Archives de catégorie : prière

Neuvaine de Pentecôte – troisième jour : don de Science

Troisième jour : Pour demander le don de Science

Les 7 dons du Saint-Esprit
Les 7 dons du Saint-Esprit

Cœur Eucharistique de Jésus, nous te remercions des deux sublimes manifestations de ton amour, l’Eucharistie et le Sacerdoce. Mais qui donc a mis cet amour dans ton Cœur? Quel est donc cette flamme qui te brûlait? Ah! c’est le Saint-Esprit.

Esprit Saint, je te demande de DON DE SCIENCE. Que ce don éclaire ma vie; que rempli d’une généreuse ardeur pour apprendre la doctrine chrétienne, j’en reçoive les bienfaisantes lumières, que ma vie s’illumine et sache en toutes choses découvrir ta sainte volonté.

Que ce DON DE SCIENCE répande dans mon cœur la douceur de Jésus qui a dit : “Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur”, et la patience pour voir la volonté de Dieu qui a disposé toutes choses pour moi; qu’il ferme ma bouche aux répliques par lesquelles je veux satisfaire mon amour propre.

Veni, Sancte Spiritus

Viens, Esprit Saint,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens, Père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos;
dans la fièvre, la fraîcheur;
dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. Amen.

*

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde.

Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m’accorder le don de Science, afin que je puisse bien connaître les choses de Dieu, et qu’éclairé par vos saintes instructions, je marche, sans jamais dévier, dans la voie de mon salut éternel.

Saint Alphonse de Liguori

Prière pour obtenir le don de Science

Ô Esprit-Saint, Dieu de lumière et d’amour, je t’adore et te remercie de tous tes bienfaits, spécialement de m’avoir donné une intelligence pour te connaître et un cœur pour t’aimer. Du fond de l’abîme de ténèbres où je suis plongé, je crie vers toi, te suppliant de projeter sur moi les rayons lumineux du don de Science.

Sans cette divine clarté, je m’égarerai encore, comme je l’ai fait si souvent par le passé, et je me perdrai pour toute l’éternité, en cherchant mon bonheur dans les créatures et en mettant en elles ma fin dernière. Avec le don de Science, au contraire, je ne verrai dans les choses créées que des moyens d’aller à Dieu ; je n’en userai que pour autant qu’elles me conduiront à lui, et je m’en abstiendrai, si elles doivent m’en détourner.

Alors, je serai saintement indifférent à la richesse ou à la pauvreté, à l’honneur ou au mépris, à la santé ou à la maladie, à une vie longue ou à une vie courte ; je n’aimerai et ne chercherai en toute chose que l’adorable volonté de Dieu.

Et, quand il plaira à cette sainte volonté que je sois dans la douleur et l’humiliation, éclairé par le don de Science sur le prix des tribulations, je les embrasserai avec joie, comme des moyens de trouver Dieu plus sûrement et de le posséder plus parfaitement.

Ainsi, rien au monde ne me détournera plus de ma fin dernière ; tout, au contraire, servira à me faire avancer, à le connaître plus clairement, à l’aimer plus ardemment, à le servir plus fidèlement, en attendant que j’aille, enfin, le posséder dans le ciel, et qu’à la lumière de la gloire, je le contemple face à face et l’aime parfaitement pendant toute l’éternité. Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi la Science qui fait les Saints.

Un Pater, un Ave, et 3 Gloria Patri.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Supplique à Notre-Dame du Rosaire, de Pompéi

Supplique à Notre-Dame du Rosaire, de Pompéi

ND de Pompei
ND de Pompei

Elle se prie le 8 mai de chaque année (et le premier dimanche en octobre).

A midi, les cloches sonnent partout dans le monde, pour inviter chaque baptisé à prier la Supplique à Notre-Dame du Rosaire de Pompéi. La Supplique a été composée en 1883 par le bienheureux Bartolo Longo, fondateur de la nouvelle ville de Pompéi, près de Naples, à 250 km au sud de Rome, avec le sanctuaire et les Œuvres de charité qui lui sont associées.

