En poursuivant les réflexions bibliques sur le thème jubilaire, le Pape a commenté le passage tiré du livre de Jérémie (31, 10,12a,13b), qui parle du rapport entre miséricorde et consolation. Étant donné que le prophète décrit le drame de l’exil du peuple d’Israël, pour le Pape il a été naturel de comparer ces expériences à celles d’un grand nombre de « nos frères » qui vivent « loin de leur patrie, ayant encore dans les yeux les ruines de leurs maisons et dans leur cœur la peur et souvent, malheureusement, la douleur pour la perte de personnes chères. »
PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 16 mars 2016
Condensé
Frères et sœurs, la miséricorde de Dieu est capable d’ouvrir le cœur des affligés à l’espérance. Devant des situations de souffrance et de détresse que nous traversons nous-mêmes ou que connaissent beaucoup de nos frères, il peut arriver de nous sentir abandonnés de Dieu. Comment-peut-il permettre cela ? Cependant le prophète Jérémie annonçait au peuple en exil que Dieu n’est pas absent de cette épreuve, il apporte le salut à qui se confie à lui. Le Seigneur est fidèle, il n’abandonne personne dans la détresse, et puisqu’il aime d’un amour sans fin, il remplira de joie et de consolation le cœur de l’homme. La vie triomphera de la mort. Jésus-Christ porte à son accomplissement ce message d’espérance du prophète. Le Seigneur veut accomplir cette promesse de retour d’exil en chacun de nous, par son pardon qui nous convertit et nous réconcilie avec lui.
Alors que nous continuons notre chemin vers Pâques, j’invite chacun à s’approcher du Seigneur, en particulier en recevant le Sacrement de la réconciliation, afin d’expérimenter sa miséricorde et de connaître la paix et la joie.
Que Dieu vous bénisse.
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