CINQUANTE-SEPTIÈME LECTURE – Du désir injuste du bien d’autrui

CINQUANTE-SEPTIÈME LECTURE :
Du désir injuste du bien d’autrui.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non concupisces domum proximi tui… nec omnia quae illius sunt

Vous ne désirerez point la maison de votre prochain… ni rien qui soit à lui. Exode, 20.

Ne permettez pas, ô mon Dieu ! que mon cœur se livre jamais à des désirs injustes ; préservez-moi de la passion des richesses. Si vous m’en donnez, faites, Seigneur, que mon cœur ne s’y attache point, et que je m’en serve pour votre gloire. Si vous m’en privez, que je sois content de l’état où votre providence m’aura mis.

Les biens que je vous demande, ô mon Dieu ! ce n’est point de l’or et de l’argent, qui ne me rendraient pas plus heureux, et qui pourraient devenir la cause de ma perte éternelle par l’abus que j’en ferais peut-être : ce que je vous demande, c’est votre grâce en cette vie et votre gloire en l’autre.

Voilà les vrais biens, les biens solides qu’on ne peut nous enlever, les seuls biens que je dois désirer, que je dois m’efforcer d’acquérir. Quand même je mènerais une vie pauvre en ce monde, je serais toujours assez riche, si j’ai votre crainte, et si je m’éloigne de tout péché ; c’est le trésor le plus précieux que je puisse posséder : je n’hésite pas à le préférer à tous les avantages de la terre.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm