Archives de catégorie : prière

L’ENFANCE DE LA VOYANTE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

3 MAI : L’ENFANCE DE LA VOYANTE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

Dès le lendemain de sa naissance, la petite Catherine fut baptisée dans la vieille église de Fain-les-Moutiers. C’était la fête de l’Invention de la Sainte Croix. Toute sa vie sera marquée de ce double sceau : Marie et Jésus Crucifié.

La souffrance n’allait pas tarder en effet à atteindre la fillette. Ses premières années s’écoulèrent calmes et heureuses sous le toit paternel, dans cette grande ferme qu’elle aimait. Catherine n’avait que neuf ans lorsque sa mère mourut. Les deux benjamins, Marie-Antoinette et Auguste, ne comptaient que cinq et sept printemps. Cruelle épreuve pour toute la famille !

Tous les jours, matin et soir, Catherine s’agenouillait aux pieds de la Sainte Vierge, comme sa maman le lui avait appris. Un jour, une servante de la ferme la surprit juchée sur une chaise pour atteindre la statue de Marie, l’embrasser, la serrer dans ses petits bras… Désormais, la Sainte Vierge serait sa maman, sa vraie maman du ciel. Son cœur affectueux se tournait vers Elle avec la plus filiale confiance !

Vers douze ans, elle fit sa Première Communion avec grande ferveur. Désormais, son seul désir serait d’appartenir sans réserve à Celui qui venait de se donner à elle pour la première fois. Sa sœur aînée, Marie-Louise, ayant quitté le foyer paternel pour entrer chez les Filles de la Charité, Catherine dut prendre de bonne heure la direction de la maison.

Catherine et ses pigeons
Catherine et ses pigeons

Elle mettait courageusement la main aux gros ouvrages, pétrissait le pain, faisait la lessive, portait dans les champs le repas des moissonneurs. Une de ses occupations préférées était le soin du colombier, qui contenait sept à huit cents pigeons. Tous la connaissaient. Dès qu’elle paraissait dans la cour de la ferme, son tablier gonflé de grain, une immense auréole de blanches colombes se formait autour d’elle. C’était, au dire de sa jeune sœur, un tableau ravissant de grâce et de pureté.

PRIÈRE

Ô Sainte Catherine Labouré, qui avez attiré les faveurs de la Vierge Immaculée par votre pureté angélique, gardez à nos enfants la grâce baptismale. Préserve-les du mal, du mauvais exemple, des fréquentations douteuses, de l’inconduite qui ruine les énergies.

Préservez les écoles chrétiennes, protégez nos enfants qui se préparent à leur Première Communion afin qu’ils relient toute leur vie, fidèles au Dieu de leur première rencontre ! Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, nous vous confions nos enfants ! Assurez, nous vous en conjurons, leur persévérance dans le bien. Ainsi soit-il !

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous !

+P. BAETEMAN, cm

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

LA VOYANTE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE, SA NAISSANCE

2 MAI : LA VOYANTE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE, SA NAISSANCE

Porche de la maison natale de Sainte Catherine Labouré
Porche de la maison natale de Sainte Catherine Labouré

C’est d’une humble Fille de la Charité de Saint-Vincent de Paul, que la Vierge Immaculée a voulu se servir pour révéler au monde entier le trésor de sa Médaille Miraculeuse.

C’est aujourd’hui même l’anniversaire de sa naissance, puisque c’est le vendredi 2 mai 1806 que vint au monde Catherine Labouré dans un joli village de Bourgogne, Fain-les-Moutiers. C’était bien sous la protection spéciale de la Sainte Vierge que la petite Catherine entrait dans la vie au début de ce mois printanier, si beau dans nos campagnes !

Ses parents, de vrais chrétiens, vivaient honorablement en cultivant leurs terres. Ils possédaient cette aisance que donnent aux paysans l’activité du travail et la simplicité de la vie. Pierre Labouré, son père, avait épousé une pieuse jeune fille de vingt-trois ans, Louise Gontard, le 4 juin 1793, en pleine Terreur.

Dieu bénit leur union en leur envoyant onze enfants, huit garçons et trois filles. Catherine était la neuvième de la joyeuse bande. Détail touchant : était-ce le simple bonheur de posséder une seconde fille après sept garçons ? Était-ce le pressentiment bien inconscient de la destinée de cette enfant ?

Catherine était née à six heures du soir ; le jour même, l’acte de naissance était dressé, signé, non seulement par le père, les témoins, l’officier de l’état-civil, mais encore par l’heureuse maman ! En se penchant sur l’humble berceau, la mère était loin de se douter de ce que verraient un jour les yeux bleus de sa petite fille !

