
« Tout homme, quel qu’il soit veut être heureux. Personne qui ne désire être heureux et qui ne le désire par-dessus tout. Je dirai plus, tout ce qu’on peut désirer d’ailleurs, c’est pour le rapporter au désir d’être heureux.
Les hommes sont entraînés par des passions diverses, l’un désire une chose, l’autre en veut une autre ; il y a dans le genre humain bien des conditions différentes, et dans cette multitude de conditions chacun choisit et adopte celle qui lui plaît ; mais quel que soit l’état de vie dont on fasse choix, il n ‘est personne qui ne veuille être heureux.
La vie heureuse est donc le bien commun que tous ambitionnent ; mais quel moyen d’y arriver, quel chemin prendre pour y parvenir, c’est là que les hommes ne sont plus d’accord. Si donc nous cherchons la vie heureuse sur terre, je ne sais si nous pourrons la trouver, non que ce que nous cherchons soit mauvais, mais parce que nous ne cherchons pas le bien là où il se trouve. »
Extrait du sermon 306 de saint Augustin sur la quête universelle du bonheur, fondamentale chez l’homme.
Le secret du bonheur pour nous a un nom et a un visage : Jésus de Nazareth. Écoutons-le, suivons-le, imitons-le, aimons-le, et nous trouverons le bonheur, car il est le chemin qui conduit au bonheur. C’est lui le Fils que le Père nous envoie pour révéler aux tout-petits le secret du bonheur.
Là où l’on dit oui à Dieu en chacune de ses volontés, et jusqu’à embrasser la Croix avec amour, là est le bonheur.
Et qui mieux que la Vierge Marie a su répondre oui à Dieu, en ‘se donnant à lui totalement, sans délai, sans mesure, sans retour’?
Qui mieux qu’elle a écouté la divine Parole, la gardant en son Cœur pour l’approfondir, la vivre pleinement ?
Qui mieux que la Vierge Marie, Mère de Jésus, peut nous apprendre à écouter, à suivre, à imiter son Fils ?
Il nous a transmis sa mère, qui, jour après jour, nous guide vers le bonheur du Ciel, dans la mesure où nous mettons notre main dans la sienne.