L’image miraculeuse de la Vierge du Rosaire est arrivée à Pompéi le 13 novembre 1875. Puis les offrandes pour la construction du sanctuaire commencèrent à arriver, de Naples puis du monde entier, tandis que Bartolo Longo commençait à diffuser des prières et de pieuses dévotions. C’est ainsi que sa fameuse Supplique a vue le jour en 1883.

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Ô Auguste Reine des Victoires, ô Souveraine du Ciel et de la Terre, dont le nom fait réjouir les cieux et trembler les abysses, ô Reine glorieuse du Rosaire, nous, vos fils dévots, réunis dans votre Temple de Pompéi en ce jour solennel, nous épanchons les affections de notre cœur et avec une confiance toute filiale, nous vous exposons nos misères.

Du Trône de clémence où vous êtes assise en Reine, posez, ô Marie, votre regard plein de pitié sur nous, sur nos familles, sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde, ayez compassion des tourments et des souffrances qui attristent notre vie.

Voyez, ô Mère, combien de danger dans l’âme et dans le corps, combien de malheurs et de détresses nous sommes obligés à affronter.

Ô Mère, implorez pour nous la miséricorde de votre divin Fils et gagnez, par la clémence, le cœur des pécheurs.

Ce sont nos frères et vos fils qui coûtent tant de sang à votre doux Jésus et qui attristent son Cœur très sensible. Montrez à tous que vous êtes, ô Reine de paix et de pardon.

Je vous salue Marie.

Il est vrai que nous, en premiers, bien que nous soyons vos fils, par nos péchés, nous crucifions de nouveau le cœur de Jésus et nous transperçons de nouveau votre Cœur.

Nous le confessons : nous méritons les plus durs châtiments, mais vous, rappelez-vous que sur Golgotha, vous avez recueilli, avec le Sang divin, le testament du Rédempteur moribond qui vous a désigné comme notre mère, Mère des pécheurs.

Comme notre Mère, vous êtes donc notre Avocate, notre espérance. Et nous, en gémissant, nous étendons nos mains suppliantes vers vous, et crions : Miséricorde !

Ô Mère de bonté, ayez pitié de nous, de nos âmes, de nos familles, de nos parents, de nos amis, de nos défunts, et surtout de nos ennemis et de ceux qui se disent chrétiens et qui pourtant offensent le doux Cœur de votre Fils.

Nous vous implorons aujourd’hui avec pitié pour les Nations en plein troubles, pour toute l’Europe, pour tout le monde afin que repenti, il se tourne à votre Cœur.

Miséricorde pour tous, ô Mère de Miséricorde !

Je vous salue Marie.

Daignez, avec indulgence, ô Marie, nous exaucer ! Jésus a remis dans vos mains les trésors de ses grâces et de ses miséricordes. Vous êtes assise, couronnée Reine, à la droite de votre Fils, resplendissante de gloire immortelle sur tous les Chœurs des Anges.

Votre domination s’étend sur toute l’étendue des cieux et le terre et toues les créatures vous sont soumises. Vous êtes toute-puissante par la grâce et vous pouvez donc nous aider.

Et si vous ne vouliez pas nous aider, parce que nous sommes des fils ingrats et que nous méritions pas votre protection, nous ne saurions à qui nous adresser. Votre cœur de Mère ne vous permettra pas de voir, nous, vos fils, perdus.

L’Enfant que nous voyons sur vos genoux et la couronne mystique que nous admirons dans votre main, nous inspirent confiance que nous serons exaucés.

Et nous, nous avons pleine confiance en vous, nous nous abandonnons comme de faibles fils entre les bras de la plus tendre des mères, et, aujourd’hui même, nous attendons les grâces si désirées.

Je vous salue Marie.

Demandons la bénédiction de Marie

Une dernière grâce, nous vous demandons maintenant ô Reine, et vous ne pouvez pas nous la refuser (en ce jour solennel). Accordez-nous, à tous, votre amour fidèle d’une façon spéciale, votre bénédiction maternelle.

Nous ne nous détacherons pas de vous, jusqu’à ce que vous nous ayez bénis.

En ce moment, bénissez, ô Marie, le Souverain Pontife.

