Archives de catégorie : prière

SOIXANTE-QUATORZIÈME LECTURE : Du Baptême

SOIXANTE-QUATORZIÈME LECTURE : Du Baptême

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Salvos nos fecit Deus per lavacrum regenerationis… ut justificati gratia ipsius, haeredes simus secundum spem vitae aeternae.

Dieu nous a sauvés par l’eau de la régénération, afin qu’étant justifiés par sa grâce, nous soyons héritiers de la vie éternelle. Tite 3.

Quand vous m’avez accordé la grâce du Baptême, ô mon Dieu ! je n’étais pas en état de connaître la grandeur de ce bienfait, ni de vous en remercier. Vous m’avez prévenu de l’abondance de vos miséricordes, dans le temps que je ne pouvais ni les désirer ni les sentir.

Maintenant je connais le don ineffable que vous m’avez fait, et je vous en rends mes très-humbles actions de grâces. J’avais été conçu dans le péché ; mais, par le Baptême, vous m’en avez délivré : j’étais, par ma naissance, l’esclave du démon, et vous m’avez adopté pour votre enfant ; je n’avais reçu de mes parents qu’une vie périssable, et vous m’avez communiqué une vie divine.

Vous n’avez pas fait la même grâce à tant de peuples infidèles, qui ne vous connaissent pas, ô mon Dieu ! j’ai eu le bonheur de naître dans le sein de l’Église catholique, et d’une famille chrétienne ; qu’avais-je fait pour mériter cette préférence ? je ne la dois qu’à votre miséricorde.

Un don si précieux et si peu mérité, exige de moi la plus vive reconnaissance. Ah ! Seigneur, je veux vous la témoigner, en estimant la qualité de Chrétien plus que tous les titres du monde, en ne faisant jamais rien qui soit indigne d’un enfant de Dieu.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-TREIZIÈME LECTURE : Des sacrements en général

SOIXANTE-TREIZIÈME LECTURE : Des sacrements en général

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Haurietis aquas de fontibus Salvatoris.

Vous puiserez des eaux dans les sources du Sauveur, Isaïe 12.

Je vous remercie, ô mon Dieu ! de ce que vous avez mis dans votre Église des sources inépuisables de grâces et de bénédictions : en me fournissant tant de moyens de salut, vous me faites connaître que vous voulez me sauver. Serai-je assez ennemi de moi-même pour les négliger, et pour me perdre au milieu de tant de secours si puissants ?

Non, mon Dieu ; je veux en profiter ; je ne serai point insensible à vos bontés. Vous voulez me sauver ! mon désir le plus empressé sera de répondre aux vues de votre miséricorde sur moi : j’irai puiser, dans ces sources sacrées, l’eau vivifiante qui purifie l’âme de toute souillure ; j’irai y chercher des lumières dans mes ténèbres, de la force dans mes faiblesses, des consolations dans mes peines.

Mais pour y trouver des avantages si précieux, il faut que j’y apporte de saintes dispositions ; vos dons ne tombent que sur les cœurs bien préparés : faites, Seigneur, que je ne m’approche jamais des choses saintes qu’avec les sentiments de respect, de religion et de piété que vous exigez de tous ceux qui les reçoivent.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-DOUZIÈME LECTURE – Nécessités de la grâce, et moyens de l’obtenir

TROISIÈME PARTIE : DES SACREMENTS ET DE LA PRIÈRE.

SOIXANTE-DOUZIÈME LECTURE :
Nécessités de la grâce, et moyens de l’obtenir.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Omne datum optimum et omne donum perfectum desursum est, descendens a Patre lumimum.

Toute grâce excellente et tout don parfait vient d’en haut, et descend du Père des lumières.

Oui, mon Dieu, il me serait impossible de vivre chrétiennement et de me sauver, sans le secours puissant de votre grâce.

Ce fonds de corruption que je sens en moi, les attaques multipliées que me livrent les ennemis de mon salut, tout me convainc de cette vérité ; mais vous me l’offrez, cette grâce si nécessaire, et il ne tient qu’à moi de la recevoir et d’en faire un bon usage.

Si je suis si faible, je ne dois l’imputer qu’à moi-même ; c’est que j’ai négligé les moyens d’attirer votre grâce ; c’est que je l’ai même rejetée, et que je n’ai pas voulu en profiter.

Quand j’ai eu le malheur de perdre la vie spirituelle par le péché, ne pouvais-je pas réparer cette perte en recourant au sacrement que vous avez établi pour me la rendre ? Quand je suis assailli par des tentations, ne puis-je pas crier vers vous ? ne puis-je pas vous invoquer et vous demander la force de les vaincre ?

Vous avez promis d’accorder votre secours à ceux qui vous adresseraient leur prière, pourquoi n’ai-je pas employé cette arme victorieuse que vous me mettiez entre les mains, et qui aurait dissipé tous mes ennemis ?

Oubliez, ô mon Dieu ! les résistances que j’ai opposées jusqu’à présent à votre grâce ; rendez mon esprit attentif aux lumières que vous me donnerez ; rendez mon cœur docile aux salutaires impressions que vous y exciterez ; faites que, par ma fidélité à suivre vos divines inspirations, j’embrasse avec courage le parti de la vertu, et que j’y persévère constamment jusqu’à la mort.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm