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LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 2 novembre.

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 2 novembre.

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE
par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire L. Grandmont Liège 1841

LE JOUR DES MORTS.

Sur les souffrances du Purgatoire en général.

jugement dernier - abbatiale de Conques
jugement dernier – abbatiale de Conques
PRÉPARATION.

1° Faites un acte de foi sur la présence de Dieu, qui vous voit ; adorez-le, consacrez-vous à lui.
2° Demandez pardon de vos péchés, qui sont le plus grand obstacle aux fruits de l’oraison ; insistez sur quelques-uns en particulier.
3° Invoquez les lumières de l’Esprit-Saint, le secours de la sainte Vierge, de votre bon Ange et de quelque Saint auquel vous avez plus de dévotion.

CORPS DE L’ORAISON.

I

Hier, ô mon Dieu ! j’ai médité sur le bonheur du ciel. Oh ! qu’il m’en coûte de quitter la contemplation de ce séjour de gloire, de consolation et de bonheur, dont le souvenir est si propre à nous encourager ; mais je dois obéir à votre Église qui veut que je m’occupe aujourd’hui des âmes souffrantes au purgatoire.

Je vous bénis, ô Jésus! chef adorable de l’Église, et vous remercie d’avoir établi, entre les membres qui la composent dans le ciel, dans le purgatoire et sur la terre, ces liens de charité que la mort ne saurait détruire.

Nous nous réjouissons du bonheur de nos frères qui sont dans la gloire ; ils vous présentent nos vœux et nos prières, et demandent, pour nous et avec nous, les grâces dont nous avons besoin pour les imiter et pour obtenir la même récompense qu’eux.

Vous voulez aussi que nous nous attendrissions sur le sort de ceux de nos frères qui n’ont point encore acquitté leurs dettes envers votre justice, et que nous méditions sur la rigueur de leurs souffrances, pour nous exciter à les soulager et à éviter nous-mêmes de semblables malheurs.

J’entre, ô mon Sauveur! dans les vues de votre miséricorde, et je viens d’abord méditer, en votre adorable présence, sur la rigueur des souffrances qu’on endure dans le purgatoire.

*

Les souffrances qu’on endure en purgatoire doivent être proportionnées à la grandeur de Dieu que le pécheur a offensé, à l’énormité et au nombre des péchés dont il s’est rendu coupable. Cette règle de justice est dans ma conscience, ô mon Dieu! et c’est vous-même qui l’y avez gravée pour me servir de guide et de juge…

Or, à ce titre, qu’elles doivent être redoutables les souffrances du purgatoire, puisque vous êtes infiniment grand, infiniment parfait, et que toute désobéissance envers vous, ô bonté suprême ! – renferme un caractère de révolte, de désordre et d’ingratitude qui mérite châtiment !

Qui oserait dire, ô mon Dieu ! qu’on n’est pas plus coupable, quand on outrage son bienfaiteur on son père, que lorsqu’on désobéit à un inférieur, à un étranger, ou à un inconnu dont les droits sont nuls, incertains? Mais n’êtes-vous pas, Seigneur, le plus grand, le plus généreux de tous les bienfaiteurs, le plus tendre de tous les pères ?

Il n’est donc point de désobéissance, point de révolte, point d’outrage dont l’énormité puisse être comparée au crime dont le pécheur se rend coupable envers votre infinie majesté. Oui, il est infiniment coupable, et c’est pour cela sans doute que les peines de l’enfer sont éternelles; car, si elles ne l’étaient pas, elles ne seraient pas proportionnées à l’injure que vous avez reçue….

Les peines du purgatoire n’étant pas infinies dans leur durée, je dois craindre qu’elles ne soient infiniment plus rigoureuses dans leur intensité, même quand vous avez pardonné au pécheur, même quand vous ne punissez en lui que des fautes légères.

Mais ici je ne suis pas livré à de simples conjectures, j’ouvre les annales du monde, et je vois la femme de Loth changée en statue pour un simple regard de curiosité ; je vois Moïse privé d’entrer dans la terre promise, pour une faute d’impatience et de défiance ; je vois David obligé de choisir entre trois fléaux terribles, en punition d’un mouvement de vanité; je vois Ananie et Saphire punis de mort pour un simple mensonge.

Si vous punissez aussi sévèrement sous l’empire de la miséricorde, ô mon Sauveur! que sera-ce donc quand nous n’aurons plus, à notre disposition, les mérites infinis de votre précieux sang, quand nous serons dans cette prison, où il faudra payer jusqu’à la dernière obole?…

Dissipez, ô mon Dieu ! l’aveuglement dans lequel nous sommes plongés ; faites-nous comprendre combien il est injuste et cruel envers lui-même, celui qui s’épargne dans cette vie, qui refuse de faire pénitence et qui s’expose à subir de pareils tourments….

II

La raison éclairée par la foi suffit déjà pour m’inspirer des craintes ; le langage des Prophètes, des Apôtres et des Docteurs de l’Église est-il propre à me rassurer sur la rigueur des souffrances qu’éprouvent les âmes du purgatoire? Non, sans doute : tous m’annoncent qu’il faut faire pénitence dans les larmes, le jeûne, la cendre, le cilice.

Le saint précurseur de Jésus-Christ et Jésus- Christ lui-même, ont tenu le même langage ; tous nous exhortent à faire des sacrifices d’expiation, de renoncement à nous-mêmes, de mortification des sens, sous peine de tomber entre les mains du Dieu vivant, selon la menace de l’Apôtre, et de n’être sauvé qu’en passant par ce feu purifiant dont parle le même Apôtre, et qui doit distinguer, dans nos œuvres, celles qui ont été faites au nom de Jésus-Christ, ou celles qui n’ont été fondées que sur des motifs frivoles, que le vent dissipe comme la poussière, ou que le feu consume comme la paille.

J’interroge saint Cyprien, et il me dit : « Il vaut bien mieux expier ses péchés ici-bas, même par le martyre, que de remettre à le faire dans l’autre vie, dans cette prison terrible où l’on paye à Dieu jusqu’aux plus petites fautes. »

J’interroge saint Césaire d’Arles, et il me répond : « Que personne ne dise : Qu’importe le temps que je resterai dans le purgatoire, pourvu que je parvienne à la gloire éternelle.

Car, mes frères, le feu du purgatoire sera plus insupportable que tous les tourments que l’on peut souffrir, ou même imaginer dans cette vie vous, qui trembleriez s’il fallait mettre un moment le bout du doigt sur des brasiers ardents, comment supporterez-vous celui du purgatoire pendant plusieurs jours, mois, années peut-être ? »

J’interroge saint Augustin, et il m’assure que les souffrances du purgatoire sont aussi cruelles qu’inouïes ; il me dit que les tourments des Martyrs ne sont rien en comparaison de ceux du purgatoire. Saint Jérôme, saint Grégoire, pape, tous les Saints me tiennent le même langage.

Saint Thomas, le théologien par excellence, l’oracle de son siècle et de tous les siècles, saint Thomas ne craint pas de dire que les peines du purgatoire sont les mêmes que celles de l’enfer, et qu’elles n’en diffèrent que par la durée.

*

Quelle serait donc, ô mon Dieu, la disposition d’une âme qui aurait la possibilité d’échapper un instant à votre justice? avec quel empressement elle viendrait faire pénitence dans cette vie ! Il n’est aucune austérité qu’elle ne fut disposée à embrasser, aucun sacrifice qu’elle ne fût prête à faire, pour se délivrer de la pénitence redoutable qui lui est imposée dans le purgatoire.

Comment après cela, ô mon Dieu ! ne suis-je pas résolu à secourir ces pauvres âmes ? Me fussent-elles inconnues, un sentiment de commisération devrait me toucher, hélas ! je me pique d’avoir le cœur sensible et compatissant pour ceux qui souffrent ; quelle compassion ne dois-je pas avoir pour des âmes aussi souffrantes ?

