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CINQUANTE-TROISIÈME LECTURE – Du mensonge

CINQUANTE-TROISIÈME LECTURE : Du mensonge.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Mendacium fagies… Non loqueris contra proximum falsum testimonium.

Vous éviterez avec grand soin le mensonge… Vous ne porterez point faux témoignage contre le prochain. Exode 20 et 22.

Le mensonge est abominable à vos yeux, ô mon Dieu ! vous voulez que je parle toujours selon la vérité ; vous menacez de perdre celui qui cherche à tromper son frère.

Sur ce point, les lois du monde s’accordent avec votre sainte loi, un homme faux, un homme qui parle contre sa pensée, est généralement haï et méprisé, au lieu qu’on estime celui qui est connu pour être sincère et vrai dans ses paroles. Cependant je suis fort sujet à tomber dans ce péché.

Ce n’est pas, ô mon Dieu ! en accusant faussement les autres, que j’ai coutume de le commettre ; non, par un effet de votre grâce, je déteste une telle noirceur, c’est pour excuser ou cacher mes fautes. Mais ! ô mon Dieu ! cette espèce de mensonge, pour être moins criminelle, n’est pas moins défendue : tout mensonge vous déplaît ; tout mensonge vous offense.

En faut-il davantage pour que je l’évite avec soin ! Quel égarement, d’ailleurs, que celui de vouloir couvrir une faute légère, en commettant une faute beaucoup plus grande, et qui mérite un châtiment plus sévère !

J’avouerai, ô mon Dieu, ingénument les fautes que j’aurai commises, et je n’emploierai jamais de fausses excuses pour les dissimuler, ou pour en diminuer la grièveté : cet aveu sincère en sera la réparation, et le moyen le plus efficace pour en obtenir le pardon entier.

Mais quand même j’aurais quelque réprimande à essuyer, j’aime mieux la souffrir que de vous déplaire, en blessant la vérité. Affermissez-moi dans cette disposition, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’inspirez, rendez-la constante, et ne permettez pas qu’elle change jamais.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CINQUANTE-DEUXIÈME LECTURE : Vous ne déroberez point

CINQUANTE-DEUXIÈME LECTURE : Vous ne déroberez point.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non facies furtum. Exode 20.

Vous me défendez, ô mon Dieu, de faire tort à mon prochain ; et s’il m’arrivait de commettre quelque injustice, vous m’ordonnez de la réparer. Je sens l’équité de cette loi, et je m’y soumets de tout mon cœur. Je veux que l’on soit juste à mon égard, je dois donc l’être moi-même envers les autres.

Grâce au fond de droiture que vous avez mis dans mon cœur, et à la bonne éducation que votre providence me procure, le vol me fait horreur, et il n’y a point de crime pour lequel je me sente plus d’éloignement.

Conservez et fortifiez en moi ces sentiments, ô mon Dieu ! faites que je ne m’écarte jamais des lois de la plus exacte probité ; et que toute ma vie, dans quelque état, dans quelque situation que je me trouve, elles soient la règle de ma conduite, et que je sanctifie, par des motifs chrétiens, une probité qui, sans cela, serait toute humaine, toute naturelle, et qui, en m’attirant l’estime des hommes, ne mériterait pas cette récompense éternelle à laquelle vous m’appelez.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CINQUANTE-UNIÈME LECTURE : Des spectacles

CINQUANTE-UNIÈME LECTURE : Des spectacles.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Nolite diligere mundum, neque ea quae in mundo sunt.

N’aimez point le monde, ni les divertissements du monde. 1 Jean 2.

Que d’écueils dans le monde, ô mon Dieu ! qu’il y a de pièges tendus à la vertu ! mais avec votre grâce, je puis les éviter tous. Si le monde étale ses charmes trompeurs pour me séduire, s’il cherche à m’éblouir par l’éclat de ses pompes, vous m’instruisez du danger, et vous me donnez la force de le fuir, vous m’avertissez que ma faiblesse y succomberait, et qu’il n’y a pour moi de sûreté que dans la fuite.

Je ne devrais donc m’en prendre qu’à moi-même de ma perte, si j’avais la témérité de m’y exposer. Pourrais-je, ô mon Dieu ! m’aveugler au point de regarder comme innocents des spectacles profanes, où tout est propre à allumer et à nourrir des passions funestes, où l’on débite des maximes opposées à votre sainte loi, où ma présence seule autoriserait une profession que votre Église condamne et proscrit ?

Si je tombais jamais dans cette illusion, daignez la dissiper ; ne permettez pas que je me laisse séduire par l’exemple et par les discours de ceux qui les fréquentent, et qui ne cherchent à les justifier, que parce qu’ils y trouvent l’aliment d’une passion chérie, ou parce qu’ils n’ont pas le courage d’y renoncer.

Faites-moi connaître que le vice n’en est que plus séduisant pour être plus déguisé, et que le poison n’en est que plus dangereux pour être préparé par des mains habiles.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm