Archives de catégorie : prière

Mille rayons de lumière

Mille rayons de lumière, miroirs de Dieu, clartés d’amour,
Mille rayons de lumière, un soleil sur nos jours,
un soleil sur nos jours.

Lumières du Seigneur, Milliers de grâces
Où Dieu révèle sa tendresse !
Avec Toi, Marie, nous demandons l’Esprit Saint,
L’Esprit qui vient donner tendresse aux cœurs de pierre.

Mille rayons de lumière, miroirs de Dieu, clartés d’amour,
Mille rayons de lumière, un soleil sur nos jours,
un soleil sur nos jours.

Lumières du Seigneur, Milliers de lampes,
Dans les prisons de l’injustice !
Avec Toi, Marie, nous demandons l’Esprit Saint,
L’Esprit qui fait lutter pour tant de pauvres et de victimes.

Mille rayons de lumière, miroirs de Dieu, clartés d’amour,
Mille rayons de lumière, un soleil sur nos jours,
un soleil sur nos jours.

Lumières du Seigneur, Milliers d’étoiles,
Guidant la marche vers l’aurore !
Avec Toi, Marie, nous demandons l’Esprit Saint,
L’Esprit qui donne foi sur les chemins de notre Pâque.

Mille rayons de lumière, miroirs de Dieu, clartés d’amour,
Mille rayons de lumière, un soleil sur nos jours,
un soleil sur nos jours.

Texte : Sr Anne Prévost et Claude Bernard


JEAN-PAUL II A LA MEDAILLE MIRACULEUSE

PRIÈRE DE JEAN-PAUL II DANS LA CHAPELLE
NOTRE-DAME DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE
Paris, 31 mai 1980

Je vous salue, Marie,
pleine de grâce, le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus,
le fruit de vos entrailles,
est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

O Marie, conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous.

Telle est la prière que tu as inspirée, ô Marie, à sainte Catherine Labouré, en ce lieu même, voilà cent cinquante ans; et cette invocation, désormais gravée sur la médaille, est maintenant portée et prononcée par tant de fidèles dans le monde entier!

En ce jour où l’Eglise célèbre la visite que tu fis à Elisabeth alors que le Fils de Dieu avait déjà pris chair en ton sein, notre première prière sera pour te louer et te bénir! Tu es bénie entre toutes les femmes! Bienheureuse, toi qui as cru! Le Puissant fit pour toi des merveilles! La merveille de ta maternité divine! Et en vue d’elle, la merveille de ton Immaculée Conception! La merveille de ton fiat!

Tu as été associée si intimement à toute l’œuvre de notre Rédemption, associée à la croix de notre Sauveur; ton Cœur en a été transpercé, à côté de son Cœur. Et maintenant, dans la gloire de ton Fils, tu ne cesses d’intercéder pour nous, pauvres pécheurs. Tu veilles sur l’Église dont tu es la Mère. Tu veilles sur chacun de tes enfants.

Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces que symbolisent les rayons de lumière qui irradient de tes mains ouvertes. A la seule condition que nous osions te les demander, que nous nous approchions de toi avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d’un enfant. Et c’est ainsi que tu nous mènes sans cesse vers ton divin Fils.

*

En ce lieu-béni, j’aime te redire moi-même, aujourd’hui, la confiance, l’attachement très profond, dont tu m’as toujours fait la grâce. Totus tuus. Je viens en pèlerin, après tous ceux qui sont venus dans cette chapelle depuis cent cinquante ans, comme tout le peuple chrétien qui se presse ici chaque jour pour te dire sa joie, sa confiance, sa supplication.

Je viens comme le bienheureux Maximilien Kolbe: avant son voyage missionnaire au Japon, voilà juste cinquante ans, il était venu ici chercher ton soutien particulier pour propager ce qu’il appela ensuite “la Milice de l’Immaculée” et entreprendre son œuvre prodigieuse de rénovation spirituelle, sous ton patronage; avant de donner sa vie pour ses frères.

Le Christ demande aujourd’hui a son Église une grande œuvre de rénovation spirituelle. Et moi, humble Successeur de Pierre, c’est cette grande œuvre que je viens te confier, comme je l’ai fait à Jasna Gora, à Notre-Dame de Guadalupe, à Knoch, à Pompei, à Éphèse, comme je le ferai l’an prochain à Lourdes.

*

Nous te consacrons nos forces et notre disponibilité pour servir le dessein du salut opéré par ton Fils. Nous te prions pour que, grâce à l’Esprit Saint, la foi s’approfondisse et s’affermisse dans tout le peuple chrétien, pour que la communion l’emporte sur tous les germes de division, pour que l’espérance soit ravivée chez ceux qui se découragent.

Nous te prions spécialement pour ce peuple de France, pour l’Église qui est en France, pour ses Pasteurs, pour les âmes consacrées, pour les pères et mères de familles, pour les enfants et les jeunes, pour les hommes et les femmes du troisième âge.

Nous te prions pour ceux qui souffrent d’une détresse particulière, physique ou morale, qui connaissent la tentation d’infidélité, qui sont ébranlés par le doute dans un climat d’incroyance, pour ceux aussi qui subissent la persécution à cause de leur foi.

Nous te confions l’apostolat des laïcs, le ministère des prêtres, le témoignage des religieuses. Nous te prions pour que l’appel de la vocation sacerdotale et religieuse soit largement entendu et suivi, pour la gloire de Dieu et la vitalité de l’Église en ce pays, et celle des pays qui attendent toujours une entraide missionnaire.

*

Nous te recommandons particulièrement la multitude des Filles de la Charité, dont la Maison Mère est établie en ce lieu et qui, dans l’esprit de leur fondateur saint Vincent de Paul et de sainte Louise de Marillac sont si promptes à servir l’Église et les pauvres dans tous les milieux et dans tous les pays.

Nous te prions pour celles qui habitent cette Maison et qui accueillent, au cœur de cette capitale fiévreuse, tous les pèlerins qui savent le prix du silence et de la prière.

Je vous salue, Marie,
pleine de grâce, le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus,
le fruit de vos entrailles,
est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.

ACTE D’ABANDON à LA MISÉRICORDE

ACTE D’ABANDON à LA MISÉRICORDE

Jean-Paul II armoiries
Jean-Paul II armoiries

En ce dimanche où nous participons à la Béatification du pape Jean Paul II, comme Associés de la Médaille Miraculeuse, il est bon de nous remettre en mémoire son Acte d’abandon à la divine Miséricorde, fait en 1985.

Rappelons-nous aussi que sur son blason papal, il y avait la Croix et le M de Marie, tout comme sur le revers de la Médaille Miraculeuse.

Seigneur, voilà plus de soixante-cinq ans que Tu m’as fait le don inestimable de la vie, et depuis ma naissance, Tu n ’as cessé de me combler de tes grâces et de ton amour infini.

Au cours de toutes ces années se sont entremêlés de grandes joies, des épreuves, des succès, des échecs, des revers de santé, des deuils, comme cela arrive à tout le monde.

Avec ta grâce et ton secours, j’ai pu triompher de ces obstacles et avancer vers Toi. Aujourd’hui, je me sens riche de mon expérience et de la grande consolation d’avoir été l’objet de ton amour.

Mon âme te chante sa reconnaissance. Mais je rencontre quotidiennement dans mon entourage des personnes âgées que Tu éprouves fortement : elles sont paralysées, handicapées, impotentes et souvent n’ont plus la force de Te prier, d’autres ont perdu l’usage de leurs facultés mentales et ne peuvent plus T’atteindre à travers leur monde irréel. Je vois agir ces gens et je me dis : « Si c’était moi ? »

Alors, Seigneur, aujourd’hui même, tandis que je jouis de la possession de toutes mes facultés motrices et mentales, je T’offre à l’avance mon acceptation à ta sainte volonté, et dès maintenant je veux que si l’une ou l’autres de ces épreuves m’arrivait, elle puisse servir à ta gloire et au salut des âmes. Dès maintenant aussi, je Te demande de soutenir de ta grâce les personnes qui auraient la tâche ingrate de me venir en aide.

Si, un jour, la maladie devait envahir mon cerveau et anéantir ma lucidité, déjà, Seigneur, ma soumission est devant Toi et se poursuivra en une silencieuse adoration.

Si, un jour, un état d’inconscience prolongée devait me terrasser, je veux que chacune de ces heures que j’aurai à vivre soit une suite ininterrompue d’actions de grâce et que mon dernier soupir soit aussi un soupir d’amour.

Mon âme, guidée à cet instant par la main de Marie, se présentera devant Toi pour chanter tes louanges éternellement.