Archives de catégorie : Méditation

sur un aspect de spiritualité : Christ, Vierge Marie, Église dans le monde…

suivre la voie des Béatitudes

Fidèles défunts 2 novembre

2 novembre 2015 source : Radio Vatican

Le Saint-Père, comme chaque année depuis le début de son pontificat, a célébré en ce dimanche 1er novembre la messe de la Toussaint au cimetière romain du Verano. Le Pape a rappelé que ceux qui suivent la voie des béatitudes, « seront heureux tôt ou tard ». En revanche « ceux qui cherchent à tricher, à profiter des autres ne peuvent être heureux ». La voie du Seigneur est celle de la tendresse et de la patience.

Le Pape François a proposé une méditation sur l’Évangile des béatitudes, « un chemin difficile à comprendre parce qu’il va à contre-courant » mais qui conduit au Ciel. « Celui qui emprunte cette voie est heureux, tôt ou tard il devient heureux. » Ces béatitudes ont « la voie de la sainteté » et elles sont la même voie que celle du bonheur.

S’attardant sur chacune des béatitudes, le Pape a invité à suivre le chemin de la douceur et de la patience, qui est la voie du Seigneur. Bien souvent « nous sommes impatients, nerveux, toujours prêts à nous plaindre (…) comme si nous étions les maîtres du monde ». Le Saint-Père a aussi souligné l’importance du pardon « dont nous avons tous besoin. » « Heureux ceux qui savent pardonner, qui ont de la miséricorde pour les autres, qui ne jugent pas tout et tout le monde, mais qui cherchent à se mettre à la place des autres ».

Avec la béatitude « Heureux les artisans de paix » : « Regardons ceux qui se promènent en semant la zizanie : sont-ils heureux ? Ceux qui cherchent toujours les occasions de tricher, de profiter des autres, sont-ils heureux ? Non, ils ne peuvent être heureux ». En revanche, « ceux qui chaque jour, avec patience, cherchent à semer la paix, sont des artisans de paix, de réconciliation ». Enfin, demandons la grâce de savoir pleurer, d’être doux, d’œuvrer en faveur de la justice et de la paix.

s’émouvoir de la vie des gens

30-10-2015 source : Radio Vatican

compassion de JésusUn bon prêtre sait «s’émouvoir» et «s’engager dans la vie des gens». Dieu « nous pardonne comme Père, pas comme un employé du tribunal ». C’est ce qu’a dit le Pape François, lors de sa messe matinale à la maison Sainte-Marthe au Vatican.

«Dieu a compassion. Il a compassion pour chacun de nous, il a compassion de l’humanité et a envoyé son Fils pour la guérir, pour la régénérer, pour la rénover.» «Il est intéressant, dans la parabole de l’Enfant prodigue, que quand le père, qui est une figure de Dieu qui pardonne, voit arriver son fils, il ait compassion. La compassion de Dieu n’est pas simplement avoir pitié.»

Moi, «je peux avoir pitié d’un chien qui est en train de mourir», mais la compassion de Dieu est une autre chose : c’est «se mettre dans la situation de l’autre, avec un cœur de Père». Et pour cela «il a envoyé son Fils».

«Jésus soignait les gens, mais ce n’était pas un guérisseur, non ! Il soignait les gens comme un signe, un signe de la compassion de Dieu, pour les sauver, pour ramener la brebis égarée. Dieu nous donne son cœur de Père, il nous donne son cœur pour chacun de nous. Et quand Dieu pardonne, il pardonne comme Père et non comme un employé du tribunal, qui lit une sentence et dit « absolution pour insuffisance de preuve ». Il nous pardonne de l’intérieur. Il pardonne parce qu’il s’est mis dans le cœur de cette personne.»

Jésus a été invité pour «porter la bonne nouvelle, pour libérer celui qui se sent oppressé. Jésus est invité par le Père pour se mettre en chacun de nous, nous libérant de nos péchés, de nos maux, et pour nous porter.»

«C’est ce que fait un prêtre : s’émouvoir, s’engager dans la vie des gens, parce qu’un prêtre est prêtre comme Jésus est prêtre. Combien de fois, et ensuite nous devons aller nous confesser, nous critiquons ces prêtres, qui ne s’intéressent pas à ce qui se passent dans leur congrégation. Un bon prêtre est celui qui s’implique, dans tous les problèmes humains.»

Aidons, soutenons les bons prêtres et, surtout comme ils sont moins nombreux, prions pour eux avec l’intercession de la Vierge Marie, notre Sainte Mère !

Dieu peut seulement aimer

29-10-2015 source : Radio Vatican

avec une tendresse de Père
avec une tendresse de Père

Dieu peut seulement aimer, il ne condamne pas, l’amour est sa faiblesse et notre victoire : voilà ce que le Pape François a dit ce jeudi matin, 29 octobre, lors de la messe matinale à Sainte-Marthe au Vatican

Dans la première lecture, Saint Paul explique que les chrétiens sont vainqueurs parce que « si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ». Si Dieu nous sauve, qui nous condamnera ? Il semble que « la force de cette sécurité du vainqueur », ce don, le chrétien « l’ait de ces propres mains, comme une propriété ». Les chrétiens pourraient presque dire, en mode « triomphaliste » : « Maintenant, nous, nous sommes les champions ». Mais le sens est un autre : nous sommes les vainqueurs, « non parce que nous avons ce don en main, mais pour une autre chose ». C’est une autre chose « qui nous fait vaincre », c’est le faut que rien ne « pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu, qui est en Jésus-Christ notre Seigneur ».

« Ce n’est pas que nous, nous sommes vainqueurs sur nos ennemis, sur le péché. Non ! Nous sommes tellement liés à l’amour de Dieu qu’aucune personne, aucun pouvoir, aucune chose ne pourra nous séparer de cet amour. Paul a vu dans le don, a vu en plus, ce qui donne le don : c’est le don de la re-création, le don de la régénération dans le Christ Jésus. Il a vu l’amour de Dieu. Un amour qui ne peut pas s’expliquer. »

« Chaque homme, chaque femme peut refuser le don », préférer sa vanité, son orgueil, son péché. « Mais il y a le don. »

« Le don est l’amour de Dieu, un Dieu qui ne peut pas se fatiguer de nous. C’est l’impuissance de Dieu. Nous, nous disons : Dieu est puissant, il peut tout faire ! Au moins une chose : s’attacher à nous ! Dans l’Évangile, cette image de Jésus qui pleure sur Jérusalem nous fait comprendre quelque chose de cet amour. Jésus a pleuré ! Il a pleuré sur Jérusalem, et dans ce pleur il y a toute l’impuissance de Dieu, son incapacité à ne pas aimer, à ne pas s’attacher à nous. »

Jésus pleure sur Jérusalem qui tue ses prophètes, ceux qui annoncent son salut. Et Dieu dit à Jérusalem et à nous tous : « Combien de fois j’ai voulu accueillir tes enfants comme une poule ses poussins sous les ailes, et vous, vous n’avez pas voulu ! » C’est « une image de tendresse. « Combien de fois j’ai voulu faire sentir cette tendresse, cet amour, comme la poule avec ses poussins, et vous avez refusé. » » Pour cela, Saint Paul comprend et « peut dire qu’il est persuadé que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les princes, ni le présent ni l’avenir, ni les pouvoirs, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre chose ne pourra jamais nous séparer de cet amour.»

« Dieu ne peut pas ne pas aimer ! Et c’est notre sécurité. Moi je peux refuser cet amour, je peux le refuser comme l’a refusé le bon larron, jusqu’à la fin de sa vie. Mais là l’attendait cet amour, Le plus mauvais, le plus blasphématoire est aimé de Dieu avec une tendresse de père, de papa. Et comme dit Paul, comme dit l’Évangile, comme dit Jésus : « comme une poule avec les poussins ». Et Dieu le Puissant, le Créateur peut tout faire : Dieu pleure ! Dans ce pleur de Jésus sur Jérusalem, dans ces larmes, il y a tout l’amour de Dieu. Dieu pleure pour moi, quand moi je m’éloigne ; Dieu pleure pour chacun de nous ; Dieu pleure pour ces méchants, qui font tant de mauvaises choses, tant de mal à l’humanité. Il écoute, il ne condamne pas, il pleure. Pourquoi ? Parce qu’il aime.»