Archives de catégorie : prière

Neuvaine à Marie Médiatrice 3

Neuvaine à Marie Médiatrice – troisième jour


« Femme, voici ton fils. » Puis, il dit au disciple : « Voici ta Mère. » Jn19, 26-27

Jésus en croix, Marie et Jean
Jésus en croix, Marie et Jean

Marie, vous êtes venue réconforter votre Fils sur le chemin du calvaire. Vous êtes restée debout au pied de la Croix. Et là, en ce moment où votre Fils parvenait au sommet de sa passion, où la souffrance culminait dans le don de sa vie, vous Marie, vous deveniez notre Mère par les paroles de votre Fils : « Voici ta Mère. » Désormais, tous les âges vous diront bienheureuse. Qui de mieux que vous, Vierge Marie, pouvait nous indiquer le chemin vers votre Fils.

La médiation de la Très-Sainte Vierge auprès de Jésus-Christ, si éloquemment enseignée par saint Bernard, n’est qu’un corollaire de la médiation de l’Homme-Dieu auprès de son Père. La Vierge applique à l’Église la vertu réparatrice ; elle répand sur les enfants de la régénération la vie surnaturelle dont Jésus-Christ est le principe et la source. Marie puise la grâce dans les plaies de son Fils, dans les trésors infinis du divin médiateur, dans les fontaines du Verbe incarné, toujours ouvertes pour la Mère d’un Dieu.

Toutes les grâces dont l’âme de Notre-Seigneur Jésus-Christ est remplie sans mesure, et dont les effusions inondent le monde, descendent sur l’Église militante, dans cette nuit de l’épreuve, au sein des ombres de la déchéance, au fond de cette vallée des larmes, qu’en passant par le cœur et par les mains de notre douce et tendre médiatrice auprès de Jésus-Christ.

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….
Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.
Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….

Neuvaine à Marie Médiatrice 2

Neuvaine à Marie Médiatrice – deuxième jour

« Marie, à Cana : par votre délicate et généreuse intervention, vous dites à votre Fils : Ils n’ont plus de vin. » (Jn.2, 3)

Les Noces de Cana
Les Noces de Cana

Comme à Cana, nous déposons tout avec confiance dans votre cœur de Mère, Mère du Christ, Mère de l’Église et notre Mère. Nous vous prions, nous vous offrons nos journées, nos joies, nos peines, nos fatigues, nos souffrances…. pour la gloire de la Trinité Sainte et le Salut des âmes. Marie, vous avez pour mission de veiller sur nous, de prendre soins de tous vos enfants.

Écoutons saint Bernard développant cette admirable doctrine, dans un discours sur la médiation de la Sainte Vierge auprès de Jésus-Christ, et qui a pour titre : « Les douze Étoiles de la couronne de la bienheureuse Marie. »

« II semble, disait ce grand panégyriste des gloires de la Sainte Vierge, que le Christ pouvait suffire tout seul à l’œuvre de notre rédemption, car toute notre suffisance est en lui.» (Saint Bernard. Serm. 12 Stellas.)

« Mais il n’était pas bon pour nous que l’homme fût seul. Il était convenable que l’un et l’autre sexe travaillât à l’œuvre de notre réconciliation.» (Ib.).

La femme bénie entre toutes les femmes, ajoute ce saint docteur, ne demeurera pas oisive ; elle aura sa place dans le plan de cette réconciliation. (Ib.). Et quelle place l’abbé de Clairvaux assigne-t-il à Marie dans cette œuvre toute divine et toute surnaturelle de la rédemption et de la réconciliation du genre humain ?

« Il nous faut, continue saint Bernard, il nous faut un médiateur auprès de notre médiateur ; et il n’y en a point de plus utile que la bienheureuse Vierge, Mère du Christ médiateur.» (Ib.)

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….

Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.
Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….

Dans le silence du matin

Dans le silence du matin

Christ Seigneur église Sainte Radegonde Poitiers
Christ Seigneur église Sainte Radegonde Poitiers

1 – Dans le silence du matin,
ô Jésus, descends dans mon âme,
sois mon compagnon de chemin :
mon cœur ardemment te réclame.
N’es-tu donc pas le grand ami
dont le souvenir me réveille,
tandis que je dors à demi,
que mon esprit encor’sommeille.

2 – Comme à ton humble laboureur,
en mes mains remets la charrue,
guide mes pas, ô doux sauveur
dans la terre encore si nue.
Pour que mon soc creuse profond,
donne-moi ta force divine ;
pour que mon labeur soit fécond,
que ton regard vers moi s’incline.

3 – Si la fatigue me surprend :
par pitié, pour ma main qui tremble,
viens à moi, je suis ton enfant :
nous travaillerons mieux ensemble.
Jusqu’au soir, reste près de moi ;
puis, quand du repos viendra l’heure,
je m’endormirai près de toi,
et tu garderas ma demeure.

4 – Nous t’offrons notre volonté,
notre cœur, notre intelligence,
pour obtenir de mieux t’aimer.
et, pour un peu mieux te comprendre.
Reçois nos joies, notre bonheur,
les travaux de notre journée,
et les peines et les douleurs
que ta main nous aura données.

Paroles et musique : Henri Colas
Création : 1946
© Arc-en-Ciel Jeunesse