Archives de catégorie : prière

CINQUANTE-NEUVIÈME LECTURE – Les Dimanches la Messe entendras, et les Fêtes pareillement

CINQUANTE-NEUVIÈME LECTURE :
Les Dimanches la Messe entendras, et les Fêtes pareillement.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Votre Église, ô mon Dieu ! me prescrit, parmi les autres œuvres de religion, d’entendre la Messe les dimanches et les fêtes : elle m’en fait une loi particulière, dont je ne puis être dispensé que par une nécessité inévitable.

Son intention est que j’assiste à la Messe solennelle qui est célébrée par mon pasteur, par celui que vous avez chargé du soin de mon âme. Je me soumets volontiers à cette loi ; je ne me bornerai point à assister au sacrifice : je me rendrai assidu aux autres offices, autant qu’il me sera possible.

Je l’ai éprouvé, ô mon Dieu ! ces exercices publics de piété me sont beaucoup plus utiles que ceux que je pourrais faire en particulier : mes prières sont languissantes, quand elles ne sont pas soutenues par la ferveur des autres : elles ne sont pas accompagnées de cette douce onction que porte avec elle la prière qui se fait en union d’esprit, de cœur et de voix avec la société des fidèles ; c’est que vous n’y répandez pas votre bénédiction avec autant d’abondance.

Vous l’avez dit, ô mon Dieu ! que lorsque deux ou trois personnes seraient réunies pour prier, vous vous trouveriez au milieu d’elles ; votre présence est bien plus sensible encore, quand tout un peuple assemblé comme une famille, vous adresse ses prières avec le pasteur qui le gouverne en votre nom et par votre autorité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CINQUANTE-HUITIÈME LECTURE – De la sanctification des fêtes

CINQUANTE-HUITIÈME LECTURE :
De la sanctification des fêtes.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Les fêtes tu sanctifieras [Qui te sont de commandement.]

Qu’elles sont respectables, ô mon Dieu ! les lois de cette Église que vous avez établie pour nous gouverner dans l’ordre du salut ! Les commandements qu’elle nous fait, c’est en votre nom, c’est par votre autorité qu’elle nous les fait.

Je m’y soumets de tout mon cœur : donnez-moi la grâce de me conformer à son intention dans la célébration des Fêtes qu’elle m’ordonne de sanctifier.

La fin qu’elle se propose, c’est de nous affermir dans la connaissance et dans la foi des mystères que vous avez opérés pour notre salut ; c’est de renouveler dans notre cœur les sentiments d’amour, de reconnaissance et de confiance, que nous vous devons pour tant de bienfaits ; c’est de nous exciter à marcher sur les traces des Saints qu’elle honore.

Faites, ô mon Dieu, que je remplisse des intentions si salutaires, que je m’occupe des mystères et des exemples qu’elle met sous mes yeux dans ces saintes solennités : mettez-moi dans les dispositions où elle veut que j’entre, pour en tirer plus de fruit : que je me souvienne que c’est pour moi que ces mystères ont été accomplis ; et que la gloire dont jouissent les Saints m’est réservée à moi-même, si j’imite les vertus qu’ils ont pratiquées.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CINQUANTE-SEPTIÈME LECTURE – Du désir injuste du bien d’autrui

CINQUANTE-SEPTIÈME LECTURE :
Du désir injuste du bien d’autrui.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non concupisces domum proximi tui… nec omnia quae illius sunt

Vous ne désirerez point la maison de votre prochain… ni rien qui soit à lui. Exode, 20.

Ne permettez pas, ô mon Dieu ! que mon cœur se livre jamais à des désirs injustes ; préservez-moi de la passion des richesses. Si vous m’en donnez, faites, Seigneur, que mon cœur ne s’y attache point, et que je m’en serve pour votre gloire. Si vous m’en privez, que je sois content de l’état où votre providence m’aura mis.

Les biens que je vous demande, ô mon Dieu ! ce n’est point de l’or et de l’argent, qui ne me rendraient pas plus heureux, et qui pourraient devenir la cause de ma perte éternelle par l’abus que j’en ferais peut-être : ce que je vous demande, c’est votre grâce en cette vie et votre gloire en l’autre.

Voilà les vrais biens, les biens solides qu’on ne peut nous enlever, les seuls biens que je dois désirer, que je dois m’efforcer d’acquérir. Quand même je mènerais une vie pauvre en ce monde, je serais toujours assez riche, si j’ai votre crainte, et si je m’éloigne de tout péché ; c’est le trésor le plus précieux que je puisse posséder : je n’hésite pas à le préférer à tous les avantages de la terre.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm