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Carême avec Marie : prière de contemplation

Carême avec Marie :
prière de contemplation

Vierge Marie - Laurence-OP
Vierge Marie – Laurence-OP

Vierge Marie,
tu es Parole de Dieu pour nous,
tu es réponse à Dieu pour nous,
Bienheureuse te disent toutes les générations.

Nouvelle Eve, réjouis-toi,
tu es bénie entre toutes les femmes.
Le Seigneur t’a créée pour être la Mère de la Nouvelle Vie.
Le péché n’est pas en toi,
et ton cœur s’accorde au cœur de Dieu
pour que soit manifeste sa tendresse pour l’homme,
pour que s’accomplissent enfin par ta fidélité
les retrouvailles de Dieu et de l’humanité.

Fille d’Abraham, réjouis-toi,
tu es comblée de la grâce.
A l’appel de Dieu,
tu as marché en sa présence dans la perfection,
et Dieu établit son Alliance avec ta descendance.
Devant la promesse tu n’as pas douté,
tu as cru en la parole
de celui qui a la puissance d’accomplir ce qu’il promet.

Fille du peuple de Dieu, réjouis-toi :
le Seigneur est avec toi.
Il vient à toi, ton Seigneur,
dans l’humilité et la simplicité,
pour apporter paix et réconciliation à la terre.
Tu te fais son humble servante
pour vivre avec lui son exode et la Pâque nouvelle,
Vie éternelle pour tout homme qui croit.

Mère du Sauveur, réjouis-toi :
Jésus, le fruit de ton sein, est béni.
Par toi, le Royaume de Dieu est au milieu de nous :
les pauvres accourent à la Bonne Nouvelle,
les aveugles recouvrent la vue,
les prisonniers du mal et du péché connaissent la liberté,
l’ère de la grâce s’ouvre pour tous les hommes.

Mère de l’Église et de l’humanité, réjouis-toi :
tu es bénie plus que tout autre femme.
Tu es la réussite de Dieu et la joie de notre race.
Tu es sur notre route,
la source d’espérance et la présence maternelle.
Tu nous donnes ton Fils
et graves en nous ses traits de Fils de Dieu.

L. Le Pan s. m. m.

Prière pour demander à Dieu la vie d’union avec lui

Prière pour demander à Dieu la vie d’union avec lui

Jésus bon berger oratoire de la congrégation de la Mission 95 rue de Sèvres Paris
Jésus bon berger oratoire de la congrégation de la Mission 95 rue de Sèvres Paris

Divin Jésus, modèle que nous devons tous imiter, Jésus qui venez si souvent en nous par la sainte communion, Jésus le soutien sans lequel nous ne pouvons rien, mais avec lequel nous pouvons tout, soyez avec moi maintenant et toujours.

Soyez avec moi maintenant, pour me donner votre bénédiction, mais une bénédiction qui éloigne de moi le péché, qui me fortifie contre les tentations, qui me conserve dans la grâce, qui me préserve de tout danger, et qui me fasse persévérer dans le bien.

Soyez avec moi dans mes prières, pour me communiquer le mérite des vôtres et les saintes dispositions avec lesquelles vous avez prié, afin qu’en vous, par vous et avec vous, je sois exaucée dans mes demandes pour tout ce qui m’est utile et nécessaire.

Soyez avec moi à la sainte messe, afin de m’en appliquer le fruit pour tous mes besoins temporels et spirituels, et d’y opérer dans moi le sacrifice de moi-même, pour ne faire avec vous qu’une même offrande, une offrande pure et sans tache.

Soyez avec moi dans mon travail et dans l’exercice de mon emploi, pour le bénir, et afin que je me conforme â la volonté divine, qui veut que je m’occupe selon l’obéissance.

Soyez avec moi dans mes délibérations, pour me donner la prudence, le discernement ; et me faire choisir ce qui doit plus sûrement procurer votre gloire.

Soyez avec moi dans mes repas, pour me faire conserver la sobriété et l’esprit de mortification.

Soyez avec moi dans mes récréations, pour me donner une joie douce, paisible, édifiante.

Soyez avec moi dans mes conversations, pour me faire garder le silence à propos, et mettre dans ma bouche des paroles d’édification, de bonté, de force, de consolation.

Soyez avec moi dans mes lectures ou mes études, pour me donner vos lumières et pour que, sans vanité, mon esprit devienne plus éclairé.

