DEUXIÈME APPARITION – 27 novembre 1830 – Première phase

10 MAI

DEUXIÈME APPARITION

(27 novembre 1830)

(Première phase)

Vierge puissante rue du Bac
Vierge puissante rue du Bac

Sœur Catherine fit part de tout ce qui s’était passé dans la nuit du 18 juillet à son confesseur, M. Aladel, prêtre de la Mission, qui accueillit avec une sage réserve les confidences de la jeune novice.

Juillet 1830 s’acheva dans le bruit du canon, les cris haineux de la populace déchaînée dans les rues de la capitale. Les malheurs prédits par la Sainte Vierge ne tardaient pas à se réaliser en partie : « La croix sera méprisée, les rues seront pleines de sang… »

L’automne arriva. Le 27 novembre, à cinq heures et demie du soir, faisant la méditation dans un profond silence, Sœur Labouré fut favorisée d’une autre apparition de la Sainte Vierge. La Reine du Ciel se montra, ayant un globe sous les pieds et tenant dans ses mains, élevées à la hauteur de la poitrine, un autre globe plus petit, qu’elle semblait offrir à Notre-Seigneur dans un geste suppliant.

Tout à coup, ses doigts se remplirent d’anneaux et de pierreries très belles; les rayons qui en jaillissaient se reflétaient de tous côtés et enveloppaient la Sainte Vierge d’une telle clarté qu’on ne voyait plus ni ses pieds, ni sa robe.

Comme Sœur Labouré était occupée à la contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur elle, et une voix lui dit au fond du cœur : « Ce globe que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France et chaque personne en particulier. » La beauté et l’éclat des rayons étaient inexprimables. Et la Sainte Vierge ajouta : « Voilà le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. »

La Mère de Dieu faisait entendre ainsi, combien elle est généreuse envers les personnes qui la prient, que de grâces elle obtient aux personnes qui les lui demandent, quelle joie elle éprouve en les accordant.

PRIÈRE

Ô Vierge puissante, vous avez voulu vous montrer offrant au Seigneur ce globe qui représente non seulement le monde entier, particulièrement la France, mais aussi chaque personne en particulier. Qu’il est consolant de penser que vous intercéder continuellement pour nous et que tout ce qui passe par vous arrive à Dieu

Que nous sachions remettre entre vos mains notre travail, nos mérites, nos joies et nos peines, que tout soit purifié et enrichi par vous afin d’être offert à notre Père des cieux pour notre salut et le salut des âmes. Ainsi soit-il !

O MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

P. +BAETEMAN

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse