
En ce 1er novembre, la prière de l’Angélus était consacrée au thème de la sainteté. Le Pape François a invité les fidèles à suivre les Béatitudes, à la manière des saints ne vivant pas leur foi dans la «demi-mesure.
Lorsqu’on chante le Sanctus, «nous faisons ce que font [les saints] : à ce moment-là, à la Messe, nous leurs sommes unis plus que jamais». Les saints «de la porte d’à côté» ont ensuite été évoqués. «Les saints sont proches de nous, ils sont même nos frères et sœurs les plus véritables », ce qui fait de la Toussaint une «fête de famille»… en attendant le Ciel où ils «sont heureux et ils nous veulent heureux avec eux».
Mettre en pratique les Béatitudes
Extrait de l’Évangile selon saint Matthieu, les Béatitudes sont le «chemin du bonheur» et «de la sainteté», bien qu’il «semble mener à la défaite». Mais les saints ont tous choisi de le suivre. Il ne s’agit pas «d’entendre encore une fois un bel Évangile, mais de le mettre pratique». Non pas en faisant «des choses extraordinaires », mais en suivant «chaque jour cette voie qui nous porte au ciel», sur laquelle «le Seigneur nous encourage».
Pas de médiocrité possible
«Vivons-nous pour le Seigneur ou pour nous-mêmes, pour la félicité éternelle pour quelque rétribution immédiate ?», «Est-ce que nous nous contentons d’être des chrétiens sans honte et sans louange, qui croient en Dieu et estiment leur prochain mais sans exagérer ?». «La sainteté ou rien». Il est «bon de se laisser provoquer par les saints, qui n’ont pas fait dans la demi-mesure ». Que «nous nous passionnions du ciel plutôt que de la terre ! ».
La Toussaint est donc le jour où «nous fêtons ce pour quoi nous sommes nés : nous sommes nés pour ne plus jamais mourir, nous sommes nés pour savourer la joie de Dieu !
Que la Sainte Mère de Dieu, Reine des saints, nous aide à marcher fermement sur le chemin de la sainteté; vous qui êtes la porte du ciel, introduisez nos morts bien-aimés dans la famille céleste.