Bienheureux les parents chrétiens qui accueillent la vie à leur foyer, qui mettent toute leur confiance dans la Providence ! Ils trouvent ici-bas le vrai bonheur, les joies pures du foyer que rien ne peut remplacer, et ils se préparent pour le ciel une magnifique couronne !

PRIÈRE

Ô Sainte Catherine Labouré, qui avez eu le bonheur de venir au monde dans un foyer chrétien, priez pour nos foyers afin que Dieu, qui en avait été chassé, reprenne sa place ! Faites-nous souvenir des lois saintes de la famille qui attirent les bénédictions divines. Faites-nous souvenir que le mariage est indissoluble et que Dieu ne peut faire plus grand honneur à des parents chrétiens qu’en poursuivant par leur moyen l’œuvre de sa création.

Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, soyez la Reine de nos foyers ! Ainsi soit-il !

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous !

+ P. BAETEMAN,  cm

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

LA MÉDAILLE, SOUVENIR CONSTANT DE LA SAINTE VIERGE

MOIS DE MARIE- 1er MAI
LA MÉDAILLE, SOUVENIR CONSTANT DE LA SAINTE VIERGE

Durant ce mois de mai, mois de Marie, notre Association de la Médaille Miraculeuse se propose avec le P. Baeteman de méditer sur les merveilles de notre Sainte Mère à partir de l’histoire de la Médaille Miraculeuse et de celle qui l’a révélée, sainte Catherine Labouré.

Vierge aux rayons - cf. Rue du Bac
Vierge aux rayons – cf. Rue du Bac

Souvent nous nous croyons seuls dans nos peines, qu’elles soient individuelles, familiales ou nationales. Lourde erreur ! Une chère Présence se tient toujours à nos côtés, qu’il suffirait de regarder pour être consolés : cette Présence, c’est celle de la Très Sainte Vierge.

Pour beaucoup, la Sainte Vierge n’est qu’une statue immobile ou une image glacée, belle certes, mais lointaine, quand, en réalité, elle circule dans notre pays, dans nos foyers, sur la terre entière, pour vivre avec nous, avec chacun de nous.

Mais voilà… Nous n’y pensons pas, nous n’y croyons pas bien à cette présence de la Sainte Vierge. Nous vivons pratiquement comme si elle habitait uniquement le ciel et ne s’intéressait que de très loin à ses enfants de la terre, alors que la réalité est bien autrement consolante !

Pour nous la rappeler, non seulement la Sainte Vierge est descendue plus d’une fois ici-bas, en particulier sur notre terre de France qu’elle aime d’un amour de prédilection, mais elle nous a apporté son image afin que nous la portions sur nous et qu’ainsi nous pensions plus souvent à Elle.

Son pur visage nous parle de nos espérances ; son pied béni qui écrase la tête du serpent nous rappelle que, dans le monde surnaturel, elle est toujours victorieuse. Ses mains rayonnantes de grâces nous disent sa puissance.  Ceux qui se moquent de nos médailles, de nos images, n’ont jamais compris quel était le symbole secret de l’amour !

Ils l’ont compris, les prisonniers portant sur leur cœur une lettre écrite soit par leur femme, soit par leur vieille maman, ou encore une mèche de cheveux du cher petit, grandissant en leur absence… Souvenirs qui tiennent chaud au cœur parce qu’ils ont la puissance de l’amour.

Voilà ce que notre Mère du ciel a voulu nous donner en nous apportant sa médaille. Pendant tout ce mois, nous la regarderons, nous en méditerons les leçons pour mieux en comprendre le prix et témoignerons à la Sainte Vierge notre reconnaissance.

PRIÈRE

Ô Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, vous avez voulu vivre avec nous !

Nous voici réunis à vos pieds pendant ce beau mois qui vous est consacré, afin de méditer pieusement le souvenir béni que vous nous avez laissé en 1830, de vos visites sur notre terre de France : votre Médaille miraculeuse. Aidez-nous à en bien saisir les leçons afin de vous mieux connaître et de vous mieux aimer.

Ô Bonne Mère, qu’un rayon de grâce tombé de vos mains maternelles illumine chacune de nos âmes, toutes les âmes qui nous sont chères et que nous vous confions pendant ce mois où nous voulons, avec toute l’Église, vous honorer et vous glorifier.

Qu’en nous votre Présence règne, ô Vierge Immaculée, afin que le Christ vainqueur commande et règne à jamais ! Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS

P. BAETEMAN, cm

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse