Avancer avec le «levain de l’Esprit Saint» qui conduit à cette «hérédité» laissée à tous par le Seigneur : le Saint-Père s’est arrêté sur deux types de personnes qui apparaissent dans l’Évangile du jour, selon saint Luc.
Il y a deux genres de levain : le «bon», qui fait grandir «vers l’intérieur» et celui qui «ruine». C’est celui des pharisiens, des docteurs de la Loi, c’est «l’hypocrisie» de ceux qui sont renfermés sur eux-mêmes, qui font «semblant», qui donnent l’aumône et qui font sonner les trompettes pour le faire savoir.
Ils veulent conserver leur propre sécurité, leur égoïsme. Et quand ils sont en difficulté, agressés par des brigands ou rencontrant un lépreux, «ils regardent ailleurs», selon leurs «lois internes».
La promesse d’un bonheur immense
Dans la lettre aux Éphésiens, saint Paul explique comment «nous avons été faits, des héritiers, des prédestinés dans le Christ. Parfois elles commettent des erreurs, mais elles se corrigent ; parfois elles tombent, mais elles se relèvent. Parfois même, elles pèchent, mais elles se repentent. Mais toujours vers l’extérieur, vers cette hérédité, parce qu’elle a été promise. Et ces gens sont joyeux parce qu’on leur a promis un bonheur immense». Et le levain de ces gens, nous dit saint Paul, c’est l’Esprit Saint, qui «nous pousse à louer la gloire de Dieu.»
Le sceau de l’Esprit Saint est la «caution de notre hérédité», en attente de la «complète rédemption». Et Jésus nous veut toujours «en chemin avec le levain de l’Esprit Saint qui ne fait jamais grandir vers l’intérieur», mais qui, au contraire «pousse dehors, vers l’horizon». Jésus veut que «nous soyons des chrétiens», et ce même «avec les difficultés, les souffrances, les problèmes, et les chutes.»