Dieu change le monde à travers de petits gestes d’amour

Après s’être déplacé dans une paroisse romaine pour assister, comme un simple fidèle, aux obsèques d’une amie de 95 ans décédée hier, le Pape François a conclu l’année comme chaque 31 décembre avec la célébration des premières Vêpres de la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu et le Te Deum à la basilique Saint-Pierre, en action de grâces pour l’année écoulée.
Dans son homélie, le Pape François a mis en garde contre la tentation d’enfermer Dieu dans le temple. Dieu «habite au milieu de son peuple.» «Sa fidélité est concrète, elle est proche de l’existence quotidienne de ses enfants» ; dans l’Évangile, «quand Dieu veut faire nouvelles toutes choses par le moyen de Son Fils, Il ne commence pas par le temple, mais par le ventre d’une femme petite et pauvre.»
Dieu «ne change pas l’histoire à travers les hommes puissants des institutions civiles et religieuses, mais à partir des femmes de la périphérie de l’empire, comme Marie.»
La Parole de Dieu incarnée dans le quotidien de la population de Rome
«Rome n’est pas seulement une ville compliquée, avec beaucoup de problèmes, avec des inégalités, de la corruption et des tensions sociales. Rome est une ville dans laquelle Dieu envoie sa Parole, qui s’enracine par le moyen de l’Esprit dans le cœur de ses habitants et les pousse à croire, à espérer malgré tout, et à aimer en luttant pour le bien de tous.»
«Je pense à tant de personnes courageuses, croyantes et non-croyantes, que j’ai rencontrées ces années et qui représentent le cœur battant de Rome. Vraiment Dieu n’a jamais oublié de changer l’histoire et le visage de notre ville à travers le peuple des petits et des pauvres qui l’habitent.» «Témoigner de la vie nouvelle de l’Évangile est un service d’amour qui change la réalité.»