Quand mes parents et mes amis sont plongés dans la tristesse et la douleur, mon intérêt redouble, et il n’est rien que je ne fasse pour leur procurer du soulagement ; mais c’est souvent en vain que je m’agite et que je m’afflige ; votre justice et quelquefois votre miséricorde ne veulent pas que nos vœux soient exaucés : vous faites souffrir le corps pour sauver l’âme.

Il n’en est pas ainsi des personnes qui souffrent dans le purgatoire : je suis assuré de les secourir efficacement, et je veux le faire, ô mon Dieu ! par tous les moyens que vous mettez à ma disposition, par la prière, par le saint sacrifice de la messe, la sainte communion, l’aumône, le jeûne, les indulgences, etc. Je le ferai souvent, mais plus particulièrement pendant ce mois.

CONCLUSION.

1° Remerciez Dieu des grâces qu’il vous a faites, des bonnes pensées qu’il vous a inspirées.
2° Demandez-lui pardon des négligences que vous avez eues.
3° Renouvelez les résolutions prises.

Indulgence applicable aux morts.

— Le chemin de la Croix est de toutes les pratiques de piété celle à laquelle est attachée l’indulgence. On obtient en faisant celle pratique l’indulgence toujours applicable aux âmes du purgatoire.

Il faut sans doute purifier sa conscience par un acte de contrition pour faire cette pratique d’une manière plus fructueuse et plus agréable à Dieu, mais la confession et la communion sont recommandées; les infirmes, les voyageurs, ou autres personnes qui ne peuvent pas aller à l’église obtiennent la même indulgence en se procurant un Crucifix bénit à cet effet par un prêtre qui en ait reçu l’autorisation.

*

Très-sainte Vierge Marie à qui sont chères les âmes du purgatoire, et pour la délivrance desquelles vous employez chaque jour votre crédit et votre protection devant Dieu, souffrez qu’humblement je me prosterne à vos pieds ; daignez me bénir, et obtenez que votre cher Fils me bénisse, et qu’en faveur de ces âmes infortunées puisse se hâter leur délivrance. Ainsi soit-il.

defunts
defunts

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 1er novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 1er novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE
par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire L. Grandmont Liège 1841

LE JOUR DE LA TOUSSAINT

Méditation sur le bonheur du ciel

Tous Saints Fra-Angelico
Tous Saints Fra-Angelico

Permettez, ô mon Dieu, que je m’élève aujourd’hui par la foi au milieu des esprits bienheureux dont nous honorons la mémoire: votre bonté m’appelle à partager un jour la gloire des Saints ; je dois donc considérer l’étendue de leur bonheur, afin de ranimer mon courage, et de les suivre avec ardeur dans le chemin qui les a conduits jusqu’à vous.

Qu’elle est immense, qu’elle est incompréhensible la récompense que vous réservez à vos élus !  votre magnificence brille avec tant d’éclat dans les objets qui nous environnent : dans la vaste étendue des cieux dans les rayons éblouissants du soleil, dans la douce clarté des astres pendant une nuit tranquille; quelle splendeur ne devez-vous pas avoir déployée dans le séjour de vos récompenses, où nos iniquités ne mettront plus d’obstacles à vos dons?

Non, Seigneur, tout ce que je vois, tout ce que j’admire autour de moi, n’est rien en comparaison de ce que j’espère, et de ce que les Saints, qui sont mes frères, possèdent déjà. Vous nous avez préparé, dans la cité permanente, des biens qui surpassent infiniment tout ce que l’œil peut voir, tout ce que l’oreille peut entendre, tout ce que le cœur peut désirer ( S. Paul. 1 Cor. 2, 9 ). C’est vous- même qui voulez être notre récompense ; elle sera donc infinie dans son objet, éternelle dans sa durée.

1. La récompense des Saints sera infinie dans son objet. C’est quelque chose de bien grand, ô mon Dieu ! que ce bonheur ineffable préparé dans le ciel pour ceux qui vous aiment ! La magnificence de ce beau séjour, la délivrance de tous les maux, la jouissance de tous les biens, la compagnie des Anges et des Saints, les charmes de leur conversation, la douce harmonie de leurs concerts ; tout enfin se réunira pour inonder les élus d’un torrent de délices.

Mais ce qui me touche infiniment davantage, ô Dieu de bonté ! ce que je ne puis me lasser de considérer dans le sentiment de ma reconnaissance, c’est que vous y serez vous-même notre récompense. Vous nous mettrez, pour ainsi dire, en possession de vos perfections adorables : vous nous ferez partager votre gloire, votre puissance, votre éternité.

II est vrai, Seigneur, vous nous avez créés à votre image ; mais cette image est maintenant bien imparfaite, bien dégradée, bien défigurée par le péché…. Au ciel, tout sera rétabli dans l’ordre, vous retracerez de nouveau en nous votre ressemblance, et c’est alors que s’accomplira la parole de l’Écriture : J’ai dit : Vous êtes des dieux.

O Dieu éternel ! Dieu infini ! se peut-il que vous vouliez être le partage de votre faible créature, vous unir, vous confondre en quelque sorte avec elle, afin de la rendre heureuse de votre propre bonheur ! Mon âme soupire avec ardeur après le moment où elle verra se réaliser une si douce attente, et je me réjouis avec le Prophète dans l’espérance d’entrer un jour dans votre maison. (Ps. 121.)

Alors je vous louerai, je vous adorerai non plus, comme je l’ai fait souvent, avec un esprit dissipé et un cœur tiède, mais dans un transport éternel d’amour. Alors je vous verrai, non plus, comme à présent, à travers les ombres de la foi, mais à découvert, sans nuages, et dans toute la splendeur de votre beauté.

Alors surtout je vous aimerai, je connaîtrai vos amabilités infinies, l’excellence de vos dons, la multitude de vos bienfaits, et je publierai éternellement vos miséricordes dans 1’assemblée des Saints.

II. Oui, la récompense des Saints sera éternelle dans sa durée. Dans le ciel, ô mon Dieu ! nous vous posséderons réellement ; ici-bas nous ne pouvons nous former une idée de la joie qui résulte de la douce assurance d’être unis à vous pour toujours…. pour toujours !

Il n’y aura plus d’infidélités, plus de résistances à votre grâce ; nous vous aimerons éternellement, sans partage, et vous régnerez à jamais en nous….

Ah, Seigneur ! si les Saints ont éprouvé tant de consolations à s’entretenir avec vous, lorsqu’ils étaient encore sur la terre ; si un saint Antoine, après avoir passé la nuit en prières, se plaignait au soleil de ce qu’il venait trop tôt interrompre une occupation si chère à son cœur; si j’ai goûté moi-même tant de douceurs, dans les moments où votre amour se faisait sentir à mon âme avec plus de force, que sera-ce lorsque nous vous posséderons et vous contemplerons à découvert, dans l’éclat de votre gloire, sans pouvoir jamais être séparés de vous !…

Je méditerai souvent cette consolante pensée : « Dieu veut se donner éternellement… » Puisque c’est pour toujours que vous voulez être mon partage, c’est aussi pour toujours, sans interruption, sans inconstance, que je veux mettre mon bonheur à vous servir et à vous sacrifier tous mes penchants.

PRIÈRE.

Mon Dieu ! la mesure de l’amour que j’aurai pour vous ici-bas, réglera l’étendue de mon bonheur et de mon amour dans la vie future. Faites-moi donc la grâce de vous aimer sur la terre avec toute l’ardeur dont mon cœur peut être capable, et de commencer ce que je dois faire un jour avec les Bienheureux. Que je vous loue, que je vous connaisse, que je vous aime comme les Saints ; que je vive comme eux, que je meure comme eux, et que ma récompense soit de vous posséder et de vous bénir éternellement avec eux. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.

Indulgence applicable aux morts. — Indulgence en ce mois pour ceux qui font une demi-heure, ou au moins un quart-d ’heure, d’oraison mentale ou méditation ; pourvu que, s’étant confessés, ils communient et prient selon les intentions de l’Église.

PRIÈRE A LA SAINTE VIERGE, MÈRE DE MISÉRICORDE.

Sainte Marie, vous exercez votre empire non-seulement au ciel et sur la terre, mais aussi dans le purgatoire: les âmes qui y souffrent sont l’objet constant de vos miséricordes, et rien ne peut vous être plus agréable que de s’intéresser à elles pour hâter le moment de leur entrée dans le séjour de la gloire.

Ô ma Mère et ma Reine ! Mère et Reine de toutes les âmes du purgatoire, inspirez aux Fidèles une tendre charité pour leurs frères souffrants; qu’il contribue à augmenter les secours dont ils ont un si pressant et si grand besoin. Ô Vierge puissante ! jetez un regard favorable sur nous pour nous faire produire quelque fruit, et pour procurer la gloire de Dieu, unique but que nous ayons : Dieu seul, Dieu seul maintenant et à jamais ! Ainsi soit-il.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Neuvaine avant la fête de la Toussaint 9

En compagnie du Sacré-Cœur de Jésus,

de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (Paray Le Monial) du 24 octobre au 1er novembre.

Allons, si possible, à la messe durant la neuvaine et surtout le jour de la Toussaint.
Confession recommandée.

consécration et prélude

Prière du neuvième jour

le couronnement de Marie au Ciel - Fra Angelico
le couronnement de Marie au Ciel – Fra Angelico

Que regrettez-vous, âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimé Marie, la Sainte Mère de Dieu. Elle est un raccourci pour nous conduire sur le chemin du Cœur de Jésus. Elle est une puissante avocate car elle ne supporte pas de voir ces enfants au Purgatoire.

Consacrez-vous à Dieu par le Cœur Immaculé de Marie, elle vous protégera des embûches du démon. Priez le saint Rosaire et confiez-vous a elle. Placez aussi vos enfants et toute votre famille sous sa protection maternelle.

Prions : Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous te supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans ta Gloire, afin qu’elles commencent des maintenant à te bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen. Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Notre Père et Je vous Salue Marie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

***

Voici venu le jour de joie
Éblouissant de sa lumière ;
Voici que la Reine des vierges
Gravit le céleste chemin.
Voici qu’autour d’elle s’avance
La claire légion des anges
Et derrière elle, célébrée,
La cohorte des vierges saintes.
A tous il est bon de croire ;
Brillant du céleste diadème,
Voici qu’Il court à sa rencontre ;
Le Christ, le Christ naquit d’elle !
Bien plus que la gloire des anges,
Ce rameau pur et sans péché,
Au trône du Père avec Lui,
En fameux gage il le rapporte.
La cité du règne céleste
Et sa plénière dignité
Honorent du Prince la Mère,
De leurs vœux et de leur honneur.
Avec eux chantons l’allégresse
Dans le triomphe de ce jour,
Et dans sa joie, célébrons Dieu,
Louons Dieu et Le supplions.
Accomplissons de cette fête
Les éclatants enseignements ;
Va, mon âme, implore et supplie,
Vous, mes lèvres, chantons la joie.

Saint Odilon de Mercoeur (961-1049), cinquième abbé de Cluny,
promoteur de la « Paix de Dieu » et de la fête des défunts, le 2 novembre.

***

Seigneur, donne-nous des saints :
pas seulement des hommes dévoués et généreux
mais des hommes de Dieu,
des hommes pour qui Dieu est tout.
Pas seulement des hommes fraternels,
attentifs à toutes les misères
mais des hommes qui ne vivent que pour toi,
des hommes qu’on ne pourrait regarder sans te voir,
qu’on ne pourrait écouter sans t’entendre.
Aie pitié de nous, Seigneur.
Nous avons besoin de saints.
Seigneur, donne-nous des saints.