Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

ouverture du Jubilé de la Miséricorde

Le Pape François a inauguré, ce dimanche matin, le Jubilé de la Miséricorde au Vatican. A la  fin de la messe, le Saint-Père a ouvert la Porte Sainte en présence du Pape émérite Benoît XVI. Dans son homélie, il a rappelé que « l’histoire du péché n’est compréhensible qu’à la lumière de l’amour qui pardonne. Si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père » (…)

« La Vierge Immaculée est devant nous un témoin privilégié de cette promesse et de son accomplissement. »

Cette Année Sainte extraordinaire est « un don de grâce ». « Entrer par cette Porte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui nous accueille tous et va à la rencontre de chacun personnellement. Ce sera une Année pour grandir dans la conviction de la miséricorde. » « Que de tort est fait à Dieu, et à sa grâce lorsqu’on affirme avant tout que les péchés sont punis par son jugement, sans mettre en avant au contraire qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde. » Il convient de «  faire passer la miséricorde avant le jugement. »

En franchissant aujourd’hui la Porte Sainte, « nous voulons aussi rappeler une autre porte que, il y a cinquante ans, les Pères du Concile Vatican II ont ouverte vers le monde. Cette échéance ne peut pas être rappelée seulement pour la richesse des documents produits, qui jusqu’à nos jours permettent de vérifier le grand progrès accompli dans la foi. » Le Concile a été « une véritable rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps. Une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Église à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire. » Le Jubilé « nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli de Vatican II, celui du Samaritain. »

Homélie complète du Pape Lire la suite →

invités à la conversion

07-02-2014 source : Radio Vatican

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A deux jours de l’ouverture de l’année de la Miséricorde, le Pape François a invité chacun à la conversion. Au cours de la prière de l’Angélus, le Saint-Père est revenu sur l’Évangile du deuxième dimanche de l’Avent, qui nous présente la figure de Jean-Baptiste. La liturgie nous met à l’école de celui qui prêchait « un baptême de conversion pour le pardon des péchés. » « Pourquoi devons-nous nous convertir? » Le Saint-Père a mis en garde les chrétiens contre la tentation de croire que la conversion ne concerne que les personnes athées devenant croyantes. En pensant comme cela, nous ne nous rendons pas compte que c’est justement cette prétention que nous devons convertir, celle que tout va bien, qu’après tout nous n’avons besoin d’aucune conversion.

Éprouvions-nous les même sentiments que Jésus ? « Sommes-nous capables, quand nous subissons un affront, à réagir sans animosité, à pardonner avec le cœur celui qui demande pardon? Quand nous sommes appelés à partager des joies ou des douleurs, savons sincèrement pleurer avec ceux qui pleurent, nous réjouir avec ceux qui se réjouissent? »

Les déserts contemporains

La voix de Jean-Baptiste crie encore dans les déserts contemporains de l’humanité qui sont les esprits fermés et les cœurs durs. Et cette voix nous invite à nous demander si nous sommes en train de parcourir le juste chemin, fidèle à l’Évangile. Le Pape a rappelé ainsi les paroles du prophète Isaïe : « préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route » (Is, 40). Il s’agit d’une invitation pressante à ouvrir notre cœur et accueillir le Salut de Dieu. Le Salut est offert à tout homme, tout peuple, personne n’est exclu parce que Dieu souhaite que tous soient sauvés par le Christ Jésus, l’unique médiateur.

« Suis-je vraiment amoureux de Jésus? Suis-je convaincu qu’il m’offre le Salut » a ainsi demandé le Saint-Père, qui a insisté sur la nécessité de faire connaître le Christ. Ce n’est pas du prosélytisme, c’est simplement savoir ouvrir une porte. Pour trouver cette passion de faire connaitre le Christ, au travail, à l’école, dans tous les lieux de vie, nous avons besoin d’être courageux, « en abaissant les montagnes de l’orgueil et des rivalités, en aplanissant les sentiers de nos paresses et nos compromissions.»

voyage apostolique en Afrique

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 2 décembre 2015


 

Frères et sœurs, je veux rendre grâce pour le voyage que je viens de faire en Afrique.

Il a commencé par le Kenya, où j’ai voulu encourager toutes les personnes que j’ai rencontrées à être solides dans la foi, à ne pas avoir peur, et à savoir profiter des richesses naturelles et spirituelles de ce pays ; en particulier la sagesse de son peuple et sa jeunesse.

En Ouganda, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la canonisation des martyrs ougandais, chacun selon sa mission a été appelé à être, par la force de l’Esprit, témoin du Christ et levain pour la société tout entière.

Je me suis rendu enfin en Centrafrique, pays qui cherche à sortir d’une période difficile de violences et de souffrances pour toute la population. J’ai eu l’occasion de rencontrer les communautés évangélique et musulmane.

A Bangui j’ai ouvert la Porte Sainte du Jubilé, en signe de foi et d’espérance pour les Centrafricains, et pour tous les peuples d’Afrique. Le Seigneur est présent à son peuple, il le guide pour le faire passer sur l’autre rive.

Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Nous sommes entrés dans le temps l’Avent. C’est un temps d’espérance que le Seigneur nous propose de vivre pour mieux nous disposer à le recevoir dans notre vie et dans notre monde. Que la Vierge Marie vous accompagne sur votre route et vous conduise à son Fils.

Que Dieu vous bénisse.

 


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