Archives de catégorie : prière

Lundi 18 janvier – Appelés par Dieu

Lundi 18 janvier

Appelés par Dieu

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis ».  Jean 15,16

——— Méditation

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens
Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

Dieu dans son amour nous cherche. Il s’est fait homme en Jésus en qui nous rencontrons son regard. Dans nos vies, comme dans l’Évangile de Jean, l’appel de Dieu se fait entendre de différentes manières. Touchés par son amour, nous nous mettons en route. Dans cette rencontre un chemin de transformation se vit. Début lumineux d’une relation d’amour toujours à reprendre.

« Un jour, tu as compris qu’à ton insu un oui était déjà gravé au tréfonds de ton être. Et tu as choisi d’avancer à la suite du Christ. En silence, en présence du Christ, tu as saisi sa parole : “Viens et suis-moi, je te donnerai où reposer ton cœur”. Taizé *.

——— Prière

Jésus le Christ, tu nous cherches, tu désires nous ouvrir ton amitié et nous conduire dans une vie toujours plus pleine. Donne-nous la confiance pour répondre à ton appel. Ainsi, tu transformeras ce qui en nous est trouble et nous deviendrons témoins de ta tendresse
pour notre monde.

* Les citations « Taizé » sont tirées du livre du frère Roger, Les Écrits fondateurs, Dieu nous veut heureux, Taizé, Presses de Taizé, 2011.

© 2021 Association pour l’unité des chrétiens

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

7 Unité de Dieu – Lhomond

SEPTIÈME LECTURE : Unité de Dieu

Abbé-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbé-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Ego Dominus, et non alter… Non est Deus absque me.

Je suis le Seigneur, et il n’y en a point d’autre… Il n’y a point d’autre Dieu que moi. Isaïe 45.

Hélas ! nous serions nous-mêmes plongés dans cet aveuglement, Seigneur, si vous n’aviez daigné nous éclairer. La raison seule, abandonnée à elle-même, aurait été aussi insuffisante pour nous, qu’elle l’a été pour tous les peuples de la terre qui ne vous connaissent pas ; l’usage qu’en ont fait tous les hommes, pendant un si grand nombre de siècles, ne montre que trop clairement celui que nous en aurions fait nous-mêmes.

Sa lumière, obscurcie par le péché, nous aurait laissés, comme eux, dans les erreurs les plus grossières et dans l’ignorance de la vérité qu’il nous importe de connaître. Mais vous avez daigné vous-même parler aux hommes, et leur révéler non-seulement les vérités naturelles qu’ils avaient oubliées, mais encore les mystères incompréhensibles de votre divine essence et les desseins impénétrables de votre miséricorde infinie.

Grand Dieu ! de quelle nuit profonde avez-vous tiré l’univers ? et dans quels siècles heureux nous avez-vous fait naître ? Si nos lumières sont plus pures, à qui en sommes-nous redevables ? N’est-ce pas à la religion sainte que nous professons ? cette lumière divine nous a éclairés dès le berceau. Les premières leçons qu’on nous a données dans notre enfance, nous en ont plus appris que n’en ont jamais su les sages du paganisme.

Que d’actions de grâces ne vous devons-nous pas, pour nous avoir préservés de cet aveuglement ! Car quelle folie n’est-ce pas d’adorer plusieurs dieux ! Vous êtes, Seigneur, l’Être infini, l’Être par excellence, et nul autre ne peut vous égaler. Vous remplissez toutes choses, et il ne reste plus de place dans tout l’univers, ni même dans ma pensée.

Tout ce qui n’est pas vous, est infiniment moins que vous ; tout ce qui n’est pas vous n’est que néant. Périssent tous les fantômes de divinités que l’on a osé vous comparer ! Périsse toute idole à laquelle on adresserait des hommages qui ne sont dus qu’à vous ! Au Roi des siècles, immortel et invisible, à l’unique Dieu, soient honneur et gloire dans tous les siècles. Amen.

Charles-François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

6 Nécessité d’une religion – Lhomond

SIXIÈME LECTURE : Nécessité d’une religion

Abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
Abbé Charles François LHOMOND 1727-1794

Tímete Dominum, et date illi honorem.

Craignez le Seigneur, et rendez-lui hommage. Apocalypse 14

Je le comprends, ô mon Dieu, vous n’avez fait l’homme que pour votre gloire ; et son devoir le plus indispensable est de vous rendre un culte religieux. Je ne suis au monde que pour vous connaître, vous aimer et vous servir.

Tout ce que j’ai, c’est de vous que je l’ai reçu ; il est bien juste que je le consacre à votre service. Toutes les facultés de mon âme et de mon corps doivent être employées à votre gloire : mon esprit à vous connaître, mon cœur à vous aimer, ma langue à vous bénir et à vous louer.

Eh ! quelle autre créature vous rendrait, ô mon Dieu, l’hommage qui vous est dû ? Sans l’homme toute la nature est muette ; c’est à l’homme à vous rendre en son nom des actions de grâces ; c’est à l’homme qu’il appartient de vous payer le tribut de reconnaissance et d’adoration que toutes les créatures vous doivent.

Voilà sa destination : vous avez fait tout le reste pour l’usage de l’homme ; mais vous voulez qu’il rapporte tout à votre gloire, et qu’il s’y rapporte lui-même.

Je le sens, ô mon Dieu, mon bonheur consiste à remplir ce devoir. Je ne puis être heureux qu’en m’attachant à vous, tout autre objet ne saurait satisfaire les désirs de mon cœur. Vous seul êtes la source des véritables biens, il n’y a point d’autre science nécessaire que celle de vous connaître, point de plaisir solide que celui de vous aimer, point d’autre gloire que celle de vous servir.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm