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MERVEILLEUSE PRÉSERVATION DU CORPS DE SAINTE CATHERINE LABOURÉ

16 MAI

MERVEILLEUSE PRÉSERVATION DU CORPS

DE SAINTE CATHERINE LABOURÉ

Châsse de Sainte Catherine
Châsse de Sainte Catherine

Le 3 janvier 1877, Sœur Catherine Labouré était ensevelie dans un caveau fort humide sous la chapelle de sa maison de la rue de Reuilly. Ses Supérieurs obtinrent facilement l’autorisation de garder ce précieux dépôt dans la maison même où elle avait passé toute sa vie religieuse.

En 1933, lorsque Pie XI décida la béatification prochaine de l’humble Sœur, il fallut procéder à l’exhumation de ses restes. Qu’allait-on en retrouver après tant d’années, et dans des conditions si peu favorables ?

L’exhumation eut lieu le 21 mars 1933. Au grand émerveillement des médecins, des prêtres, des sœurs qui y assistèrent, le corps fut retrouvé absolument intact. Les yeux mêmes gardaient leurs prunelles bleu azur, ces yeux qui avaient si souvent contemplé la Mère de Dieu ! La mort avait respecté jusqu’aux vêtements de ce corps virginal dont les mains jointes avaient reposé plus de deux heures sur les genoux de la Vierge Immaculée !

La reconnaissance du corps fut faite en présence de Son Éminence le Cardinal Verdier, Archevêque de Paris. Il repose depuis dans la Chapelle des Apparitions, dans une châsse aux fines ciselures, dont les émaux bleus rappellent les phases des Apparitions et le monogramme de la Médaille Miraculeuse.

Le 27 juillet 1947, le pape Pie XII décernait à l’humble Sœur les honneurs de la canonisation.

PRIÈRE

Ô Vierge Immaculée, qui avez préservé de la corruption du tombeau Sainte Catherine Labouré, vous nous montrez ainsi votre puissance sur la mort. Qui donc a causé la mort dans le monde, sinon le péché ? Aidez-nous donc à nous délivrer surtout du péché qui entraînerait notre mort éternelle.

Et puis, ô bonne Mère, aidez-nous à surmonter les craintes naturelles de la mort ; ne cessez pas d’augmenter notre espérance jusqu’au jour bienheureux où nous irons vous voir, en corps et en âme, près de votre Fils, puisque nous croyons à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. Ainsi soit-il !

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !

+P.BAETEMAN

SAINTE CATHERINE LABOURÉ APRÈS LES APPARITIONS

 15 MAI

SAINTE CATHERINE LABOURÉ APRÈS LES APPARITIONS

Que devient Sœur Catherine après les grâces insignes dont elle avait été l’objet ? Placée après sa Prise d’Habit, en janvier 1831, à l’Hospice d’Enghien, rue de Reuilly, à Paris, elle allait y passer quarante-six ans dans l’obscurité la plus complète et dans un silence que le Pape Pie XI déclara plus tard « héroïque ». Dans son entourage, on ne sut jamais qu’elle était l’heureuse privilégiée de la Sainte Vierge.

La Sainte de Reuilly
La Sainte de Reuilly

Employée d’abord à la cuisine, puis à la lingerie, elle resta ensuite près de quarante ans dans la salle des vieillards, ajoutant à cet office celui de la basse-cour. Elle se plaisait dans ces humbles fonctions, et rien ne lui semblait préférable au bonheur d’être au service des pauvres de Jésus-Christ.

Sa piété était fervente, mais toute simple aussi ; elle ne laissait rien voir en elle qui pût la distinguer des autres. Une seule chose a été remarquée : l’importance qu’elle attachait à la fervente récitation du chapelet.

Depuis le début de l’année 1876, Sœur Catherine parlait souvent de sa mort, ajoutant que, sûrement, elle ne verrait pas l’année 1877. Pendant les derniers mois, elle fut obligée de garder le lit et de cesser cette vie si active qu’elle menait depuis tant d’années.

Le 31 décembre, elle eut, dans la journée, plusieurs faiblesses qui firent croire à sa fin prochaine. On lui proposa les dernières consolations de la religion, qu’elle accepta avec reconnaissance.

Elle reçut les sacrements avec un bonheur et un calme qu’on ne saurait décrire ; puis, sur sa demande, on lui récita les litanies de l’Immaculée Conception. Elle répétait souvent cette invocation : « Terreur des démons, priez pour nous ! » On l’entendit s’écrier avec un accent de profonde tendresse : « Ma chère Communauté, Ma chère Maison-Mère ! »

A 4 heures du soir, une nouvelle faiblesse réunissait toutes les Sœurs de la maison autour de la mourante. Ce n’était pas encore, cependant, le dernier moment. A 7 heures, elle parut s’assoupir davantage et, sans la moindre agonie, son âme se détacha de son corps pour aller contempler au ciel Jésus et sa Mère Immaculée.

PRIÈRE

Ô mon Dieu, toi qui choisis toujours les plus petits instruments pour accomplir tes grands desseins, donne-nous la simplicité d’esprit et de cœur de sainte servante Catherine Labouré, cette simplicité qui attire tes regards, afin que nous soyons les heureux bénéficiaires de la parole que prononça Jésus ton Fils :

« Je te remercie, Père, d’avoir caché ces choses aux grands et aux puissants et de les avoir révélées aux tout-petits ».

Donne-nous aussi de grandir de plus en plus dans la vertu d’humilité, comme Sainte Catherine Labouré, car tu résistes aux superbes et ne donnes tes grâces qu’aux humbles. Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN

Cantique ancien pour le mois de Marie

Notre-Dame de la Salette à Frasnoy

Refrain

C’est le mois de Marie

C’est le mois le plus beau

À la Vierge chérie

Disons un chant nouveau.

1 –

Ornons le sanctuaire

De nos plus belles fleurs

Offrons à notre Mère

Et nos chants et nos cœurs.

– 2 –

De la saison nouvelle

Qui dira les attraits

Marie est bien plus belle

Plus doux sont ses bienfaits.

– 3 –

L’étoile bienfaisante

Qui scintille au matin

Est moins éblouissante

Que son front tout divin.

– 4 –

Au vallon solitaire

Le lis en sa blancheur

De cette Vierge Mère

Retrace la candeur.

– 5 –

Aimable violette

Ta modeste beauté

Est l’image parfaite

De son humilité.

– 6 –

Et quand la dernière heure

Viendra finir nos ans

Dans la sainte demeure

Introduis tes enfants.

*

Un commentaire personnel


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