LE SENS PROFOND DE NOTRE MÉDAILLE

28 MAI

LE SENS PROFOND DE NOTRE MÉDAILLE

Dieu ne fait rien sans raison.

Un signe de Lui indique toujours de grandes choses. Une médaille, en soi, n’est qu’un petit morceau de métal, oui ; la croix d’honneur aussi, et pourtant cette croix est éloquente sur la poitrine d’un brave. Le drapeau, en soi, n’est qu’un peu d’étoffe ; mais il incarne l’idée de la Patrie.

Médaille Miraculeuse dans la main
Médaille Miraculeuse dans la main

La Médaille doit donc avoir, elle aussi, son symbolisme. Nous le trouvons clairement exprimé dans l’ancien Introït de la messe de la Médaille Miraculeuse : « Ceci sera comme un signe dans votre main, comme un monument devant vos yeux, afin que la loi du Seigneur soit toujours dans votre bouche. »

Un signe dans votre main.

Oui, un signe, un gage, une alliance. Un signe d’appartenance à Marie Immaculée dont on porte les livrées ; un gage assuré de sa protection et une promesse de secours efficace ; une alliance enfin, alliance filiale de l’enfant avec sa Mère, alliance maternelle avec Celle qui donne à son enfant sa Médaille en signe d’adoption.

Un monument devant nos yeux.

C’est un mémorial, ou mieux un modèle à reproduire. Quels horizons, dès lors, se laissent entrevoir ! Ce modèle, c’est Marie elle-même : « FAITES FRAPPER UNÉ MÉDAILLE SUR CE MODÈLE », a dit l’Immaculée.

C’est donc bien un modèle vivant, et quelle vie surnaturelle et divine découle de la Vierge ! C’est la vie de grâce, gage et promesse de la vie éternelle de gloire, que nous vaudra l’imitation des vertus de Marie.

La loi de Dieu.

Toute la religion n’est-elle pas gravée sur cette Médaille, comme en un résumé, en un raccourci saisissant ? N’est-elle pas comme une miniature divine où ne manque aucun trait essentiel ?

Le dogme de l’Immaculée Conception, tel qu’il est rappelé dans la Médaille, ne contient-il pas, plus ou moins explicitement, les principales vérités de notre religion, depuis le péché originel jusqu’à l’objet précis de la fête instituée en l’honneur de Marie « Médiatrice de toutes grâces » ?

N’y voyons-nous pas, de plus, les plus efficaces moyens de salut ; la prière et la souffrance chrétiennement acceptées ?

Étant donné cette doctrine, car c’en est une, quoi d’étonnant qu’on ait trouvé dans l’étude de la Médaille Miraculeuse bien comprise un véritable remède providentiel aux plaies religieuses et morales de notre époque ?

Et combien ce remède, s’il était mieux connu, pourrait vite devenir populaire, pratique et tout-puissant !

POPULAIRE : il et à la portée de tous, même des plus humbles.

PRATIQUE : elle est et doit être d’un usage quotidien.

TOUT-PUISSANT : il est d’origine surnaturelle et divine. N’est-ce pas, aussi, un signe sensible et le canal céleste des grâces promises par la Sainte Vierge à ceux qui porteront sa Médaille avec foi et amour ?

PRIÈRE

Merci, ô mon Dieu, de nous transmettre ainsi, par les mains de ta divine Mère, un moyen si touchant et si simple de te faire connaître et de te faire aimer. N’est-ce pas là aussi, pour nous, l’occasion choisie d’être apôtres et de faire rayonner notre foi autour de nous ?

Désormais, nous nous servirons avec plus de confiance et plus de zèle encore de cette petite Médaille ; tous ceux qui, grâce à nous, pourront la porter, auront ainsi sur eux un mémorial qui leur parlera de Dieu et leur rappellera la foi peut-être oubliée.

Et nous nous souviendrons de cette parole du livre de la Sagesse, que l’Église a appliquée à ta Sainte Mère : « Ceux qui me font connaître, auront la vie éternelle. » Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN