invités à la conversion

07-02-2014 source : Radio Vatican

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A deux jours de l’ouverture de l’année de la Miséricorde, le Pape François a invité chacun à la conversion. Au cours de la prière de l’Angélus, le Saint-Père est revenu sur l’Évangile du deuxième dimanche de l’Avent, qui nous présente la figure de Jean-Baptiste. La liturgie nous met à l’école de celui qui prêchait « un baptême de conversion pour le pardon des péchés. » « Pourquoi devons-nous nous convertir? » Le Saint-Père a mis en garde les chrétiens contre la tentation de croire que la conversion ne concerne que les personnes athées devenant croyantes. En pensant comme cela, nous ne nous rendons pas compte que c’est justement cette prétention que nous devons convertir, celle que tout va bien, qu’après tout nous n’avons besoin d’aucune conversion.

Éprouvions-nous les même sentiments que Jésus ? « Sommes-nous capables, quand nous subissons un affront, à réagir sans animosité, à pardonner avec le cœur celui qui demande pardon? Quand nous sommes appelés à partager des joies ou des douleurs, savons sincèrement pleurer avec ceux qui pleurent, nous réjouir avec ceux qui se réjouissent? »

Les déserts contemporains

La voix de Jean-Baptiste crie encore dans les déserts contemporains de l’humanité qui sont les esprits fermés et les cœurs durs. Et cette voix nous invite à nous demander si nous sommes en train de parcourir le juste chemin, fidèle à l’Évangile. Le Pape a rappelé ainsi les paroles du prophète Isaïe : « préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route » (Is, 40). Il s’agit d’une invitation pressante à ouvrir notre cœur et accueillir le Salut de Dieu. Le Salut est offert à tout homme, tout peuple, personne n’est exclu parce que Dieu souhaite que tous soient sauvés par le Christ Jésus, l’unique médiateur.

« Suis-je vraiment amoureux de Jésus? Suis-je convaincu qu’il m’offre le Salut » a ainsi demandé le Saint-Père, qui a insisté sur la nécessité de faire connaître le Christ. Ce n’est pas du prosélytisme, c’est simplement savoir ouvrir une porte. Pour trouver cette passion de faire connaitre le Christ, au travail, à l’école, dans tous les lieux de vie, nous avons besoin d’être courageux, « en abaissant les montagnes de l’orgueil et des rivalités, en aplanissant les sentiers de nos paresses et nos compromissions.»