Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

la mission de l’Église

 

c’est d’évangéliser les pauvres

Jésus consolateur Ernst Zimmermann vers 188824-01-2016 source : Radio Vatican

Lors de la traditionnelle prière de l’Angélus prononcée depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François est revenu ce dimanche midi, 24 janvier 2016, sur l’Évangile de ce jour, tiré de Saint-Luc. Il a rappelé l’option préférentielle de Jésus pour les pauvres, une voie qui doit être suivie par toutes les communautés chrétiennes.

«Jésus est différent des maîtres de son temps, il n’a pas ouvert une école pour l’étude de la Loi, mais il sort pour prêcher, et il enseigne partout : dans les synagogues, dans les rues, dans les maisons. Jésus est différent aussi de Jean-Baptiste, qui proclame le jugement imminent de Dieu, alors que Jésus annonce Son pardon de Père.»

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus lit le passage d’Isaïe dans lequel est écrit : «L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres.»

«Évangéliser les pauvres, c’est donc la mission de Jésus, c’est aussi la mission de l’Église, de tout baptisé dans l’Église.»

«Mais qu’est-ce que cela signifie, évangéliser les pauvres ? Cela signifie se rapprocher d’eux, les servir, les libérer de leur oppression, et tout ceci au nom du Christ, car c’est Lui l’Évangile de Dieu, c’est Lui la Miséricorde de Dieu, c’est Lui la libération de Dieu.»

Alors «attention, il ne s’agit pas de faire de l’assistance sociale et encore moins une activité politique. Il s’agit d’offrir la force de l’Évangile de Dieu, qui convertit les cœurs, qui panse les blessures, qui transforme les rapports humains et sociaux selon la logique de l’amour.»

Le Pape a conclu en demandant à ce que la Vierge Marie «nous aide à sentir fortement la faim et la soif de l’Évangile qu’il y a dans le monde, spécialement dans le cœur et dans la chair des pauvres».

les colonnes de l’Église

22-01-2016 source : Radio Vatican

la-priereL’objectif de l’évêque est de prier et d’annoncer la Résurrection de Jésus, sinon le peuple de Dieu en souffre : le Pape l’a dit lors de la messe matinale de ce vendredi 22 janvier 2016 à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

L’Évangile du jour (Mc 3, 13-19) raconte le choix des douze Apôtres de la part de Jésus. Il les choisit «pour qu’ils soient avec Lui et pour les envoyer à prêcher avec le pouvoir de chasser les démons.» Les Douze «sont les premiers évêques.» Après la mort de Judas est élu Matthieu : c’est «la première ordination épiscopale de l’Église». «Les évêques sont les colonnes de l’Église», appelés à être témoins de la Résurrection de Jésus.

«Nous les évêques nous avons cette responsabilité d’être témoins : témoins que le Seigneur Jésus est vivant, que le Seigneur Jésus est ressuscité, que le Seigneur Jésus chemine avec nous, que le Seigneur Jésus nous sauve, que le Seigneur Jésus a donné sa vie pour nous, que le Seigneur Jésus est notre espérance, que le Seigneur Jésus nous accueille toujours et nous pardonne. Le témoignage. Notre vie doit être cela : un témoignage. Un vrai témoignage de la Résurrection du Christ.»

La prière plus que les plans pastoraux

Les évêques ont deux objectifs : «le premier objectif de l’évêque est d’être avec Jésus dans la prière. Le premier objectif de l’évêque n’est pas de faire des plans pastoraux… non, non ! Prier : ceci est le premier objectif. Le second objectif est d’être témoin, c’est-à-dire de prêcher. Prêcher le salut que le Seigneur Jésus nous a apporté. Deux objectifs pas faciles, mais ce sont justement ces deux objectifs qui rendent fortes les colonnes de l’Église. Si ces colonnes s’affaiblissent parce que l’évêque ne prie pas ou prie peu, s’il oublie de prier ; ou parce que l’évêque n’annonce pas l’Évangile, qu’il s’occupe d’autre chose, l’Église aussi s’affaiblit, elle souffre. Le peuple de Dieu souffre. Parce que les colonnes sont faibles.»

