Mourir, c’est ouvrir la porte au Seigneur qui frappe

En cette dernière semaine de l’année liturgique, les textes de l’Évangile, issus du discours eschatologique de Jésus dans l’évangile selon saint Luc, nous font méditer sur les fins dernières. Aujourd’hui, c’était sur l’approche du règne de Dieu.
Unis dans la vulnérabilité
«Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas», dit Jésus. Le Pape s’est appuyé sur ce verset pour inviter les fidèles présents à réfléchir à leur mort. Aucun ne sait exactement quand cela se produira et nous avons souvent tendance à en reporter la pensée en nous croyant éternels, ce qui n’est bien évidemment pas le cas.
«Nous avons tous cette faiblesse de vie, cette vulnérabilité», «ce que nous avons tous en commun, c’est la vulnérabilité: nous sommes égaux en vulnérabilité. Nous sommes tous vulnérables et à un moment donné, cette vulnérabilité nous mène à la mort.»
Se préparer à une rencontre
«Le Seigneur nous dit de nous préparer à la rencontre, la mort est une rencontre: c’est Lui qui vient nous visiter, c’est Lui qui vient nous prendre par la main et nous prendre avec Lui.» «Je ne veux pas que ce simple sermon soit un avertissement funèbre! C’est simplement l’Évangile, c’est simplement la vie, c’est simplement se dire les uns aux autres: nous sommes tous vulnérables et nous avons tous une porte à laquelle le Seigneur frappera un jour.»
Ne pas avoir peur d’ouvrir la porte, Jésus est derrière
La porte, c’est l’image plusieurs fois employée par le Saint-Père pour parler de la mort. Il a invité les fidèles à prier les uns pour les autres afin d’être prêts à ouvrir la porte au Seigneur lorsqu’il viendra, «au moment où la cloche sonnera». au moment où le Seigneur frappera à notre porte.
«De toutes les choses que nous avons recueillies, que nous avons économisées», «nous n’emporterons rien», seulement «l’étreinte du Seigneur».
«Pensez à votre propre mort: je mourrai, quand? Dans le calendrier, ce n’est pas fixe, mais le Seigneur le sait. Et priez le Seigneur: «Seigneur, prépare mon cœur à bien mourir, à mourir en paix, à mourir avec espérance». C’est la parole qui doit toujours accompagner nos vies, l’espérance de vivre avec le Seigneur ici et ensuite de vivre avec le Seigneur ailleurs. Prions les uns pour les autres pour cela.»