Aux splendeurs antiques de votre Couronne, aux triomphes de votre Rosaire, pour lesquels vous êtes appelée Reine des Victoires, ajoutez encore ceci, ô Mère : accordez le triomphe à la religion et la paix à l’Humanité.

Bénissez nos Évêques, nos prêtres et particulièrement tous ceux qui se dévouent pour votre Sanctuaire. Bénissez enfin tous les associés au Temple de Pompéi et ceux qui entretiennent et favorisent la dévotion du Saint Rosaire.

Ô Rosaire béni de Marie, douce Chaîne qui nous renoue à Dieu, lien d’amour qui nous unit aux Anges.

Tour de salut contre les assauts de l’enfer. Port sûr dans un naufrage général, nous ne vous lâcherons jamais plus.

Vous serez votre réconfort au moment de l’agonie, à vous le dernier baiser de la vie qui s’éteint. Et le dernier mot sur nos lèvres sera votre nom très doux, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très  !chère, ô Refuge de pécheurs, ô Souveraine Consolatrice des affligés.

Soyez partout bénie, aujourd’hui et toujours, sur la terre comme au ciel. Amen.

Salut, ô Reine !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Notre-Dame, sa cathédrale de Paris et nous

Notre-Dame, sa cathédrale de Paris et nous

En ce temps de Pâques, nous voulons présenter aux associés de la Médaille Miraculeuse des témoignages sur Notre-Dame de Paris où nous discernons plus que jamais la présence de notre Sainte Mère.

Notre-Dame de Paris
Notre-Dame de Paris

Prière de Jean-Paul II  à Notre-Dame en 1980

« Vierge Marie, au cœur de la Cité
Nous vous prions pour cette ville capitale.
Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine,
Nous vous prions pour le pays de France.
Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté,
Nous vous prions pour tous les peuples de la terre.
Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour. »

*

Témoignages

Notre-Dame de Paris, lieu de recueillement, de contemplation spirituelle et artistique, somptueux tout en étant convivial, est la mère de notre patrie. Blessée mais pas morte, elle se relèvera, nous l’espérons.

« Qui pourrait évoquer ce qu’on a dans le cœur
Quand on entend Paris et ses cris de douleur
Devant l’affaissement des siècles millénaires
Intense est la souffrance – nécessaire la prière.

Spectacle hallucinant d’une Dame enflammée,
Dans les chants et les pleurs, disparue en fumée.
Quelle infinie douleur de repenser en peine
A tous ces souvenirs dont nos âmes sont pleines.

Tableau défiguré d’une mère drapée
De cendres et de larmes dont la flèche est tombée.
La Seine à ses côtés voulait l’entrelacer

De ses bras impuissants. Mais au cœur de la nuit
Mon âme a entendu comme une douce voix :
Le charme si prenant des Français en émoi. »

Vierge Marie, apaisez-nous, réconfortez-nous. Vous êtes là, intacte, confiante, sous le trou béant de la croisée, comme vous l’étiez avec les disciples perdus devant les plaies du Christ. Derrière l’autel que les pierres humaines ne séparent plus du ciel, vous êtes plus que jamais la porte du Ciel.

En [ce temps de] Pâques, il n’est pas de plus majestueuse voûte pour votre cathédrale que la voûte céleste étoilée. Au pied de la croix lumineuse, dans le dénuement des cendres et le silence, les yeux tournés vers le ciel, vous présentez sans obstacle à Dieu votre Premier né, et avec lui tous vos enfants. Donnez-nous votre foi inébranlable aux jours de détresse.

Car déjà, le matin de Pâques est là. Buisson ardent vainqueur du feu dévorant, la croix est éclatante.  Le feu de l’amour divin a crevé le plafond de nos existences bornées ; la lumière du Ressuscité s’y engouffre et fait resplendir la croix. Conduisez-nous, Vierge Marie, pour que notre église de pierre, notre Église de chair, se relève et annonce cet amour à tous les hommes. »

Extraits des témoignages-réponses au formulaire « Notre-Dame et vous » présenté aux parents et élèves de Stanislas

Oui, Reconstruire, c’est bien l’anagramme de Résurrection !