«L’Église sans l’évêque ne peut pas avancer» et donc «la prière de nous tous pour nos évêques est une obligation, mais une obligation d’amour, une obligation des enfants face au Père, une obligation de frères, pour que la famille reste unie dans la confession de Jésus-Christ, vivant et ressuscité.»

Le peuple de Dieu doit intercéder pour les évêques

«Pour cela, je voudrais aujourd’hui vous inviter à prier pour nous les évêques. Parce que nous aussi, nous sommes pécheurs, nous aussi nous avons des faiblesses, nous aussi nous courons le risque de Judas : parce que lui aussi avait été choisi comme colonne. Nous aussi nous courons le risque de ne pas prier, de faire quelque chose qui ne soit pas annoncer l’Évangile et chasser les démons… Prier, pour que les évêques soient ce que Jésus voulait, pour que nous tous nous donnions témoignage de la Résurrection de Jésus. Le peuple de Dieu prie pour les évêques. Dans chaque messe on prie pour les évêques. On prie pour Pierre, le chef du collège épiscopal, et on prie pour l’évêque du lieu. Mais c’est peu : on dit le nom, et tant de fois on le dit par habitude, et on avance. Prier pour l’évêque avec le cœur, demander au Seigneur : Seigneur, prends soin de mon évêque, prends soin de tous les évêques, et envoie-nous les évêques pour qu’ils soient de vrais témoins, des évêques qui prient, et des évêques qui nous aident, avec leur prédication, à comprendre l’Évangile, à être sûrs que Toi, Seigneur, tu es vivant, tu es parmi nous.»

le baptême commun à tous les chrétiens

La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens était à l’honneur de l’audience générale du Pape François ce mercredi 20 janvier 2016 en la salle Paul VI du Vatican. Dans sa catéchèse hebdomadaire, le Saint-Père est revenu sur le baptême, sacrement reconnu par tous les chrétiens, qu’ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes et qui était au centre de la lecture de la Première Lettre de saint Pierre, texte choisi par un groupe œcuménique de la Lettonie.

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Salle Paul VI
Mercredi 20 janvier 2016


Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens

Frères et sœurs, nous sommes dans la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens. Tous les chrétiens ont en commun le Baptême qui est, comme l’enseigne le Concile Vatican II, « le lien sacramentel d’unité existant entre ceux qui ont été régénérés par lui ». Et nous sommes tous appelés à redécouvrir ce don et les exigences qu’il comporte, au-delà de nos divisions. Partager le baptême signifie que tous – catholiques, protestants et orthodoxes – nous sommes pécheurs et nous avons besoin d’être sauvés, rachetés, libérés du mal. Nous partageons l’espérance de passer des ténèbres à la rencontre du Dieu vivant, plein de miséricorde. Malheureusement, nous faisons l’expérience de l’égoïsme qui génère la division, la fermeture et le mépris.

Repartir du baptême, veut dire retrouver la source de la miséricorde, source d’espoir pour toi, parce que personne n’est exclu de la miséricorde de Dieu. Le baptême crée entre tous les chrétiens un lien indissoluble qui les rend réellement frères, même s’ils ne sont pas encore un peuple pleinement uni. La miséricorde de Dieu, qui opère par le baptême, est plus forte que nos divisions.  Malheureusement, nous faisons l’expérience de l’égoïsme qui génère la division, la fermeture et le mépris.  Nous devenons toujours plus pleinement peuple de Dieu et que nous devenons capables d’annoncer à tous ses œuvres merveilleuses et nous avons pour mission commune de transmettre la miséricorde reçue aux autres, en partant des plus pauvres et des plus abandonnés.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France.

Je vous invite à vous unir à la prière de toute l’Église pour l’unité des Chrétiens, afin que nous trouvions les moyens de collaborer ensemble pour porter la miséricorde du Père par toute le terre.

Que Dieu vous bénisse !


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