Lors de l’audience générale de ce mercredi 9 mai 2018, le Pape François a poursuivi sa réflexion sur le baptême, le premier des sacrements, et plus particulièrement sur le rite de l’immersion, et de la régénération qu’il symbolise.
PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 9 mai 2018
Frères et sœurs, nous poursuivons les catéchèses sur le baptême en parlant aujourd’hui du rite de l’immersion, qui constitue le baptême lui-même. Le baptistère est le lieu où se vit la Pâque avec le Christ : Le baptême nous ouvre à une vie de résurrection, non à une vie mondaine. L’homme ancien, corrompu par ses convoitises (Eph 4, 22), est enseveli dans l’eau du baptême pour renaître comme créature nouvelle.
Alors que nos parents nous ont engendrés à la vie terrestre, l’Église nous engendre, enfants de Dieu, à la vie éternelle. Sur nous, comme sur Jésus, le Père fait résonner avec amour ses paroles : « tu es mon fils bien aimé, ma fille bien-aimée.»
Enfant de Dieu, nous le devenons pour toujours : le baptême imprime en notre âme une marque qu’aucun péché ne peut effacer, même s’ils peuvent empêcher d’en développer les fruits. Dieu ne renie jamais ses enfants.
L’onction du Saint Chrême, faite par le prêtre à la suite de l’immersion, signifie que le Baptême nous configure au Christ, le premier né d’une multitude de frères, et nous incorpore à son Corps. Nous sommes, en effet, consacrés prêtres, prophètes et rois, appelés à participer au sacerdoce royal et prophétique du Christ.
Frères et sœurs, souvenons-nous chaque jour de notre vocation baptismale en faisant de notre vie une offrande agréable à Dieu et en la mettant au service des autres.
Le mois de mai est dédié à la Vierge Marie, je vous invite à cultiver la dévotion à la Mère de Dieu avec la récitation quotidienne du chapelet, en priant en particulier pour la paix en Syrie et dans le monde entier.
Que Dieu vous bénisse.
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