Archives de catégorie : prière

12 Promesse d’un Sauveur – Lhomond

DOUZIÈME LECTURE : Promesse d’un Sauveur.

Quae repromissio ad patres nostros facta est, hanc Deus adimplevit.

abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
abbé Charles François LHOMOND 1727-1794

Dieu a accompli la promesse qu’il avait faite à nos pères. Actes 13.

Qu’elle était profonde, ô mon Dieu, cette plaie que le péché avait faite à l’homme. Mais quelque grands que soient nos maux, vous pouvez les guérir ; il n’y a point de maladie incurable pour un médecin tout-puissant.

Si les effets de votre justice sont incompréhensibles, ceux de votre miséricorde ne le sont pas moins. Vous exigez, à la vérité, une réparation égale à l’offense, mais vous vous chargez de nous fournir la victime.

Vous exigez le paiement d’une dette immense, mais vous nous mettez vous-même entre les mains le prix qui doit nous acquitter envers vous. Vous avez consolé l’homme pécheur par l’espérance d’un Sauveur qui viendrait le délivrer de ses misères, et le réconcilier avec vous.

Ce vainqueur du démon, que vous aviez promis à Adam, vous l’aviez annoncé ensuite à Abraham, comme celui qui répandrait la bénédiction sur tous les peuples de la terre ; vous l’avez encore montré à Jacob, comme votre envoyé par excellence, comme l’objet des désirs et de l’attente des nations.

Vous avez alors marqué l’époque de sa venue ; vous avez entretenu et fortifié cette précieuse espérance, en le désignant à Moïse sous de nouveaux traits ; vous le lui avez montré comme le prophète par excellence, comme le libérateur de ses frères, le médiateur d’une nouvelle alliance, et vous nous avez ordonné de l’écouter.

Nous sommes, ô mon Dieu, dociles à sa voix, nous faisons profession de suivre sa doctrine. Nous sommes donc les enfants de la promesse, puisque nous croyons en lui. Vous avez dit à Abraham que vous seriez son Dieu et le Dieu de sa postérité. Vous comptez parmi ses enfants tous ceux qui imitent sa foi.

Nous sommes donc votre peuple ; c’est sur nous que s’est répandue la bénédiction qui devait faire le bonheur des nations. Nous ne cesserons jamais de célébrer votre miséricorde, qui a préparé à nos maux un remède si puissant et si admirable.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

11 Chute de l’homme, péché originel – Lhomond

ONZIÈME LECTURE : Chute de l’homme, péché originel.

Per unum hominem peccatum intravit in mundum… in quo omnes peccaverunt.

abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
abbé Charles François LHOMOND 1727-1794

Le péché est entré dans le monde par un seul homme… en qui tous ont péché, Rom. 5.

De quel bonheur sommes-nous déchus, ô mon Dieu, et dans quel abîme de maux avons-nous été précipités ! Vous aviez créé l’homme pour le rendre éternellement heureux, lui et toute sa postérité.

Il était juste et saint, quand il est sorti de vos mains ; il ne tenait qu’à lui de conserver ces précieux avantages, et de les faire passer à ses enfants ; il ne fallait pour cela que demeurer fidèle.

S’il eût persévéré dans la justice, il aurait communiqué le même bonheur à tous ses descendants. Nous serions tous nés justes comme lui, et assurés d’une fidélité éternelle. Hélas ! en vous désobéissant, il a tout perdu. La mort du corps, à laquelle il a été condamné, n’est qu’une faible image de la mort de l’âme, qui est une suite de son péché.

Vous êtes, ô mon Dieu ! la vie de notre âme, et le péché en est la mort : il la sépare de vous, et dès lors elle tombe dans le plus grand des malheurs, qui est d’être éternellement bannie de votre présence. Ce malheur épouvantable est retombé sur toute sa postérité, parce qu’elle a péché en lui.

Nous naissons tous enfants de colère, condamnés à la mort, et à toutes sortes de misères spirituelles et corporelles, assujettis aux révoltes de la concupiscence, et exclus du ciel pour toujours, si, par une miséricorde infinie, vous n’aviez préparé un remède à nos maux, et si vous ne nous aviez fourni un moyen de réconciliation.

J’adore, ô mon Dieu ! J’adore en tremblant la sévérité de votre justice. Faites que, par ce châtiment terrible, je comprenne combien le péché est affreux à vos yeux, et combien les suites en sont funestes à l’homme. Faites que je le craigne plus que la mort, et que, aidé du secours de votre grâce, je n’abuse jamais de la liberté que le péché n’a point détruite.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

10 Dieu a créé le ciel et la terre -Lhomond

DIXIÈME LECTURE : Dieu a créé le ciel et la terre.

In principio creavit Deus caelum et terram.

abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
abbé Charles François LHOMOND 1727-1794

Au commencement : Dieu créa le ciel et la terre. Genèse 1.

Que votre puissance est admirable, ô mon Dieu ! que vos ouvrages sont merveilleux ! Vous n’avez prononcé qu’une parole, et toutes choses sont sorties du néant.

Vous étiez avant tous les siècles, et vos ouvrages n’ont rien ajouté à votre grandeur : mais ils font connaître aux hommes votre gloire, votre puissance et votre sagesse. Tout vous obéit, parce que tout dépend de vous.

Avec quelle facilité avez-vous étendu le ciel comme un magnifique pavillon de combien d’astres l’avez-vous orné !

quelle profusion de lumières y avez-vous répandue et quelle lumière admirable êtes-vous donc vous-même, ô mon Dieu, puisque vous êtes la source idéale d’autres !

Quelle est votre beauté, puisqu’un faible écoulement que vous en laissez tomber sur les créatures, nous ravit et nous enchante !

Vous tenez la terre suspendue sans autre appui que votre volonté ; Pour la rendre habitable vous avez rassemblé les eaux comme dans un vase, et vous leur avez prescrit des bornes qu’elles n’osent passer.

C’est votre défense qui tient la mer dans le respect, et qui l’empêche d’inonder la terre. Vous avez rendu la terre féconde, et vous la remplissez de biens. C’est pour nous, ô mon Dieu ! que vous répandez sur elle tant de richesses.

Vous ouvrez votre main, et vous comblez les hommes de bénédictions. Que toutes vos œuvres vous bénissent, et surtout l’homme pour qui vous avez tout fait.

Que les rois et les peuples, que les princes et les sujets, que les vieillards et les enfants louent à l’envie votre nom !

Que tout ce qui est dans le ciel, sur la terre, dans la mer et dans l’air vous bénisse ! que toutes les créatures célèbrent à jamais votre puissance et votre bonté !

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm