Confiance et espérance, c’est presque la même chose

Confiance et espérance, c’est presque la même chose

Saint Vincent de Paul Yvaral
Saint Vincent de Paul Yvaral

Si la foi de saint Vincent de Paul a été grande, son espérance en Dieu n’a pas été moins parfaite. On peut dire que saint Vincent a souvent espéré avec persévérance face aux situations de misères.

Il a porté son espérance en Dieu, lorsque selon toutes les apparences humaines il y avait moins de sujet d’espérer ; et comme sa foi, étant simple et pure, ne s’appuyait que sur la seule vérité de Dieu. Ainsi son espérance, était tout élevée au-dessus des sentiments et des raisonnements de la nature, ne regardait que la seule miséricorde et la bonté de Dieu.

« Avoir confiance en la Providence, cela veut dire que nous devons espérer que Dieu prend soin de ceux qui le servent ».

Louis Abelly, premier biographe de saint Vincent, écrit : « Dans les plus grandes et plus difficiles entreprises, qui ne se pouvaient soutenir qu’avec grande peine et grande dépense, dès que ce saint homme avait connu la volonté de Dieu, il allait tête baissée, sans s’étonner de toutes les difficultés qui se pouvaient présenter ; tenant pour certain, et le disant souvent, que la Providence divine ne manque jamais pour les choses qu’on entreprend par ses ordres ».

« Ô Sauveur de nos âmes, lumière du monde, éclairez, s’il vous plaît, notre intelligence, vous qui vous êtes formé une Compagnie de pauvres… qui vous servent en la manière que vous avez enseignée. Faites-en, mon Dieu, vos instruments, donnez-leur et donnez-moi, misérable pécheur que je suis, la grâce de faire toutes mes actions par charité, humilité et simplicité dans l’assistance du prochain. Faites-nous cette grâce, Seigneur. Nous espérons, si nous sommes fidèles en la pratique de ces vertus, avoir la récompense que vous promettez à ceux qui vous servent en la personne des pauvres ». ■

Bernard Schoepfer c.m.