitant que le Seigneur ressuscité offre à tous les dons de sa lumière et de sa paix.

Et avant de prendre congé des fidèles, il a évoqué l’ouverture, ce lundi à Rome, d’une Conférence internationale sur « le développement durable et les formes les plus vulnérables du travail ». L’occasion pour  souhaiter que cet événement parvienne à sensibiliser les autorités, les institutions politiques et économiques et la société civile, en faveur de la promotion d’un modèle de développement qui tienne compte de la dignité humaine dans le respect des réglementations sur le travail et l’environnement.

Pas d’obstacle à la réconciliation

réconciliation du fils
réconciliation du fils

30-04-2016 source : Osservatore Romano

« Ne pas placer d’obstacle aux personnes qui veulent se réconcilier avec Dieu », c’est l’exhortation adressée par le Pape François aux confesseurs au cours de l’audience jubilaire dans la matinée du samedi 30 avril, sur une place Saint-Pierre à Rome.

En réfléchissant sur le lien entre miséricorde et réconciliation, après la proclamation du passage biblique tiré de la deuxième lecture aux Corinthiens (8, 17-21), le Pape est parti du présupposé que « Dieu n’a jamais manqué d’offrir son pardon aux hommes », parce qu’il « ne se résigne pas à la possibilité qu’une personne demeure étrangère à son amour, à condition toutefois de trouver en elle un signe de repentir. » Du reste, étant donné que « lorsque nous péchons », nous lui « tournons le dos », le Seigneur vient au secours des hommes. Comment ? Précisément à travers le confessionnal. Que « ce Jubilé de la miséricorde » soit « un temps de réconciliation pour tous. » «Tant de personnes voudraient se réconcilier mais ne savent pas comment faire. »

Pour cela, « la communauté chrétienne doit favoriser le retour sincère à Dieu. » Et cela vaut surtout pour « ceux qui accomplissent le ministère de la réconciliation. » D’où la demande, que « personne ne demeure éloigné de Dieu à cause d’obstacles placés par les hommes, en particulier par le confesseur qui « doit être un père. » Plus encore, « il est à la place de Dieu le Père » et pour cela « doit accueillir les personnes qui viennent à lui. » C’est « un ministère très beau : ce n’est pas une salle de torture, ni un interrogatoire. » D’où l’invitation à se laisser réconcilier avec Dieu, même dans la conscience que « dans le monde, il y a plus d’ennemis que d’amis. » Une invitation à construire des « ponts de réconciliation », à tous les niveaux de la société : de la famille – « combien de frères se sont disputés et se sont éloignés uniquement pour l’héritage », aux nations.