Et soyez avec moi dans mes souffrances, mes afflictions, mes disgrâces, pour me consoler, me donner ta patience et la soumission aux ordres de la Providence.

Soyez avec moi dans la prospérité et les succès pour me donner la reconnaissance et l’humilité.

Soyez avec moi dans toutes les circonstances particulières et extraordinaires où vous voyez que je pourrais me rencontrer, pour me détourner du mal et me faire pratiquer tout le bien que la circonstance demandera.

Soyez avez moi à l’heure de mon coucher, pour me cacher dans votre Sacré Cœur et me purifier de tout ce que je pourrais avoir contracté d’impur durant la journée ; pendant mon sommeil, pour en éloigner toute illusion et tout accident qui pourrait m’être nuisible ; à mon réveil, pour mettre dans mon esprit, de saintes pensées, et dans mon cœur de fervents désirs ; à mon lever, pour m’inspirer l’offrande que je dois vous faire de moi-même, et me disposer à passer saintement la journée.

Soyez dans mon intérieur pour en régler tous les mouvements, et dans mon extérieur, pour le rendre édifiant. En tout et partout, donnez-moi votre secours, pour imiter vos vertus, afin que Dieu le Père céleste soit glorifié en moi, par vous Seigneur Jésus-Christ.

Ô Jésus ! qui êtes mon unique espérance, Jésus pour qui j’ai tout quitté, venez en moi, restez en moi, vivez en moi !

Abbé Sylvain

AU COMMENCEMENT DU MONDE

AU COMMENCEMENT DU MONDE

Marie, chef d'oeuvre éclatant de grâce et de beauté
Marie, chef d’œuvre de grâce et de beauté

*

AVANT que le Seigneur eût fait le plan du monde
Et commencé les temps qui n’auront point de fin
Avant qu’il eût penché sa sagesse profonde,
Sur le néant, docile à son appel divin,

Avant qu’il eût créé, pour le peupler, l’espace
Où les astres sans nombre étincellent, la nuit,
Et que, par légions, il eût, devant sa face,
Courbé les anges saints qui n’adorent que lui,

Comme il voulait grandir sans fin sa gloire immense
En incarnant l’amour de son Verbe éternel,
Il eut, pour premier soin, de préparer d’avance
Celle qui tisserait son vêtement charnel.

*

DANS les flancs du soleil, notre terre future
N’agitait pas encor son globe incandescent
Qu’il prévoyait le sein, ô Vierge sans souillure,
Oui porterait son Fils, devenu votre enfant.

Il n’avait pas encor,dit à la nébuleuse,
« Déroule à l’infini tes brouillards lumineux »,
Ni laissé s’allumer Vénus ou Bételgeuse,
Qu’il avait médité la douceur de vos yeux.

Il n’avait point rêvé le manteau de la neige
Qui couvre nos laideurs sous ses replis épais,
Qu’il vous gardait, jaloux, déjà, le privilège
D’être plus qu’elle blanche et sans tache, à jamais.

Il n’avait pas réglé le contour des collines
Qui pressent les vallons le long d’un frais ruisseau,
Qu’il modelait, avec amour, vos mains câlines,
Pour caresser Jésus enfant, dans son berceau.

Il n’avait pas encore, à l’abîme insondable
Des vastes océans, fixé sa profondeur,
Qu’il avait projeté pour son Fils adorable,
L’inépuisable amour de votre tendre cœur.

Avant l’aube des temps, vous êtes, ô Marie,
Le chef-d’œuvre éclatant de grâce et de beauté
Où l’Artiste divin épuisa son génie
Et que son cœur rêva toute l’éternité.

*

ET vous serez aussi, pour les siècles sans nombre,
La première toujours, en haut du paradis,
Jeune, sans une ride, et belle, sans une ombre,
Celle que Dieu contemple avec des yeux ravis.

Nos montagnes, nos mers, nos fleuves, nos rivages,
Ne sont que le décor du grand drame divin,
Et, ses plans accomplis, sur le déclin des âges,
Dieu soufflera sur eux, terminant leur destin.

Alors, notre soleil éteindra sa lumière,
Les étoiles mourront dans les déserts des cieux,
L’univers ne sera qu’un amas de poussière
Qui retourne épuisée au néant ténébreux.

Mais vous, Porte du Ciel, première créature
Que Dieu mit au fronton de son plan rédempteur,
Éternellement belle, éternellement pure,
Vous brillerez toujours en face du Seigneur.

F. JEAN-ÉMILE

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse