
En ce premier dimanche de l’Avent, début de la nouvelle Année liturgique, le Pape lors de l’Angélus, place Saint-Pierre, a rappelé que ce temps de l’Avent est pour «aller rencontrer le Seigneur», qui vient nous visiter, et que c’est «un temps d’espérance, l’espérance vraie, fondée sur la fidélité de Dieu et sur notre responsabilité».
«La première visite est advenue avec l’Incarnation, la naissance de Jésus dans la grotte de Bethléem ; la deuxième advient dans le présent : le Seigneur nous visite continuellement, chaque jour, il chemine à nos côtés et il est une présence de consolation. Et enfin, il y aura la visite ultime, que nous professons chaque fois que nous récitons le Credo : ‘Il viendra de nouveau dans la gloire pour juger les vivants et les morts’..»
Cette perspective du retour du Christ à la fin des temps est une idée inconfortable car nul ne sait quand cela adviendra… Mais il faut se tenir prêt et disponible : «L’Évangile ne veut pas nous faire peur, mais ouvrir notre horizon à la dimension ultérieure, plus grande, qui d’un côté relativise les choses de chaque jour mais en même temps les rend précieuses, décisives. La relation avec le Dieu qui vient nous visiter donne à chaque geste, à chaque chose une lumière différente, une épaisseur, une valeur symbolique.»
Il ne faut donc pas nous laisser conditionner et aveugler par les choses de ce monde, les réalités matérielles, sinon nous ne pourrons pas percevoir qu’il y a quelque chose de beaucoup plus important : notre rencontre finale avec le Seigneur qui vient pour nous. «Dans ce temps de l’Avent, nous sommes appelés à ouvrir l’horizon de notre cœur, à nous faire surprendre par la vie qui se présente chaque jour avec ses nouveautés.»
Après la prière de l’Angélus, le Pape a exprimé sa compassion pour les populations de l’Amérique centrale, notamment du Costa Rica et du Nicaragua, frappées récemment par un ouragan et un séisme, et pour celles de l’Italie du Nord qui souffrent des inondations.
27-11-2016 source : Radio Vatican