Le chrétien doit être sel et lumière

sel de la terre
sel de la terre

Le chrétien doit vivre sa mission par le simple témoignage quotidien, sans se vanter de ses propres mérites. Le Pape l’a dit ce mardi matin 12 mai lors de l’homélie de la messe à la Maison Sainte-Marthe au Vatican, en partant de l’Évangile du jour.

 

Être sel et lumière pour les autres, sans s’attribuer des mérites : ceci est «le simple témoignage habituel», la «sainteté de tous les jours» à laquelle est appelé le chrétien. Le témoignage le plus grand du chrétien, c’est de donner la vie comme l’a fait Jésus, c’est-à-dire le martyre, mais il y a aussi un autre témoignage, celui de tous les jours, qui commence le matin, quand on se réveille, et se termine le soir, quand on va se coucher.

Le sel et la lumière servent pour les autres

lumignons
lumignons

«Cela semble peu de chose» mais le Seigneur, «avec peu de chose, fait des miracles, fait des merveilles.» Il faut donc avoir cette attitude d’humilité, qui consiste dans le fait de chercher seulement à être sel et lumière :

«Le sel pour les autres, la lumière pour les autres, parce que le sel ne donne pas la saveur tout seul, toujours au service. La lumière n’illumine pas elle-même, toujours au service. Le sel pour les autres. Un petit sel qui aide pour les plats, mais petits. Au supermarché le sel ne se vend pas en tonneau, non… dans des petits sachets, c’est suffisant. Et ensuite, le sel ne se vante pas de lui-même parce qu’il ne se sert pas lui-même. Il est toujours là pour aider les autres. Il aide à conserver les choses, à donner de la saveur aux choses. Un simple témoignage.»

Aucun mérite

Être chrétien de tous les jours signifie donc être comme la lumière qui «est pour les gens, pour nous aider dans les heures d’obscurité».

«Le Seigneur nous dit comme cela : “Tu es sel, tu es lumière”. “Ah, c’est vrai ! Le Seigneur et comme ça. J’attirerai tellement de gens à l’église et je ferai…” “Non, tu feras comme cela pour que les autres voient et glorifient le Père. Il ne te sera attribué aucun mérite. Nous, quand nous mangeons, nous ne disons pas : “Ah, qu’il est bon le sel !” Non ! (…) Et quand nous allons à la maison le soir, nous ne disons pas : “Elle est bonne la lumière”, non. Nous ignorons la lumière, mais nous vivons avec cette lumière qui illumine. Ceci est une dimension qui fait que nous, les chrétiens, nous sommes anonymes dans la vie.»

La sainteté de tous les jours

«Nous ne sommes pas les protagonistes de nos mérites. Une belle prière pour nous tous, à la fin de la journée, serait de se demander : “Est-ce que j’ai été sel aujourd’hui ? Est-ce que j’ai été lumière aujourd’hui ?” Ceci est la sainteté de tous les jours. Que le Seigneur nous aide à comprendre cela.»