Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

Jésus, servant de Dieu

Ce samedi matin, 12 mars 2016, audience générale du Pape François. Lors de cette troisième audience jubilaire, le Pape François est revenu sur l’Évangile selon saint Jean qui relate le lavement des pieds.

Par le lavement des pieds Jésus nous a indiqué que le service est le chemin à parcourir pour vivre la foi en lui et témoigner de son amour. Jésus lui-même s’est appliqué l’image de « servant de Dieu » utilisée par le prophète Isaïe. En lavant les pieds de ses disciples, Jésus a aussi voulu révéler au monde la façon d’agir de Dieu à notre égard et donner l’exemple de son commandement nouveau, celui de «nous aimer les uns les autres, comme il nous a aimés».

«L’amour est un service concret que nous rendons aux autres, un service humble, fait dans le silence et le secret. Cela implique de mettre à disposition les dons que l’Esprit Saint nous a fait, pour que la communauté puisse croître. Cet amour s’exprime aussi dans le partage des biens matériels avec ceux qui sont le plus dans le besoin.»

«Jésus nous invite enfin à confesser nos manquements et à prier les uns pour les autres, afin que nous sachions pardonner avec le cœur, s’oublier soi-même et suivre le Christ sur la voie du service.»

Méditons les versets de l’Annonciation

En ce samedi, jour où nous aimons honorer la Vierge Marie, il est bon, comme Associés de la Médaille Miraculeuse, de  prendre connaissance de la conférence du Père Ermes Ronchi de ce vendredi matin 11 mars 2016 à Ariccia, au terme de la retraite spirituelle du Pape François et de la Curie romaine.

la Vierge de l'Annonciation Taddeo di Bartolo, vers 1400 - Musée du Petit Palais d'AvignonDieu est toujours proche de l’homme, dans une proximité “domestique”, proche de ses besoins quotidiens. Cela a été l’expérience de Marie dans ses 30 années à Nazareth, «sans clameurs» ni «visions». La réflexion du prédicateur était centrée sur le récit évangélique de l’Annonciation.

«Un jour quelconque, dans un lieu quelconque, une jeune femme quelconque». La scène d’un évènement «colossal», l’ange qui visite Marie à Nazareth, arrive dans un contexte de normalité désarmante.

Méditons les versets de l’Annonciation, l’évènement qui «arrive dans le quotidien, sans témoins, loin des lumières et des émotions du Temple». «La première annonce de grâce de l’Évangile a été transmise dans la normalité d’une maison», donc dans le lieu où chacun est lui-même. Et c’est là que «Dieu t’effleure et te touche».

«Sainte Thérèse d’Avila, dans le « Livre des Fondations » (…) a écrit pour ses moniales une lettre, avec ces mots : « mes sœurs, souvenez-vous, Dieu va parmi les marmites, en cuisine ». Mais comment, le Seigneur de l’univers qui se déplace dans la cuisine du monastère, entre les brocs, les marmites, la vaisselle, les casseroles, les poêles ? (…) Dieu en cuisine, cela signifie emmener Dieu dans un territoire de proximité (…). Si tu ne le sens pas domestique, c’est-à-dire dans les choses les plus simples, tu n’as pas encore trouvé le Dieu de la vie. Tu en es encore à la représentation rationnelle du Dieu de la religion.»

Promesse de bonheur

Nous regardons Marie justement «pour tenter de raccommoder la brèche la plus dramatique de notre foi» : le «Dieu de la religion» s’est séparé du «Dieu de la vie». La femme de Nazareth, «comme femme de maison, nous lance un défi énorme : passer d’une spiritualité qui se fonde sur la logique de l’extraordinaire à une mystique du quotidien». Et dans ce quotidien, le sentiment qui prévaut est la joie, qui se sent dans les premières paroles de l’Annonciation : «Réjouis-toi, Marie». Parce que quand Dieu se rapproche, il «apporte une promesse de bonheur».

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toujours prêt à pardonner

06-03-2016 source : Radio Vatican

«Dieu nous laisse libres de faire des erreurs parce qu’il nous a fait le don de la liberté» : le Pape François l’a rappelé en ce quatrième dimanche de Carême, en commentant l’Évangile de Luc, qui contient les trois paraboles de la miséricorde : «celle de la brebis perdue, celle de la pièce d’argent perdue, et puis la grande parabole, du fils prodigue ou mieux encore: du père miséricordieux».

Un père, qui est un homme «tolérant, toujours prêt à pardonner et qui espère contre toute espérance». Un père qui attend, «confiant», le retour de son jeune fils. «C’est ainsi que Dieu agit avec nous. » Comme le père avec son plus jeune fils, «il nous laisse libres, même de faire des erreurs, parce qu’il nous a fait le grand don de la liberté. C’est à nous d’en faire bon usage». Et le Saint-Père reconnait,que «ce don de la liberté que Dieu nous a donné» l’«étonne toujours».

«Fidélité de l’amour de Dieu»

Poursuivant sa réflexion sur l’attitude du père envers ses des deux fils, le plus jeune qui a «décidé de quitter la maison» et le fils aîné «qui est toujours resté chez lui», le Pape met en garde contre la tentation de se croire «juste». «Lorsque quelqu’un se sent pécheur, il se sent vraiment peu de choses», constate le Saint-Père, qui dit avoir entendu de nombreuses personnes lui dire “je suis une saleté”.

Au contraire, «lorsqu’une personne se sent juste et qu’elle dit “moi j’ai toujours bien fait les choses”, dans ce cas là aussi, le père vient à notre rencontre» car «cette attitude de se sentir juste est une mauvaise attitude. C’est l’attitude du diable». «Le père attend ceux qui se reconnaissent pécheurs mais il va aussi chercher ceux qui se sentent justes.»

«Les erreurs que nous commettons, même les plus grandes, n’entament pas la fidélité de l’amour de Dieu.» En conclusion, nous sommes invités à «intensifier le chemin intérieur de conversion» en nous «laissant toucher par le regard plein d’amour de notre Père» et «en rejetant tout compromis avec le péché».

«Dans cette part de Carême qui nous sépare encore de Pâques, nous sommes appelés à intensifier le chemin intérieur de la conversion. Laissons-nous atteindre par le regard plein d’amour de notre Père et retournons à Lui de tout notre cœur, en rejetant toute compromission avec le péché. Que la Vierge Marie nous accompagne jusqu’à l’embrassement régénérant avec la Divine Miséricorde.»

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«Je tiens à exprimer ma proximité aux Missionnaires de la Charité pour la grande perte qui les a touchées il y a deux jours avec l’assassinat de quatre sœurs à Aden, au Yémen, où elles aident les personnes âgées. Je prie pour elles et pour les autres personnes tuées dans l’attaque, et pour les membres de leur famille. Ce sont les martyres aujourd’hui! Pas de couvertures de journaux, pas nouvelles : elles donnent leur sang pour l’Église. Ces personnes sont victimes de l’attaque de ceux qui les ont tuées et même de l’indifférence, de cette mondialisation de l’indifférence, à qui cela n’importe pas… Que Mère Teresa accompagne dans le ciel ses filles martyres de la charité, et intercède pour la paix et respect sacré de la vie humaine.»