Archives de catégorie : prière

CENT SEPTIÈME LECTURE : SALUTATION ANGÉLIQUE

CENT SEPTIÈME LECTURE : SALUTATION ANGÉLIQUE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Ave Maria gratia plena

Dévotion à la sainte Vierge

Je vous salue, ô Vierge sainte ! vous avez porté dans votre chaste sein l’auteur même de la grâce, et vous avez reçu, de la plénitude qui est en lui, une surabondance de grâces qui vous a rendu la plus parfaite des créatures. Le Seigneur est avec vous par la présence la plus intime : c’est de vous, c’est de votre substance qu’il s’est formé un corps.

Vous avez été comblée des bénédictions divines, et la terre s’accorde avec le ciel pour vous bénir. Le fruit de vos entrailles est la source de cette bénédiction qui s’est répandue sur tout l’Univers, qui s’est communiquée à toutes les nations.

Sainte Marie, mère de Dieu, vous voyez nos misères, vous êtes sensible à nos besoins, priez pour nous maintenant, nous sommes pécheurs, obtenez-nous la grâce de la pénitence et le pardon de nos péchés ; obtenez-nous les vertus dont vous nous avez donné l’exemple, et surtout l’humilité et la pureté. Priez pour nous à l’heure de notre mort.

Nous sommes vos enfants : redoublez les efforts de votre tendresse pour nous ; dans ce terrible passage du temps à l’éternité ; soutenez-nous dans ce dernier combat, fortifiez-nous contre les frayeurs de la mort ; faites que nous expirions en prononçant les noms sacrés de Jésus et de Marie ; présentez-nous vous-même au trône de votre Fils, qui sera alors notre juge, et obtenez-nous une sentence favorable.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CENT SIXIÈME LECTURE : SEPTIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

CENT SIXIÈME LECTURE : SEPTIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Sed libera nos a malo.

Délivrez-nous du mal.

Vous me permettez, ô mon Dieu ! de vous demander la délivrance des maux temporels, de l’infirmité, de la douleur, et de tous les accidents qui peuvent troubler le repos de ma vie ; mais vous voulez qu’en vous faisant cette demande, je me soumettre à tout ce qu’il vous plaira d’ordonner pour mon bien : je la fais cette prière, et je la fais avec telle restriction que vous y mettez.

J’ai mérité de souffrir ; je vous offre mes peines pour l’expiation de mes péchés. Donnez-moi, Seigneur, la patience qui m’est nécessaire, ayez égard à ma faiblesse, ô Père des miséricordes, ô Dieu de toute consolation ! faites couler dans mon âme cette divine onction qui diminue le sentiment des peines.

Mais, outre les maux du corps, il y a des maux bien plus à craindre, des maux spirituels, des maux éternels : délivrez-moi surtout, ô mon Dieu, de ces derniers ; délivrez-moi du malin esprit, de l’esprit d’orgueil et d’indocilité, de l’esprit de mensonge, de l’esprit d’impureté et de paresse, qui m’entraînerait dans le péché, et de là dans la damnation éternelle.

Ah ! Seigneur, si, pour éviter ce dernier malheur, il est nécessaire que j’éprouve quelque autre mal que ce soit, je ne vous demande plus que vous m’épargniez en ce monde. Frappez, je m’abandonne à vous sans réserve ; je suis entre les mains d’un père qui connaît mes forces et mes besoins ; c’en est assez pour que je conserve la paix au milieu même de mes souffrances.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CENT CINQUIÈME LECTURE : SIXIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

CENT CINQUIÈME LECTURE : SIXIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Et ne nos inducas in tentationem.

Ne nous abandonnez point à la tentation.

Je ne puis éviter d’être tenté, ô mon Dieu ! et ma faiblesse est si grande, que je dois craindre même les moindres tentations ; à chaque pas je tomberais, si vous ne me tendiez la main pour me soutenir. C’est ce secours, c’est cette grâce que je vous demande, quand je vous prie de ne point m’abandonner à la tentation.

Que suis-je de moi-même, ô mon Dieu ! qu’un faible roseau, qu’un vase, fragile, toujours en danger de se briser ? Que puis-je faire autre chose, que de tourner mes regards vers vous, et de vous adresser mes prières ?

Dieu de mon âme et son Sauveur, soutenez-moi, fortifiez-moi dans les dangers où vous voyez que je succomberais et que je me perdrais, fixez alors votre attention sur moi pour veiller à mon salut, et redoublez votre protection pour me défendre et me garder, souvenez-vous du prix que mon âme vous a coûté, et ne souffrez pas que le démon, que le monde, que la chair vous enlève ce que vous avez racheté de votre sang.

Non, Seigneur, je ne m’exposerai jamais de moi-même à la tentation ; ce serait me rendre indigne de votre assistance, ce serait courir à ma perte. Dans les tentations que je ne pourrai éviter, je vous invoquerai, et j’attendrai votre secours avec une entière confiance ; avec votre grâce, je serai invincible.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm