Archives de catégorie : prière

QUATRE-VINGT-QUATRIÈME LECTURE : De ceux qui retiennent quelque péché à confesse

QUATRE-VINGT-QUATRIÈME LECTURE : De ceux qui retiennent quelque péché à confesse

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non confundaris confiteri peccata tua…. qui abscondit peccata sua, non dirigetur ; qui autem confessus fuerit et reliquerit ea, misericordiam consequetur.

N’ayez point de honte de déclarer vos péchés… celui qui cache ses fautes ne réussira pas ; mais celui qui les confesse et qui s’en retire, obtiendra miséricorde. Proverbes 4. 28.

Non, mon Dieu, je n’écouterai jamais les répugnances que je pourrais avoir à découvrir mes péchés dans le saint tribunal. Chassez loin de moi ce démon muet, qui chercherait à me lier la langue, et à me faire commettre un sacrilège horrible. Que je ne sois sensible qu’à la crainte de votre jugement et des peines éternelles dont vous menacez les pécheurs.

Non, Seigneur, je ne cacherai rien au ministre qui tient votre place et qui vous représente ; je ne dissimulerai rien. Je sais que lui déclarer mes faiblesses, c’est les déclarer à vous-même ; et comment pourrais-je vous les cacher, à vous qui les connaissez mieux que moi, à vous qui pénétrez dans le fond des cœurs ?

S’il y a dans cet aveu quelque confusion à essuyer, n’est-il pas bien juste que je la souffre pour expier mes péchés ? Ne vaut-il pas mieux supporter un moment de honte, que de m’exposer à une confusion éternelle !

Cette humiliation, vous l’avez bien adoucie, ô mon Dieu ! c’est à un seul homme que je dois en faire l’aveu ; c’est à un homme que toutes les lois obligent au secret le plus inviolable ; c’est à un pécheur comme moi, qui a lui-même ses propres faiblesses à pleurer, et qui est disposé à compatir aux miennes.

Cette peine légère sera récompensée par le soulagement que mon âme éprouvera ; ma conscience sera déchargée d’un poids qui l’accablait, et je sortirai du lieu saint, pénétré de la plus douce consolation

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

NEUVAINE À LA DIVINE MISÉRICORDE 9

NEUVIÈME JOUR

neuvaine Miséricorde Divine
neuvaine Miséricorde Divine

[Mot du Seigneur Jésus]
« Aujourd’hui, amène-Moi les âmes froides, et immerge-les dans l’abîme de Ma miséricorde. Ces âmes-là blessent le plus douloureusement Mon cœur. Au Jardin des Oliviers, ce sont les âmes froides qui M’ont inspiré la plus grande aversion. C’est à cause d’elles que j’ai dit : ‘Père, éloigne de Moi cette coupe, si telle est Ta volonté’. Pour elles, le recours à ma miséricorde est la dernière planche de salut. »

[Prière de Sœur Faustine]
« Très compatissant Jésus, Toi qui es la pitié même, je fais entrer dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes froides. Que ces âmes glaciales, qui ressemblent à des cadavres et qui T’emplissent d’un tel dégoût, se réchauffent que dans ce feu de Ton pur amour. Ô Jésus très compatissant, use de Ta miséricorde toute-puissante, attire-les dans le brasier de Ton amour et donne-leur la grâce d’un amour divin, car tu peux tout. »

Père Éternel, regarde avec miséricorde les âmes froides, qui demeurent dans le Cœur très compatissant de Jésus. Père de miséricorde, je T’en supplie, par l’amertume de la Passion de Ton Fils et par Son agonie de trois heures sur la Croix, permets qu’elles aussi glorifient Ton insondable miséricorde… » (PJ 1210-1229)

[Chapelet à la Miséricorde Divine]

QUATRE-VINGT-TROISIÈME LECTURE : De la Confession

QUATRE-VINGT-TROISIÈME LECTURE : De la Confession

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Dixi : confitebor adversum me injustitiam meam Domino, et tu remisisti impietatem peccati mei.

J’ai dit : je déclarerai au Seigneur, et je confesserai moi-même mon iniquité, et vous avez aussitôt remis l’impiété de mon péché. Psaume 31. 6.

J’irai, ô mon Dieu ! j’irai me jeter aux pieds de votre ministre : vous lui avez donné le pouvoir de me guérir, mais pour faire usage de ce pouvoir, il faut qu’il connaisse les plaies de mon âme ; je les lui découvrirai, je confesserai mes iniquités.

Soyez dans ma bouche et dans mon cœur, pour que cette confession ait toutes les qualités qu’elle doit avoir, pour que je m’accuse de toutes mes fautes sans aucun détour ; que je ne cherche point à en diminuer l’énormité, que je ne les raconte pas avec une différence et une insensibilité criminelles, mais que je les accuse en esprit de pénitence, dans l’amertume de mon cœur.

Rendez-moi docile aux instructions que vous me donnerez par la bouche de votre ministre : ne permettez pas que je résiste aux vérités qu’il me fera connaître, et aux impressions salutaires qu’il cherchera à exciter dans mon cœur.

Donnez-lui à lui-même, Seigneur, la lumière dont il a besoin pour bien connaître l’état de mon âme, et pour me prescrire les remèdes convenables aux maladies dont elle est attaquée. Donnez-lui ce zèle qui touche, qui pénètre, qui change les cœurs, afin qu’il fixe une bonne fois le mien dans la haine du vice et dans la pratique de la vertu.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm